Emile Zola, Thérèse Raquin
Commentaire de texte : Emile Zola, Thérèse Raquin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar wendyyyyy • 28 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 395 Mots (2 Pages) • 3 008 Vues
Emile Zola est le chef de file du naturalisme au XIXe siècles, l'oeuvre étudiée est Thérèse Raquin, c'est un roman au destin tragique, il est publié en 1867. Le passage qui nous est proposé est extrait du chapitre XII, dans le chapitre précèdent Thérèse et Laurent ont assasinés Camille en le poussant d'une barque le laissant se noyer donc dans l'extrait que je vais analyser on aura la découverte du cadavre de Camille à la morgue par Laurent ,ce texte est descriptif et le point de vue de Laurent est interne.
L'enjeu pour nous est de savoir quelle vision des personnages cet extrait donne t-il aux lecteurs ?
Pour répondre à cette problématique il conviendra tout d'abord de voir comment apparaît le cadavre de Camille puis dans un second temps la représentation de Laurent.
D'emblée, nous pouvons remarquer que la représentation de camille fait naître le dégout, on constate une description péjorative du cadavre, l'auteur s'appui sur le champs lexical de la saleté : « teinte jaunâtre et boueuse »l.10 « un bout de langue noirâtre »l.12, on peut trouver aussi le champs lexical de la putréfaction : « légèrement tumifiée »l.10, « globe blafard des yeux »l.11, « un bout de langue noirâtre »l.12, « tannée et étirée »l.12, « le corps semblait un tas de chairs dissoutes »l.13, « les clavicules perçaient la peau des épaules »l.14, « le flanc gauche, crevé, ouvert »l.15, « le torse pourissait »l.16, « plaquées de taches immondes »l.17, ensuite l'auteur introduit un champ lexical de la pitié donc une description méliorative : « sa victime »l.3, « il avait souffert horriblement »l.14, « un air étriqué,une allure maigre et pauvre »l.19, « il faisait un tout petit tas »l.19, « un employé à douze cent francs » ;« bête et maladif » ;«Ce pauvre corps »l.20, « grelottait sur la dalle froide »l.21.
A l'issue de cette analyse, on constate en effet que la vision des personnages dans le texte est en partie péjorative pour les lecteurs grâce aux champs lexicaux car l'auteur nous décris parfaitement le corps, comme le champ lexical de la saleté, de la putréfaction qui fait naitre le degout, mais aussi le champ lexical de la pitié qui ramène donc à une description méliorative.
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