La brousse de Ray Bradbury : les dangers de la science
Commentaire d'oeuvre : La brousse de Ray Bradbury : les dangers de la science. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar SA20 • 20 Juillet 2020 • Commentaire d'oeuvre • 598 Mots (3 Pages) • 4 756 Vues
Les dangers de la science présentée dans la nouvelle La Brousse du recueil de nouvelles l’homme illustré de RAY Bradbury
La nouvelle « La Brousse » est une nouvelle de science-fiction qui fait partie d’un recueil de dix-huit nouvelles rassemblées sous le titre « L’homme illustré » écrite par Ray Bradbury et publiée pour la première fois aux États-Unis en 1951. Le prétexte de ces nouvelles est la rencontre entre le narrateur et « l’homme illustré ». Ce dernier est un employé de cirque dont le corps a été entièrement tatoué par une vielle femme qui prétend pourvoir lire l’avenir. Ainsi, pour chaque nouvelle, l’un de ces tatouages prémonitoires prend vie. Cette nouvelle traite plus précisément du progrès technologique et scientifique au sein d’une maison et critique ses dérives. En effet dans cette nouvelle, la famille Hadley vit dans une « Demeure de la Vie Heureuse », un logement qui offre un confort « high tech » poussé au paroxysme. Mais parents et enfants finissent par devenir complètement dépendants de ces technologies qui les assistent au quotidien, jusqu’à ce que les parents se rendent compte de ses dangers. Mais il est déjà trop tard ...
Toute la domotique et les appareils ménagers sont autonomes et prennent soin de toute la famille, si bien que les parents se retrouve dans un désœuvrement total. La maison tout entière revêt le rôle de mère, épouse, et gouvernante. La mère se sent incapable de rivaliser avec cette maison et perd totalement confiance en elle, tandis que le père, anxieux de ces dérives, sombre dans diverses addictions. La technologie rend ainsi les parents complètement démissionnaires.
De leur côté, les enfants gâtés par leurs parents, ont reçu en cadeau une salle de jeux. Cette salle de jeux capte les émanations télépathiques des enfants et crée un monde imaginaire virtuel mais hyperréaliste pour satisfaire leur moindre désir. L’un des buts premiers de cette salle de jeux était de permettre d’analyser les pensées des enfants pour les aider à mieux grandir. Mais au final Peter et Wendy, délaissés par leurs parents, s’y réfugient pour fantasmer, en boucle, des jeux cruels où leurs parents sont leurs proies. Tant et si bien qu’ils en deviennent psychologiquement malades, et pour le psychologue David Mc Clean, seule la privation de ces jeux assortie une thérapie d’un an pourra les sauver de leur folie meurtrière.
Le narrateur nous décrit une famille qui se fait littéralement dévorer par ces nouvelles technologies. Dans un premier temps les parents tombent dans le piège de la dépendance de celles-ci, ce qui a pour conséquence de les détourner de l’éducation de leurs enfants. La salle de jeux s’en charge alors, mais celle-ci, sans intervention humaine, ne fait qu’accentuer leurs névroses, et à force de répéter les mêmes jeux cruels, la salle finit par
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