Chanson de novembre par Melançon
Commentaire de texte : Chanson de novembre par Melançon. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mclibro • 17 Avril 2018 • Commentaire de texte • 590 Mots (3 Pages) • 643 Vues
Chanson de novembre.
Encrier renversé,
Mois des lampes,
Des rideaux tirés,
Novembre vieux,
Mois de fin du monde,
Mois sans dieux,
Novembre mal aimé,
J’ai cru ce jour
Te ressembler.
Analyse
Ce poème m’a attiré l’attention avec son insistance, c’est-à-dire par le fait que les premières deux fois que j’ai ouvert mon livre (qui était tout neuf), j’ai tombé sur lui. Puis, en observant son taille, je me suis demandé: c’est quoi qu’on peut dire dans un tellement court poème? Mais, après quelques lectures, j’ai comprit pour quoi qu’il m’a choisi. Ça sent comme le "Octobre: Chant d'automne" de Tchaikovsky, et moi, je l’aime autant, le chagrin d’automne de Tchaikovsky. En plus, j’ai compris que la manière trop simple de l’auteur, cache un message trop profond.
Tout le poème exprime un état introverti de chagrin, un état de fermeture en soi et tristesse. Même si on sent la mélancolie de la pièce, on ne comprend pas la source du chagrin. Peut-être c’est une dépression d’automne ou une simple tristesse qui arrive parfois avec le mauvais temps. Cette ambiguïté est formée grâce au style personnel du Melançon – l’absence du lyrisme excessif, qui d’après lui, altère la vérité de parole.
D’un ton calme et mélancolique, la poésie débute avec des tons foncés: “Encrier renversé” (v.1), qui nous expriment un contexte sombre, de longues soirées de novembre, qui débutent tôt et paraissent ne finir jamais. On est en automne, au “Mois de lampes” (v.2) qui semblent allumer la solitude, cachée derrière “Des rideaux tirés”(v.3), qui amplifient la sensation de fermeture en soi, d’isolement. L’image des lampes solitaires attendant à des fenêtres m’ont toujours imprimé la sensation de solitude. Le “Novembre vieux” (v.4) fait vieillir la nature, le temps. Cette personnification, crée une association classique: hiver – vieillesse, mort; novembre – le dernier pas avant l’hiver, le dernier mois de la maturité, le vieillissement du l’homme. La sensation de fatalité est accentuée par la perception du novembre comme étant le “Mois du fin du monde, / Moi sans dieux” (v.5, v.6). Si comme le dieu a abandonné le monde en novembre, où la nature mort, le temps mort, un monde apocalyptique oublié par dieux. La fin de la poésie, c’est en fait, l’ouverture du message implicite du poème, la clé de la pièce: “Novembre mal aimé / J’ai cru ce jour / Te ressembler” (v. 7-9). Un état de chagrin causé, peut être, par un amour sans réponse, ou un amour repoussé, mais pas autant par le temps ou l’état de la nature en soi-même. Par contre, le cadre social de la poésie est fortement présent, par des mots d’un champ lexical désignant le humain: lampes, rideaux, vieux, dieux, fin du monde. Donc, l’on parle pas de la nature et des changements climatiques.
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