Métaphysique des tubes

Métaphysique des tubes

Ce roman comporte de nombreuses scènes relevant du comique. En effet, dès sa naissance, elle est comparée à un « légume » p9 et ses parents l’appellent « La plante » p10. La fille se croit être Dieu. Elle porte une réflexion sur la vie qui l’entoure. Les nombreuses expériences qu’elle subit sont aussi source d’amusement pour le lecteur : « ils cesseraient de lui donner à boire et à manger » p11, « ils lâchèrent l’édifice ­[…] Dieu retomba […] continua sa méditation » p16, « La plante s’est réveillée ! » p24.

Par ce rire, se cache une réflexion et une relation avec le savoir. La joie de de la fille provoque un apaisement du lecteur et vient le divertir. On perçoit cet enfant heureux prenant goût à la vie dès lors qu’il mange ce fameux « chocolat blanc » p 31. Elle passe de l’état néant (« tube ») a un réel bébé qui s’épanouie. On remarque bien que la conscience et le savoir sont provoqués et liés au plaisir de la vie donc au rire. On apprend l’intelligence de la réflexion de la fille qui est alors bébé. En effet, cette dernière s’interroge sur des sujets diverses : « le seul mauvais choix et l’absence de choix » p17, « Dieu ne vivait pas, il existait » p2. Elle porte une remarque et une pensée sur la mort et prend conscience de la réalité à la suite de sa tentative de suicide

L’aspect ironique reflète du savoir. Elle sait parler mais ne le manifeste pas ; surprenant car tous les enfants ont envi de s’exprimer. Aussi étrange que cela puisse paraitre, à seulement l’âge de deux ans et demi, elle prend l’initiative d’apprendre à nager et à lire seule (par le biais de bandes dessinées). Son imagination est frappante. Elle invente un match entre les nuages et le sol (la pluie), elle imagine que son père travail dans les égouts. Son amour pour la culture Japonaise suscite le rire et la joie du lecteur. On apprend par l’intermédiaire du livre l’importance des coutumes de ce pays (carpes et nô).

Mon avis sur le livre :

            Dans son ensemble, l’œuvre est divertissante procure un sentiment de liberté et d’apaisement. L’histoire est décrite sur un ton vif avec des propos légers, ce style d’écriture rend la lecture fluide.

J’ai apprécié la mise en avant de la culture Japonaise. Cela permet de d’apprendre leur coutumes et idées différentes de la nôtre. Ce point de vue « d’enfant-Dieu » est amusant et accentue le pouvoir du « plaisir ».

Cependant, je trouve surprenant l’aspect de pouvoir se rappeler des ses trois premières années. La mémoire humaine n’étant pas si développer, on peut se questionner sur la vérité de ses propos : est-ce réellement la vérité ?