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Commentaire littéraire « Les colchiques », Guillaume Apollinaire

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Par   •  25 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  1 700 Vues

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Guillaume Apollinaire c’est inspiré de sa relation amoureuse avec Annie Playden qu’il a rencontré lors de son séjour en Rhénanie pour écrire Les colchiques. Il est d’abord paru dans le recueil « la phalange » en 1907 puis en 1913 dans le recueil « Alcools », un recueil lyrique et moderne tout comme ce poème puisque c’est un sonnet irrégulier. Les colchiques décrit un paysage d’automne avec un pré de fleur comparé à la femme, c’est un poème appartenant aux mouvements littéraires du symbolisme, réalisme mais aussi du romantisme. On peut se poser la question de comment évolue c’est sentiment et sa relation amoureuse à travers ce poème ? Tout d’abord on montrera que le rythme du poème évolue avec les sentiments d’Apollinaire. Ensuite on développera la comparaison entre la fleur avec la femme.

Le poème commence avec un rythme calme représenté par la présence de la lenteur dans la première et troisième strophe. A travers les actions continus de la vache « paissant » vers 2 et « meuglant » vers 16. Également la répétition de « cerne » dans les vers 4 et 6 qui fait référence à la fatigue donc à la lenteur. Le champ lexical de lent est aussi très utilisé dans le poème, « lentement » vers 3 et 7, « doucement » vers 15 accentuer par « tout » et « lentes » vers 16. De plus le vers 2 et 3 est en coupé en deux vers alors que ça pourrait en être qu’un. Les rimes le confirment puisque si le vers 2 et 3 en formerait un « s’empoisonnent » rimerait avec « automne » au vers 1, dans cette strophe nous aurions donc trouver tout le long une forme de rime suivie. Et puis dans la première strophe on trouve une allitération en « l » une consonne liquide, qui entraine une lecture avec des sons doux. Pour terminer on remarque la première strophe composée de 7 vers est la plus longue du poème et celle où l’on trouve le plus de signes de lenteur. Le poète exprime une mort longue, lente qu’il compare avec une relation amoureuse longue et douce.

Deuxièmement, on observe au contraire un rythme plutôt vif. Tout d’abord à travers l’ambiance dans la deuxième strophe qu’on peut imaginer bruyante. Avec un vocabulaire autour du son « harmonica » vers 10, « les enfants de l’école » vers 9 qui en jouant provoque du bruit, « vent dément » vers 13. Également avec la présence de mots avec des sonorités plus dur par exemple avec le son « que » dans « fracas » vers 9, « hoquetons » vers 10, « harmonica » vers 10, « cueillent » vers 11, « colchiques » vers 11, « comme » vers 11 et 13 et « couleur » vers 12. Ensuite on peut retrouver ce rythme vif à travers les mouvements. Tout d’abord avec les verbes d’actions « viennent » vers 9, « jouant » vers 10, « cueillent » vers 11 et « battent » vers 13. Et puis à travers le mouvement du vent « vent dément » vers 13. Pour finir le mouvement du cycle de la vie est bien représenté dans le poème par les saisons « automne » vers 1,6 et 16, par la mort, ici des vaches « les vaches abandonnent / Pour toujours ce grand pré » vers 16 et 17 et la naissance « fleurit » vers 5. Ici le poète a exprimé un sentiment intense et compare la mort lente des vaches à la vivacité des enfants. Il fait le parallèle avec un relations amoureuse intense et tourmentée.

Dans le poème les colchiques sont comparés aux yeux de la femme avec de nombreuses comparaisons « y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là » vers 5, « Violâtre comme leur cerne » vers 6 et aussi la métaphore au vers 4 « Les colchiques couleur de cerne ». La femme est comparée à une fleur, une fleur représente la beauté, la féminité et la douceur donc le choix de comparer une femme à une fleur évoquent bien une image positive de la femme. De plus dans ce poème les colchiques sont attirants. En premier temps par leur physique décrit comme plutôt jolie par leur couleur violâtre, lilas « cette fleur-là / violâtre » vers 5 et 6, une couleur plutôt douce. Et puis les vaches et les enfants sont attirés par les colchiques, les vaches les manges « Les vaches y paissant » vers 2 et les enfants les cueillent « Ils cueillent les colchiques » vers 11. De plus on voit que

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