L'abesse de Castro, Stendhal
Commentaire de texte : L'abesse de Castro, Stendhal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mariebertho • 10 Juin 2017 • Commentaire de texte • 1 375 Mots (6 Pages) • 1 529 Vues
L’Abbesse de Castro, Stendhal
Explication du texte
L’histoire débute dans les années 1550. Hélène, issue de la grande famille des Campireali tombe amoureuse d’un brigand, Jules Branciforte. A cause de leur forte différence de statut social, la famille de la jeune fille –surout le père et le frère- n’accepte pas cette relation. Jules parvient tout de même à lui donner un bouquet de fleurs avant de disparaitre. Une guerre éclate entre deux grandes familles à quelques kilomètres de Rome : Jules et ses amis soutiennent les Colonna, tandis que les Campreali, famille de sa bien-aimée, soutiennent l’adversaire. Au cours de la bataille, Jules est contraint, pour sa propre survie, de tuer le frère d’Hélène, Fabio Campireali. Au moment même, Hélène est transférée dans un couvent. Jules, l’apprenant, demande alors à son protecteur, le prince de Colonna pour se rendre au couvent, voir sa bien-aimée. Il tente d’organiser un enlèvement, mais il est gravement blessé et est rapatrié en Espagne. Hélène, qui parvient à s’échapper pour aller parler au prince de Colonna apprend que Jules est mort et retourne au couvent, désespérée. Là-bas, elle rencontre un évêque dont elle tombera enceinte. Leur histoire sera révélée et tous deux devront accepter leur jugement. Au dernier moment, Hélène apprend que Jules est en vie. Elle lui écrit une lettre. Jules l’intercepte, et, inquiet, se rend vite dans la chambre de sa bien-aimée. Elle s’est poignardée.
L’auteur indique au début du roman que son idée a germé après avoir entendu l’histoire d’une abbesse qui serait tombée enceinte. Il a totalement inventé l’amour avec Jules Branciforte.
Etude du 1er Extrait
- Le mélodrame nous a montré si souvent → Stendhal expose thèse selon laquelle la société italienne du seizième siècle est mieux échafaudée que la société française du même temps.
- défunte république → nonsense puisque les républiques n’existaient pas au moyen âge. Stendhal emploie ce terme pour montrer la relève à l’ancien régime.
- Tels furent les Polentini de Ravenne, les Manfredi de Faenza, […] → énumération de noms de familles qui devinrent les maîtres de certaines grandes villes d’Italies pendant les temps modernes.
- la peur tourmentait ces petits tyrans → rabaissement des tyrans par l’appellation « petits », qui est un adjectif, dans l’optique de mettre en évidence qu’ils ne contrôlaient qu’une ville chacun, et que la population se faisait contrôler par une seule et unique famille.
- Considérez → Stendhal prend à témoin le lecteur pour mieux lui expliquer le fond de sa pensée.
- du temps de Mme de Sévigné → anachronisme ; Stendhal parle du seizième siècle et introduit Mme de Sévigné dans sa thèse alors qu’elle est née un siècle plus tard.
- les rois protégèrent la vanité → personnification de la vanité : les rois la protègent comme s’il s’agissait d’un être humain.
- l’empire des rubans → l’auteur a placé là une hyperbole, voulant signifier que la coquetterie prenait une grande place dans la société française au seizième siècle.
- idole de son temps → Stendhal considère Pétrarque comme l’idole de son temps.
- voilà pourquoi → l’auteur expose sa conclusion de pourquoi l’Italie était différente de la France au seizième siècle. Pourquoi elle lui était supérieure
Etude du 2e Extrait
- Encore de nos jours → référence au passé. L’auteur pense à décrire qu’il parle d’une période révolue. Il se place en tant qu’historien en relatant les faits qui vont suivre.
- parcourue jadis → utilisation de l’adverbe jadis pour mettre en valeur l’époque du roman. Il vieillit aussi
- Toutefois ses ruines existent encore → adverbe « toutefois » montrant que même si ce type de civilisation n’existe plus, les ruines peuvent témoigner de ce passé.
- séparée du lac par un rideau de rochers → métonymie qui symbolise un rempart entre le lac et la ville
- Albe, la mère de Rome → personnification de la ville Albe, comme si elle avait réellement donné naissance à Rome.
- la verdure noire et profonde de la forêt […] qui couronne de toutes parts la montagne → hypallage, l’auteur donne aux arbres le pouvoir que possède une couronne.
- lorsque florissait, dans les premiers rangs de la noblesse, la puissante famille Campireali → réification de la famille Campireali, les transformant de ce fait en fleur.
- dont nous allons raconter les malheurs → prédiction qui annonce que la famille en question connaîtra un certain nombre de malheurs, dont les lecteurs vont être témoins.
- j’ai osé reproduire → il se considère, en quelques sortes joueur d’avoir bravé ses interdits, et de reproduire une histoire des auteurs qu’il admire
- je sollicite → appel au lecteur ; il rompt le fil pour s’adresser directement au lecteur et de lui demander de lire son récit sans le critiquer par rapport à aux versions originales.
Etude du 3e Extrait
- qui ose s’attaquer à votre fenêtre → litote ; Jules ne veut pas seulement escalader la fenêtre de laj= jeune femme, il veut aussi rentrer dans sa maison
- ton père est furieux et te tuera peut-être → euphémisme ; la mère d’Hélène prononce cette phrase avec légèreté, comme si ça n’était rien de mourir.
- ce qui frappa Hélène → utilisation du verbe au figuré ; l’auteur montre ainsi qu’Hélène ne reste pas indemne de ce qu’elle vient de voir.
- pâle comme un spectre → comparaison qui montre le père d’Hélène comme étant exténué.
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