Eric vuillard congo
Fiche : Eric vuillard congo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar asmaimane_91 • 24 Décembre 2021 • Fiche • 683 Mots (3 Pages) • 462 Vues
INTRODUCTION
Les évènements historiques ont pu être racontées et expliquées de différentes manières notamment par des textes historiques mais également à travers des récits fictifs. C’est ce dont Eric Vuillard à chercher à réaliser à travers son œuvre littéraire intitulé Congo. Eric Vuillard est un auteur Lyonnais des temps modernes cherchant à faire vivre les évènements violent de l’histoire à travers ses fictions. Il a réalisé une dizaine d’œuvres littéraires mais celle étudié ici est Congo, publié en 2012, traitant de la colonisation de l’Afrique. Il nous entraîne dans la conférence de Berlin en 1884 dans laquelle l’Europe se partage l’Afrique. Le roi Belge Leopold II s’est offert le Congo et en fut propriétaire durant 23 ans, laissant la possibilité aux Etats européens de commettre d’horribles actes auprès de la population congolaise au nom de leur roi. Mais en quoi ce texte représente-t-il un point de vue original singulier de la colonisation ? Trois mouvements seront exprimé. Dans un premier temps sera exprimé la dimension métaphorique qu’use Eric Vuillard de la ligne 1 à la ligne 6. Ensuite, durant ce deuxième mouvement, sera exprimé la concrétisation de la menace de la ligne 6 à la ligne 12. Enfin, lors de ce troisième mouvement sera exprimé
MOUVEMENT I
Tout d’abord, Eric Vuillard nous plonge dans sa fiction avec ce champ lexical de chronologie. Il emploi l’adverbe « depuis » au début même de l’extrait ce qui nous permet de voyager dans le temps jusqu’à la période précise où la colonisation à démarrer, c’est à dire des siècles avant la période du récit. Il a poursuivi son propos en utilisant la locution adverbiale « à présent » exprimant la période durant laquelle l’histoire se déroule, c’est à dire durant le XIXème siècle. Eric Vuillard va par la suite dessiner la menace de la colonisation avec une dimension métaphorique à travers le champ lexical de la géographie. Il va utiliser la figure de style de la personnification notamment de la ligne 3 à la ligne 4 : « On avait beau vivre au-delà des rapides, une rumeur remontait le cours du fleuve ». En effet la rumeur ne remonte pas réellement le fleuve. En revanche cette personnification exprime que très rapidement de nombreuses personnes ont compris que les européens vont bientôt coloniser leur pays. La suite du paragraphe est marqué par une deuxième personnification de la ligne 5 à la ligne 6 : « Les roseaux agités par le vent semblaient ne rien savoir, le monde était un être ténébreux derrière un masque de lumière ». Cette personnification accentue cette inconscience du peuple à travers les éléments naturels notamment les roseaux représentant la population congolaise, le monde correspondant à l’Afrique ainsi que l’être ténébreux évoquant les actes monstrueux réalisés par la suite par les européens.
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