Khole Anglais

Texte fr

Il y a un an, Harvey Weinstein était exposé en tant que prédateur sexuel. Jusque-là, son traitement des femmes n’était pas un secret de polichinelle parmi les publicistes, avocats et journalistes de l’industrie cinématographique. M. Weinstein avait été protégé par une hypothèse tacite selon laquelle, dans certaines situations, des hommes puissants peuvent définir leurs propres règles. Au cours de l’année écoulée, cette hypothèse s’est effacée avec une rapidité bienvenue. Dans tous les domaines de la vie, des hommes puissants ont été chassés, et pas seulement en Amérique. Maintenant, Brett Kavanaugh pourrait se voir refuser une place à la plus haute instance judiciaire américaine après une série d’accusations selon lesquelles il aurait commis des agressions sexuelles il ya plusieurs décennies en tant qu’étudiant. Ce qui a commencé sur le divan de casting a été renvoyé devant la Cour suprême.

C'est un progrès. Et pourtant, le destin du mouvement # MeToo est toujours dans la balance en Amérique, le pays où il a débuté et où il a eu le plus grand effet. Pour voir pourquoi, il suffit de regarder le cas de M. Kavanaugh - qui, comme nous étions à la presse, devait témoigner devant le Comité judiciaire du Sénat avec Christine Blasey Ford, son principal accusateur. La bonne nouvelle est que l'appétit de changement est profond. La mauvaise nouvelle est que la prédation exercée par les hommes sur les femmes risque de devenir un champ de bataille supplémentaire dans les guerres culturelles dévastatrices en Amérique.

Les abus commis par les hommes sont également pris plus au sérieux. M. Weinstein aurait commis des dizaines d'agressions sexuelles, y compris le viol. Le contraste entre sa brutalité et son impunité a sorti le monde de sa complaisance. Cette semaine, Bill Cosby, autrefois l’acteur américain le mieux payé, a été emprisonné pour avoir été un prédateur sexuellement violent. Mais les femmes dans les collèges et les lieux de travail partout en Amérique subissent des sévices qui ne sont pas des viols. Grâce à #MeToo, cela risque davantage d’être puni. La plupart des défenses de M. Kavanaugh se sont concentrées sur son innocence présumée. Il y a 30 ans, ils auraient insisté sur le fait que les ébats d'une femme de 17 ans en état d'ébriété ne causaient rien.

Il est difficile de trouver un équilibre entre l'accusateur et l'accusé. Mme Blasey Ford à le droit d'être entendue, mais M. Kavanaugh également. La réputation de M. Kavanaugh est en jeu, de même que celle de la Cour suprême. En pesant ces revendications concurrentes, le fardeau de la preuve doit être raisonnable. M. Kavanaugh ne fait pas face à un procès qui pourrait lui coûter sa liberté, mais passe un entretien d'embauche. Le niveau de preuve doit être inférieur. Ni la cour ni la justice naturelle ne sont servies par la hâte.

Et # MeToo est devenu lié à la partisannerie. Selon un sondage effectué plus tôt cette année par Pew, 39% des femmes républicaines pensent que le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles sont un problème pour les hommes, contre 66% des femmes démocrates; 21% des hommes républicains pensent que c'est un problème auquel on ne croit pas les femmes, comparé à 56% des hommes démocrates. M. Kavanaugh, quelle que soit sa nomination, risque de creuser ce fossé, ne serait-ce que parce que le zèle républicain de précipiter sa confirmation est une preuve supplémentaire que le parti donne la priorité au pouvoir. C'était clair quand il a soutenu M. Trump, en dépit de sa fierté de s'être imposé aux femmes et d'allégations d'inconduite sexuelle par au moins 19 accusateurs. Sous Bill Clinton, également accusé d'agression sexuelle, les démocrates n'étaient pas si différents. Ils offrent maintenant moins de protection.

Si #MeToo en Amérique devient un mouvement réservé aux démocrates, il sera retardé. Certains hommes vont excuser leur comportement au motif que c'est une hystérie attisée par la gauche pour atteindre les républicains. Les questions concernant la preuve, l’équité et la réadaptation deviendront encore plus difficiles à résoudre.

