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Baudelaire et les fleurs du mal

Fiche : Baudelaire et les fleurs du mal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Janvier 2016  •  Fiche  •  885 Mots (4 Pages)  •  1 276 Vues

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Baudelaire et Les Fleurs du Mal :

"Spleen" et "Idéal" :

Comment définir ces deux notions ?

[pic 1]Né à Paris le 9 avril 1821, Charles Baudelaire n’a que six ans lorsque son père meurt. Sa mère se remarie un an plus tard avec le général Aupick. Il refuse cette union et sera toujours en opposition avec ce militaire aux valeurs très différentes des siennes. À dix-huit ans, élève brillant mais farouche, il est renvoyé de Louis-le-Grand. A vingt ans, alors que ses relations familiales deviennent difficiles, il s’embarque pour l’Orient. Il s’arrête plusieurs semaines à l’île Maurice et à la Réunion.

 Il rentre en France en février 1842, après dix mois d’absence. Il reçoit alors l’héritage de son père mais Il le dépense sans compter, ce qui incite sa famille à le placer sous tutelle judiciaire. Il est alors contraint de travailler pour subvenir à ses besoins et devient journaliste et critique d’art. Il commence à écrire certains poèmes des Fleurs du mal. Les événements politiques le distraient un moment de ses activités littéraires ; il est aux côtés des révolutionnaires en 1848, mais se replonge rapidement dans l’écriture, décidé à vivre en marge de la société bourgeoise.

Enfin en 1857, les Fleurs du Mal, fruit d’un travail acharné, lui valent une condamnation pour « offense à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Baudelaire et son éditeur doivent payer une lourde amende. Une nouvelle édition est produite 1861, d’où sont supprimées six poèmes conformément au jugement prononcé.  Il séjournera en Belgique de 1864 à 1866, date à laquelle le poète commence à avoir de sérieux problèmes de santé (syphilis, perte de la parole…).Il retourne à Paris en juillet 1866. Il s’y éteint un an plus tard, à l’âge de quarante-six ans, des suites de la syphilis, de l’abus d'alcool et autres drogues.

En 1868 sont publiés à titre posthume le Spleen de Paris et les Curiosités esthétiques

"SPLEEN"

Le Spleen était l'une des découvertes du romantisme. Le mot servait à désigner ce sentiment d'accablement et d'ennui qui marquait toute une partie de la jeunesse. Cependant, Baudelaire enrichit considérablement l'imagerie et la portée de ce terme: désormais, il ne renvoie plus à une mélancolie rappelant le mal du siècle, mais il désigne un ennui absolu, existentiel, si lourd qu'il en devient paralysant. Peut avoir comme synonymes:

 - "Dépression" car cette "ennui absolu" peut nous rapporté à cette "dépression" qu'il a bien trop connu dans sa vie.

-"Souffrance" car cette "ennui" est si lourd qu'il en devient paralysant. L'incapacité de bouger est une souffrance physique et moral.

-"Idées noirs" car elles sont la cause de cette "ennui absolu".

          La cloche fêlée :

La  troisième strophe est dominée par le champ lexical du "spleen" qui s’abat brusquement sur l’âme du poète : "fêlée", "ennuis", "froid", "nuits", "affaiblie". Le poète compare "l’âme vigoureuse, alerte, bien portante et fidèle" de la cloche à son âme à lui qu’il qualifie de "fêlée". Au gosier vigoureux de la cloche s’oppose le manque d’inspiration, l’impossibilité d’écrire, à la vieillesse "alerte et bien portante" de la cloche s’oppose la fatigue et la maladie du poète. Tout ceci nous rapporte au spleen baudelairien.

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