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La place de la femme dans le théâtre du 17ème siècle

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Par   •  9 Janvier 2022  •  Synthèse  •  971 Mots (4 Pages)  •  614 Vues

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Examen Français décembre 2021

La place de la femme au 17ème siècle dans la tragédie

  • Dans la tragédie, la femme est la cause/le moteur. C’est elle qui enclenche l’histoire et qui empêche au hommes de prendre les décisions rationnelles, si à chaque fois les hommes faisaient les bons choix il n’y aurait pas de problème à confronter. EX : Eve mange le fruit dans le jeu d’Adam, Chimène refuse l’amour de Don Rodrigue et préfère venger son père, Phèdre avoue être amoureuse de Hippolyte. La femme est le moteur de tragédie.  
  • Les femmes jouent pour la première fois des rôles principaux avec des rang sociaux élevés, EX : Phèdre (reine) et Chimène (noble) et l’infante (princesse) et Aricie (princesse)
  • Au contraire dans l’assemblé des femmes et dans le jeu d’Adam elles sont vu comme stupides, benête et niai.
  • Dans la farce du maitre Pathelin
  • Chez Racine l’amour est source de faiblesse, la femme est un être passionné et elle n’est pas assez raisonner que pour lutter contre, elle vie pour l’amour. L’amour l’emporte sur la raison.
  • Chez Corneille la femme est digne elle est passionnée mais fait passer son honneur avant son amour, elle est plus masculine.
  • Phèdre : Phèdre est passionnée, elle abandonne tous ses rôles et ses privilèges pour Hippolyte, aussi elle change constamment d’émotion (amoureuse, apeuré, …). Oenone est passionné par Phèdre (elle en meurt, suicide) parce que c’est sa nourrice sans Phèdre elle n’est plus rien. Aricie tient à sa gloire mais elle finit par accepter de fuir avec Hippolyte, elle est aussi passionnée et amoureuse.
  • Le Cid : Chimène est un homme, elle tient plus à son honneur qu’à son amour pour Rodrigue, cette une femme forte, elle essaye de s’émanciper, c’est une résistante. L’infante voit l’amour comme un sacrifice, elle ne peut aimer Rodrigue car il est de rang inférieur, c’est une conformiste.

Les Caractéristique de la tragédie au travers de Phèdre et Le Cid

  1. Les caractéristiques

  • Pessimisme : l’idéal humain a donc perdu son aspect héroïque mais il est encore rabaissé par la rigueur de la théologie qui s’inspire de Saint Augustin (évêque du Vème prônant la sévérité). Celui-ci enseigne que l’homme, privé des lumières et des secours de Dieu, est livré à lui-même. Il est incapable de trouver la vérité et de juger (esprit), et il est la victime de ses passions qui l’entraînent (cœur). C’est cette vision pessimiste que l’on retrouve dans Phèdre (elle sera soumise aux pulsions de l’instinct).
  • Fatalisme, les personnages appartiennent à leur classe sociale et doivent y rester, le dilemme est couru d’avance, le Jansénisme de Racine lui fait écrire des histoires où le destin du héro est écrit à l’avance.
  • Le respect des 3 unités : temp (dure 24h), lieux (un seul lieu) et action (une seule intrigue). Dans le cid c’est presque respecté, l’action se déroule en 24h, le sujet principal est l’amour menacé entre Chimène et Rodrigue et malheureusement elle se déroule dans plusieurs endroits différents. Par contre dans Phèdre ce n’est pas respecté, il y a 2 intrigues : l’amour et la vengeance de Phèdre et la succession au trône de Thésée. Tout se déroule à Trézène dans une antichambre et l’unité de temp n’est pas respecté car Thésée a dit être partie pendant 6 mois.
  • Les thèmes ne sont pas d’actualité, il vienne du passé, d’autre pays et d’autres origines que celle de la France.
  • Il n’y a que des personnages de haut rang.
  • Les faits doivent être vraisemblable, pas d’extravagance. Même si dans Phèdre il y a un monstre marin a la fin avec un combat épique.
  • Bienséance, on ne montre pas les combats.
  • La catharsis, La tragédie classique prétend remplir une fonction morale, conforme ainsi au principe d’ARISTOTE appelé la catharsis. En montrant les conséquences ultimes et catastrophiques des passions, la tragédie purge l’âme du spectateur de ces mêmes passions et l’incite à ne pas imiter les héros tragiques. Le théâtre rendrait ainsi les hommes meilleurs...

Huis Clos

Existentialisme :

  • L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des doctrines théologiques, philosophiques ou morales. L'existentialisme considère chaque individu comme un être unique maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter.

Personnages

  • Garcin est journaliste politique pacifiste, déserteur
  • Inès est une homosexuelle, elle assume ses actes et est lucide
  • Estelle est superficielle, sans volonté, refuse de mesurer la responsabilité de ses actes (infanticide qui se pose en victime). Mauvaise foi, sans conscience

Philosophie

  • Chaque personnage est le bourreau des deux autres = souffrance (morale) en enfer. Solution proposée par Garcin : le silence 
  • La vie d'un individu = somme de ses actes = c'est la pensée de Sartre et d'Inès = Garcin se dévoile lâche (déserteur mort lâchement). Il avoue l'échec de sa vie, implore l'enfer. La porte de l'enfer s'ouvre mais il ne fuit pas. Il restera lâche à jamais. = chacun est le bourreau et la victime de l'autre. Les personnages sont condamnés à ne pas mentir et à affronter leurs actes. L'homme est son acte.  
  • L’enfer c’est les autres = l’enfer c’est la façon dont les autres nous perçoivent, Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes, Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans.

Ce n'est pas une tragédie traditionnelle

  • Les personnages sont sans caractère
  • L'intrigue est inexistante
  • Absence d'action. Immobilisme
  • Absence de dénouement
  • Sartre donne une vision tragique de l'existence. Huis-clos est une métaphore de l'existence terrestre. C'est un théâtre moral et de représentation. Le théâtre est lié à la philosophie = c'est un théâtre de l'engagement. 

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