Il faut une décennie ou plus pour que les modèles de comportement social changent. # MeToo a tout juste un an. Il ne s’agit pas tant de sexe que de pouvoir - de la façon dont le pouvoir est distribué et de la responsabilisation des personnes lorsque le pouvoir est maltraité. Inévitablement, par conséquent, # MeToo va se transformer en discussions sur l’absence de femmes âgées dans les entreprises et sur les écarts de revenus moyens entre travailleurs et travailleuses. L'une des protections contre les abus consiste pour les jeunes filles à travailler dans un environnement que d'autres femmes aident à créer et à maintenir.

Les conservateurs déplorent souvent le rôle joué par Hollywood pour saper la moralité. Avec #MeToo, Tinseltown a encouragé par inadvertance un mouvement en faveur de l’égalité. Cela pourrait s’avérer être la force la plus puissante pour un règlement plus juste entre hommes et femmes depuis le suffrage des femmes.

Résumé fr

Le texte étudié explique comment un hashtag tel le #MeToo a pu susciter la colère auprès de la population. Le hashtag vient du réseau social Twitter qui a une ampleur mondiale depuis de nombreuses années. Ce mouvement vient de l’affaire de Harvey Weinstein,un célèbre producteur de films américain, qui fut accusé d’agressions sexuelles. Tout comme lui par la suite de cette affaire de nombreuses sont venus au jour notamment l’affaire accusant Brett Kavanaugh de viol. Grâce au hashtag MeToo de nombreuses femmes ont osé dénoncer les abus sexuels exercés par les hommes dits « puissants ».

M Weinstein serait un vrai prédateur sexuel car il aurait abusé d’une dizaine de femmes au total. Cette affaire touche de plus en plus d’hommes qui n’ont pas peur de se défendre face à ces femmes qu’ils ont détruites. Le hashtag MeToo a ainsi pris une ampleur mondiale grâce à toutes ces femmes qui n’ont pas eu peur de s’affronter face à ces hommes qui sont si connus et pensés irréprochables. Ainsi cela a fait apparaître un vrai scandale mondial.

Bien que cette affaire soit un aspect de scoop de personnalités il y a derrière une vraie histoire de politique. D’après de nombreux sondages le mouvement serait réservé aux démocrates. De plus bien que ce mouvement mette le point sur toutes ces accusations de viol, il y a réellement un vrai  problème de société. Ainsi cette histoire va servir d’exemple pour les autres injustices dans le monde dont les inégalités de sexe par exemple. C’est ainsi que nous pouvons nous demander comment vont aboutir toutes ces histoires qui opposent les femmes n’ayant pas peur de faire face à ces hommes populaires qui ont une réputation à gardée.

        Commentaire de texte :

Depuis longtemps les inégalités hommes-femmes existent, dans certaines civilisations plus que d'en d'autres. Souvent l’homme est plus favorisé que la femme, elle n’a que peu de droits et est "soumise" à l’homme. Comme nous pouvons le constater dans les anciens films ou publicités, la femme se trouve à la maison, elle s’occupe des enfants et prépare l’arrivée de l’homme qui travaille.

De nos jours, en France, ces inégalités hommes-femmes existent toujours, bien qu’elles soient moins présentes. La femme n’a pas les mêmes avantages que l’homme car elle est par exemple, peu représentée dans la politique en France ou dans les postes à responsabilités.

Les inégalités continuent à persister malgré de nombreuses lois votées aux cours des années.

Nous allons voir pourquoi les inégalités hommes-femmes persistent.

Dans un premier temps nous parlerons des inégalités présentes aujourd’hui, puis nous évoquerons les stéréotypes et préjugés dus à l’éducation et à la société d’aujourd’hui pour finir par la socialisation depuis la naissance.

1. Les Inégalités en France

Malgré l’amélioration de la situation des femmes dans notre société quia évolué au cours du XXème siècle elle n’est toujours pas égale à celle des hommes. Elles ont acquis des droits durant le dernier centenaire qu’elles auraient du avoir depuis longtemps comme le droit de voter et d’accéder à tous les métiers par exemple. Malgré tous ces progrès, il reste encore des inégalités.