Plan comparatif Jacques Cartier et le baron de Lahontan
Dissertation : Plan comparatif Jacques Cartier et le baron de Lahontan. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar marianne394 • 9 Janvier 2024 • Dissertation • 967 Mots (4 Pages) • 273 Vues
Devoir 1D – Plan et rédaction
Étape 1 : Plan comparatif du développement
Point de vue : Non, les textes de Cartier et de Lahontan présentent des perspectives différentes sur la présentation des autochtones, Cartier étant davantage axé sur l'utilité économique, tandis que Lahontan adopte une approche plus anthropologique.
Argument principal 1 | |
Initialement, les deux textes caractérisent de manière similaire le style vestimentaire des Autochtones, en soulignant le caractère "primitif" de leur habillement en utilisant le terme "sauvage". | |
Sous-argument 1.1 | Sous-argument 1.2 |
Dans le passage de Jacques Cartier, sa tenue vestimentaire est qualifiée de peu soignée ou de manière négligée. | De façon similaire, le passage de Lahontan décrit le membre de la communauté autochtone comme étant préoccupé par la dissimulation uniquement de ses parties intimes. |
Illustration 1.1 | Illustration 1.2 |
‘’ (…) vêtu d’une vieille peau d’ours noir. ‘’ (ligne 11) | ‘’ Au moins tu vois que nous ne le sommes pas tant que nous n’ayons le devant et le derrière couverts. ‘’ (lignes 27-28) |
Explication 1.1 | Explication 1.2 |
La phrase met en évidence une similitude entre l'habillement et l'aspect d'un animal. L'emploi de deux virgules accentue l'idée d'un homme vêtu de manière très simple. | La phrase indique que le "sauvage" porte des vêtements légers. La répétition du subordonnant "que" nous amène à conclure que son habillement est simple et rudimentaire. |
Argument principal 2 | |
Cependant, les perspectives de Jacques Cartier et du Baron de Lahontan sur le comportement du « sauvage » varient. | |
Sous-argument 2.1 | Sous-argument 2.2 |
D'un côté, le passage de Jacques Cartier présente le sauvage comme quelqu'un qui envie le mode de vie des Français. | En revanche, l'extrait de Lahontan dépeint le "sauvage" comme quelqu'un qui critique vivement les coutumes françaises et occidentales. |
Illustration 2.1 | Illustration 2.2 |
« Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. De quoi se contentèrent fort et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient. (Lignes 23-24) | « Quel mal te ferait les couleurs sur le visage? » (Lignes 22-23) |
Explication 2.1 | Explication 2.2 |
La phrase indique que l'Autochtone aspire à adopter les coutumes occidentales sans la moindre hésitation. | La question posée par Adario exprime une affirmation. Il souhaite exposer ouvertement les reproches et les critiques qu'il formule à l'égard des Occidentaux. C'est également un dispositif subjectif illustrant un individu qualifié de "sauvage" qui s'oppose activement aux Européens. |
Argument principal 3 | |
Dans le texte de Jacques Cartier, la religion et le roi sont abondamment évoqués, tandis que dans l'œuvre du Baron de Lahontan, le roi est perçu par les membres de la communauté autochtone comme un être cruel. | |
Sous-argument 3.1 | Sous-argument 3.2 |
Quand Jacques Cartier plante la croix, il en offre une description détaillée, allant jusqu'à évoquer la manière dont il la célèbre, faisant ainsi référence à sa pratique religieuse. | Lorsque le membre de la communauté autochtone tente de persuader Lahontan d'adopter le mode de vie des Hurons et de vivre selon ses propres choix, il établit une analogie avec le roi de France qui pratique l'esclavage. Il suggère à l'Européen qu'il peut également devenir roi s'il le souhaite. |
Illustration 3.1 | Illustration 3.2 |
« Sous le croisillon de laquelle mîmes un écusson en bosse, à trois fleurs de lys, et au-dessus, un écriteau en bois, engravé en grosses lettres de formes, où il y avait, VIVE LE ROI DE FRANCE. Et cette croix, la plantâmes sur ladite pointe devant eux, lesquels regardaient faire et planter. Et après qu'elle fut élevée en l'air nous nous mîmes tous à genoux, les mains jointes, en adorant celle-ci devant eux, et leur fîmes signe, regardant et leur montrant le ciel, que par celle-ci était notre rédemption (…). » (Lignes 6-8) | « Crois-moi, mon cher frère, songe à te faire Huron pour vivre longtemps. Tu boiras, tu mangeras, tu dormiras et tu chasseras en repos; tu seras délivré des passions qui tyrannisent les Français; tu n'auras que faire d'or ni d'argent pour être heureux; tu ne craindras ni voleurs ni assassins ni faux témoins; et si tu veux devenir le roi de tout le monde, tu n'auras qu'à t'imaginer de l'être et tu le seras. » (Lignes 1-4) « - À ce compte-là, tu préfères l'esclavage à la liberté; je n'en suis pas surpris après toutes les choses que tu m'as soutenues. » (Lignes 15-16) |
Explication 3.1 | Explication 3.2 |
À l'époque de Jacques Cartier, la religion occupait une place prépondérante. Le besoin de montrer aux Autochtones ce qu'il célèbre, ainsi que son affirmation directe d'avoir écrit « Vive le roi de France » devant eux, souligne une autre facette de l'infériorité perçue des Autochtones face aux Français. | Ces propos révèlent que l'individu autochtone a une connaissance approfondie de la question et qu'il estime qu'il n'a pas besoin de lois ou de religion pour mener une vie épanouissante. En soulignant que le roi pratique l'esclavage, il démystifie tous les arguments avancés par l'Européen pour justifier son refus de devenir un Huron et de vivre selon leurs coutumes. De surcroît, en ajoutant « Cela ne me surprend pas », l'Autochtone laisse entendre à Lahontan que ses arguments sont faibles et dépourvus de fondement. |
Étape 2 : Rédaction de l’introduction
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