Erasme et l'Humanisme

Erasme et l’humanisme

Nous allons diviser notre présentation en deux grandes questions : qu’est-ce que l’humanisme au XVIème siècle qui vous sera présentée par Chloé et ensuite je vous parlerai d’Erasme et de son rapport à celui-ci.

1. Qu’est-ce que l’humanisme au XVIème siècle 

• Tout d’abord l’humanisme est un courant de pensée caractérisé par une fois dans la nature humaine. L’humanisme place l’homme et son épanouissement au centre de ses préoccupations et de ses réflexions.
• Son origine remonte au 12-s et aux savants universitaires français et italiens qui étaient des spécialistes de question philosophique.
• Au cours des 13- et 14-s, un intérêt se développe pour le message de ces auteurs antiques.
• C’est en Italie que vont se faire les premières manifestations.
• L’humanisme va toucher énormément de domaines tels que le théâtre avec W. Shakespeare qui exprime l’humanisme le plus vaste et le plus complet, les maths, la peinture, la littérature, la médecine, la science politiques, l’astronomie, la cartographie et encore bien d’autres.
• Beaucoup de découvertes vont être réalisée comme l’imprimerie qui permet une plus large vision d’idée par l’impression en plus grand nombre des livres, les universités qui vont développer l’intelligence et l’esprit critiques, le microscope qui donne accès à l’infiniment petit et les méridiens qui permettent de naviguer d’un point A à un point B plus rapidement.
• Les humanistes prônent le retour aux sources et aux livres anciens (gréco-latins).
• Pendant des siècles, l’Occident ne connaît que le texte de la Bible qu’à travers la Vulgate traduction latine faite par Saint Jérôme.
• Les principaux auteurs de l’Humanisme sont Montaigne, Erasme, Rabelais, Du Bellay et Thomas More.
• Ils touchent aux questions religieuses et abordent la critique des écritures.
• Ils vont énormément critiquer les abus des Rois et de l’Eglise.
• Ils ont une éducation basée sur l’expérimentation.
• Ils prônent l’évangélisme, le libre-arbitre qui consiste à juger par soi-même, ce que l’Eglise n’accepte pas et l’utopie sachant la réalité qui est tout autre. Pour eux, la société doit être basée sur l’harmonie entre l’Homme et la nature, l’amour du peuple, la liberté de chacun, le pacifisme rejet de la violence, l’égalité et la fraternité.

1. Erasme de Rotterdam

Erasme de Rotterdam, surnommé Prince des Humaniste et Précepteur de l’Europe, est un homme intelligent et très important pour l’avancée de l’humanisme.

Il va voyager énormément le long de sa vie, ce qui lui permettra d’être connu des rois et des savants européens avec lesquels il entretiendra une correspondance. Il va fortement influencer Luther et d’autres réformateurs. Il devient même en 1516 conseiller à la cour de Bourgogne.

C’est son passage à l’école des frères de la Vie commune de Deventer qui va lui donner cette envie de connaissance. Ils trouvent alors les ouvrages qui l’inspirent le plus dans la bibliothèque de Steyr. Il crée le collège des 3 langues à Louvain.

Il s’inscrit ensuite dans la lignée des savants qui cherchent le meilleur « texte source ».

Erasme se définit comme défenseur de l’élégance latine, réformateur des traditions chrétiennes et pédagogue ; il va écrire plusieurs traités scolaires.

Ses idées principales sont la violence, l’enseignement et la tolérance. Il rejette les théologies scolastiques des universités. Philosophie développées et enseignées au Moyen-Age. Enseignement fondé sur les concepts grammaticaux, logique et ontologique issus d’Aristote ainsi  que  toutes  sortes  de  pratiques ecclésiastiques  comme  le  marchandage (négociation pour obtenir des bénéfices, des intérêts qui peuvent sembler immoraux) des indulgences,  le  monachisme dévoyé (Le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d'un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde) et le clergé sécularisé.                                                                                      Il est partisan de l’unité de l’Eglise et non de sa séparation.                                                       Cependant, il voit l’humanisme comme autorité des classiques, retour aux sources (ad fontes), retour à la latine et nouvelle traduction de la bible.                                                                                                          Erasme met l’accent sur la dimension éthique et spirituelle de la religion chrétienne à se renouveler en revenant à ses sources.