Commentaire Eric Weil

ire, si l'homme s'éteint l'histoire s'éteindra donc avec lui. Cependant, il prend s'interroge sur la manière par laquelle l'espèce humaine s'éteindrait, il évoque deux possibilités : l'une étant la nature humaine à travers son côté destructeur et violent. L'autre étant les éléments naturels, sans toutefois que l’homme en soit responsable, l'homme n'étant que passif de ces événements, ne pouvant agir pour éviter sa propre disparition. Weil inclus donc dans l'histoire, l'aspect imprévisible des choses, et ne considère pas l'humanité comme immortelle et permanente. L'histoire est pour lui un lent processus en perpétuelle évolution.

Dans la seconde phrase, il nous confirme que, sans l'homme, il ne peut y avoir « histoire », on ne peut parler d'histoire, seulement s'il y a existence de l'homme. Vient ensuite la considération d'une espèce unique, qui elle seule peut avoir une histoire, dans le sens où elle se souvient de son passé, s'inscrit dans une chronologie, et à conscience que son passé influe sur son action présente, qui elle même influera donc sur le futur. L'homme n'a pas seulement conscience de ce qu'il est, il considère son environnement qu'est la faune, la flore, la terre, mais aussi le cosmos. Selon Weil, cela fait de l'homme un être unique, qui ne peut partager les mêmes caractéristiques avec une autre espèce. Il est le seul à se souvenir, notamment de ses ancêtres et de ce qu'ils ont accomplis tout au long de leur existence. L'homme est le seul à pouvoir s'inscrire dans un processus d'évolution dans lequel, passé, présent et futur sont considérés.