Culture générale erreur

    L’erreur peut être perçu différemment à ce jour mais l’erreur reste humaine et inévitable. En effet Bernard Le Bovier de Fontenelle écrit en 1687 l’histoire de « La Dent D’Or », un apologue sur l’erreur. Ensuite Jean-Pierre Astolfi rédige un essai intitulé L’Erreur, un outil pour enseigner en 1977 tout comme François Aulas et Jean-Paul Vacher qui écrivent Le doigt dans l’œil, petite anthologie exemplaire des erreurs scientifiques en 1993. Il s’agira ici de se savoir dans quelle mesure l’erreur permet-elle d’apprendre. Dans un premier temps il s’agit d’étudier l’erreur comme un dysfonctionnement dans l’apprentissage et dans un second temps l’erreur comme source de connaissance dès lors qu’elle est surmontée.

    Tout d’abord les personnes qui se trompent prennent pour vrai ce qui est faux. Chacune d’entre elle est pourtant persuader d’avoir raison mais en réalité elle se trompe. Par exemple, il a fallut qu’un professionnel vérifie « La Dent D’Or » pour mettre fin à ce mythe dont tout les savants en avait fait la conclusion qu’elle était véritablement en or. Puis les étudiants en physique qui pensaient avoir raison sur le nombre de force exercée sur la balle s’étaient rendus compte de leur erreur après une démonstration d’un professeur. En d’autres termes les étudiants s’obstinaient à croire ce qui s’est révélé être faux. L’erreur est perçue comme un échec.

    Dès que l’individu sait qu’il s’est trompé : il se sent humilié. L’individu a un sentiment de honte et de regret. De plus, le regard des autres est pris en compte par l’individu. Il est souvent moqueur comme le merle avec l’histoire du savant. En effet, ce savant s’est rendu compte de son erreur mais il fut trop tard pour éviter les moqueries qui étaient encore plus lourd du fait de son statut de savant. Ainsi il était condamné à porter ce fardeau. Cet échec fut douloureux et le savant fut humilié. Ce sentiment est aussi présent dans « La Dent D’Or » où tous les savants ont affirmé que la dent était en or. Tous se sont fait humilier par un simple orfèvre qui a pris la peine de vérifier l’objet.

      Ensuite l’erreur est inévitable qu’elle soit importante ou non. Personne aujourd’hui n’a acquis toutes les connaissances qui peuvent existée à l’image des savants qui sont censés avoir des connaissances approfondies sur beaucoup de domaine. Or, ils se sont trompés au sujet de « La Dent D’Or ». Le savant dans Le doigt dans l’œil, petite anthologie exemplaire des erreurs scientifiques n’a pas pris de recul par rapport à ses travaux. Il suffit d’un moment de déconcentration pour passer à côté de la vérité. Par conséquent, l’erreur est commune à tous quelques soit le statut de l’individu mais peut être une force pour certains qu’il l’a surmonte.

      Toutefois, l’erreur a également des côtés positifs. Elle peut devenir une source de connaissance. L’individu devient plus fort quand il sait qu’il s’est trompé. Pour montrer la qualité de l’erreur dans le processus de l’apprentissage, les auteurs s’appuient sur des exemples concrets réels et fictifs. Par exemple, les étudiants ont appris beaucoup sur le domaine scientifique en peu de temps grâce à une erreur, ce fut aussi le cas des savants dans l’apologue de « La Dent D’Or » ou ils ont appris, en une vérification, que c’était une simple feuille en or posé minutieusement sur la dent. De plus, le merle a permis au savant de ne plus refaire la même erreur. Les trois exemples scientifiques sont précédé d’une thèse et sont suivi d’une leçon à retenir. L’erreur est donc loin d’être une source d’humiliation car elle permet à l’individu d’être source de connaissances.