Commentaire littéraire Candide, Voltaire
Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire Candide, Voltaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Enzo Boulard • 9 Mai 2019 • Commentaire d'oeuvre • 760 Mots (4 Pages) • 792 Vues
Enzo Boulard 209
Commentaire Littéraire sur Candide, Voltaire
L’auteur de Candide est Voltaire, c’est un philosophe des Lumières (XVIIIème siècle). Il ne soutient pas la pensée optimiste qui est : « Tout est bien dans le meilleur des monde possible ». Il remet en cause l’existence de la providence sur terre. Il a écrit plusieurs romans à succès comme Zadig ou la destinée, Micromégas ou encore Ingénu. Le mouvement littéraire auquel appartient Candide est celui des Lumières dans ce mouvement on cherche à éveiller les esprits (création de l’encyclopédie, remise en cause de la providence sur terre). Durant ce siècle on crée aussi la figure de l’honnête homme : un homme avec de la retenu, de l’humour, de la culture, qui s’interroge et se remet en question. Candide est un conte philosophique. Comment l’auteur se moque du fonctionnement de l’esclavagisme ? Tout d’abord nous démontrerons la dimension critique de ce texte et ensuite nous expliquerons comment candide se remet en question.
Tout d’abord, dans ce chapitre Voltaire critique l’esclavagisme, il profite du personnage de Candide pour montrer une réalité dont ses lecteurs n’ont pas forcement conscience. « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » l.8 dans cet extrait le « vous » désigne candide et les Européens mais les lecteurs se sentent aussi concernés par ce « vous », ce qui les sensibilisent et les fait réfléchir sur le fait que lorsqu’ils consomment du sucre ils participent à l’esclavage. Ensuite, dans ce passage il y a également une certaine dimension humoristique notamment avec le nom du négociant « M. Vanderdendur » on se moque de sa langue certainement Allemand ou Hollandais. Ou encore « Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main… » Ce passage se moque des contremaîtres, si l’esclave se coupe un doigt la douleur est intense mais il peut encore travailler, mais si on lui coupe la main, là il devient inapte à travailler. Les contremaîtres rendent inapte au travail leurs propres esclaves. Un autre « les fétiches hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfant d’Adam, blancs et noirs » on se moque de l’église car elle dit qu’ils sont tous égaux, alors les noirs comprennent encore moins pourquoi ils seraient dominés par les blancs.
Quand il rencontre l’esclave de Surinam et que celui-ci lui raconte son histoire candide se remet en question. « Ô Pangloss ! » l.16 dans ce passage Candide utilise une apostrophe pour s’adresser à son maître et lui dire qu’il se sent trahi par la pensée optimiste et plus particulièrement par lui. C’est aussi un moyen pour Voltaire de montrer que la pensée optimiste empêche de voir le monde tel qu’il est réellement. Ensuite Voltaire pour se moquer vulgarise l’optimisme à travers le personnage de Candide quand celui-ci l’explique à Cacambo : « c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal. » l.17, avec cet extrait voltaire irait presque à dire que l’optimisme est un mensonge et un moyen de se « voiler la face ». L’auteur dans le passage avec l’esclave de Surinam demande aux Optimistes s’ils pourraient soutenir que « Tout est bien dans le meilleur des mondes possibles » en voyant un esclave avec deux membres amputés. Si l’on allait plus loin nous pourrions même aller jusqu’à comparer ce passage avec l’histoire de Voltaire, quand Voltaire a eu connaissance du séisme à Lisbonne, il a commencé à remettre en question ses croyances en la providence su terre. Son personnage remet en question ses croyances en l’optimisme lorsqu’il voit l’esclave de Surinam.
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