Appolinaire

Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky est né le 26 aout 1880 à Rome.

Sa mère, Angelica de Kostrowitzky avait un père polonais et une mère italienne. Son père, Francesco Flugi d'Aspermont était un ancien officier de l'armée du royaume des Deux-Siciles, mais celui-ci ne reconnaissait pas Apollinaire et son frère, Albert.

Après l'abondons de son père, Apollinaire part vivre à Monaco, accompagné de sa mère et de son frère, où il fit ses études au lycée Saint-Charles. Guillaume s'initie aux mythes antiques, et aux légendes médiévales. Après Cannes, Apollinaire et sa famille partent vivre à Nice ou il termine ses études secondaires, mais il échouera au baccalauréat. C'est à cette époque qu'il compose ses premiers poèmes. Après ses études terminées il s'installe à Paris avec sa mère et son frère en 1899.

Les débuts à Paris sont difficiles. Apollinaire envoie des poèmes et des contes à des revues qu'elles refusent.http://www.wiu.edu/Apollinaire/Annie_Playden.jpg

Entre temps, Guillaume part en Allemagne, plus précisément en Rhénanie, comme précepteur de français auprès de la fille de la vicomtesse de Milhau. Il tombe alors amoureux de la gouvernante Annie Playden, jeune anglaise. De plus, il découvre les légendes et paysages rhénans. Il publie alors trois poèmes, sous le nom de Wilhem de Kostrowitzky. Mais Annie Playden finira par rejeter Apollinaire, effrayée par sa fougue. Il rentre en 1902 à Paris. Mais plus tard, en Novembre 1903 et en mai 1904 Apollinaire partira à Londres pour revoir Annie Playden, mais en vain.

Sa carrière débute avec L'Hérésiarque, le premier texte signé de son vrai nom, Guillaume Apollinaire, parait dans La Revue blanche en 1902. A cette époque il fréquente Montmartre et le Bateau-lavoir ou il se lie d'amitié avec Picasso et Max Jacob, il devient alors critique d'art, il tiendra donc une rubrique dans la revue d'art dramatique. Il fut aussi un grand défenseur du cubisme et de la peinture avant-gardiste.

En 1907, Guillaume tombe à nouvel fois amoureux, il rencontre Marie Laurencin grâce à Picasso, avec qui il vivra une liaison passionnée jusqu'à que Marie le quitte en 1912 ne supportant plus sa jalousie maladive.

Ses premiers succès commence en 1909, avec la publication en revue de La Chanson du Mal-Aimé, de l'Enchanteur pourrissant illustré par Derain, et de Le Pont Mirabeau par la suite en 1912. Alcools paraitra une année plus tard. Il s'installe Boulevard Saint-Germain et donne des conférences sur le cubisme. Il s'essaie aussi au calligramme avec Lettre-Océan en 1914, poème conçu comme un objet visuel et esthétique.

Sa carrière littéraire évolue à partir de 1914, il fut d'abord