Le Père Goriot
Fiche de lecture : Le Père Goriot. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Charlean2423 • 14 Octobre 2019 • Fiche de lecture • 3 055 Mots (13 Pages) • 636 Vues
Biographie de l’auteur
Honoré Balzac (il ajoute une particule à son nom en 1831) naît à Tours le 20 mai 1799 dans une famille de la petite bourgeoisie provinciale. Il est l’aîné de trois enfants. Après avoir été élevé par une nourrice, puis mis en pension, Balzac étudie au collège Vendôme. Il s’installe à Paris avec sa famille en 1814.
En 1816 il commence à étudier le droit dès 1816. Il devient clerc de notaire mais, après avoir obtenu son diplôme en 1819, il refuse de devenir notaire et commence à écrire. Ses premiers écrits sont publiés sous un pseudonyme et ses œuvres n’ont pas de succès.
En 1828, Balzac tente une carrière d’éditeur, d’imprimeur mais il fait faillite
En 1929 « Les Chouans » est le premier ouvrage signé de son nom. La même année, la « Physiologie du mariage » le fait entrer dans les salons littéraires à la mode, où il rencontre Alexandre Dumas, Victor Hugo... Cette même année, Balzac commence à travailler sur un cycle romanesque qui prendra en 1841 le titre célèbre de « La Comédie Humaine » dans lequel Balzac regroupe 91 de ses oeuvres.
En 1832 Ewelina Hanska, une admiratrice polonaise, lui écrit sa première lettre.
En 1835, Balzac reprend La Chronique de Paris, qui s'écroule quelques mois plus tard.
En 1843, il séjourne à Saint-Pétersbourg pour être près de Mme Hanska : le mari de cette dernière est décédé et Balzac souhaite l’épouser.
En 1848, une fois de plus, Balzac ne parvient pas à entrer à l’Académie française. Il part pour l'Ukraine et se marie avec Mme Hanska en 1850. La même année le couple revient à Paris où Balzac meurt quelques mois plus tard : le 18 août 1850.
Résumé du livre
PARTIE 1 Une pension bourgeoise – automne 1819
Le récit débute à la fin de l’année 1819, dans la Maison-Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geneviève, au cœur du Quartier Latin à Paris. Il s’agit d’une pension où vivent madame Vauquer, la propriétaire et ses 7 pensionnaires :
Mademoiselle Michonneau, une vieille fille
Monsieur Poiret, un ancien employé qui la suit partout.
Victorine Taillefer, une jeune fille déshéritée par son père
Madame Couture, une parente éloignée qui lui sert de mère
Le mystérieux monsieur Vautrin
Le Marquis Eugène de Rastignac, un étudiant pauvre, fils d’une famille noble.
Le père Goriot : le plus ancien pensionnaire.
La Maison Vauquer accueille également environ 10 pensionnaires externes (uniquement pour dîner – 30 Francs par mois).
Madame Vauquer a environ 55 ans. Son nom de jeune fille : Conflans.
Le père Goriot s’appelle Jean Joachim Goriot. Il était vermicellier (= fabricant de pâtes, de vermicelles et d’amidon) et a fait fortune pendant la Révolution. Il vit dans cette pension depuis 1813. Il a 69 ans. C’est un bourgeois qui était riche quand il est arrivé et qui a dépensé toute sa fortune au fil de années. Il a deux filles Anastasie (surnommée Nasie par son père) et Delphine (qu’il surnomme Fifine). Au début Mme Vauquer espérait l’épouser. Il était riche et vivait au premier étage de la pension dans le plus bel appartement. En 1819, il vit au dernier étage de la pension (3°) sans chauffage l’hiver. Tout le monde sait que le Père Goriot fait fondre des métaux précieux qu’il revend chez Papa Gobseck (un usurier) … et tout le monde pense qu’il entretient les jeunes femmes qui viennent parfois le voir. Il dit que ce sont ses filles mais personne ne le croit.
Eugène de Rastignac est un étudiant en droit qui s’est installé à Paris. Il vient d’Angoulême. Sa famille noble n’a plus d’argent mais fait des sacrifices pour lui payer ses études de droit à Paris.
La Vicomtesse de Bauséant, la cousine d’Eugène de Rastignac, organise un bal et Eugène de Rastignac va pouvoir y aller sur les recommandations de sa tante Madame de Marcillac. Lors de ce bal, il tombe amoureux de la Comtesse Anastasie de Restaud.
Le lendemain Eugène va chez la Comtesse et fait la connaissance de son amant : le Comte Maxime de Trailles. Lors de sa visite, Eugène voit le Père Goriot qui embrasse Anastasie et quitte ensuite le riche hôtel particulier. Eugène, face à Anastasie et à son mari le Comte de Restaud, essaie d’en savoir plus sur le père Goriot… Le couple se fâche et ne veut plus le recevoir.
Eugène finit par apprendre l’histoire du père Goriot chez sa cousine Mme de Bauséant :
Le Père Goriot est un ancien vermicellier qui a fait fortune durant la Révolution. Veuf, il a consacré toute sa fortune à l’éducation et au mariage de ses 2 filles : la Comtesse Anastasie de Restaud et la Baronne Delphine de Nucingen. Il est maintenant presque ruiné car il a partagé toute sa fortune entre ses deux filles pour qu’elles fassent un beau mariage… Mais chacune de ses filles a un amant :
Anastasie Comte Maxime de Trailles
Delphine Monsieur de Marsay
Etant donné qu’il n’a plus d’argent, aucun de ses gendres ne veut le recevoir. Ils le méprisent. Eugène est triste d’apprendre qu’il est renié par ses propres filles.
La Vicomtesse de Bauséant conseille à Eugène de courtiser Delphine, l’autre fille du père Goriot. C’est une Baronne qui pourra lui permettre d’entrer dans la haute société. Les deux sœurs se jalousent et ont de très mauvaises relations entre elles.
Eugène rentre à la pension, se rapproche du père Goriot. S’il doit entrer dans la haute société il a besoin de nouveaux habits. Il écrit une lettre à sa mère, sa tante et ses deux sœurs pour qu’elles lui envoient 1200 Francs. S’il n’a pas cette somme, il écrit qu’il devra se tuer.
PARTIE 2 L’entrée dans le monde
A la pension, Vautrin parle à Eugène. Il a un plan. Il conseille à Eugène de courtiser et d’épouser Victorine Taillefer. Eugène ne comprend pas car Victorine ne paraît pas riche !
Mais Vautrin explique qu’il suffit de tuer son frère (un ami de Vautrin s’en chargerait) pour que Victorine hérite de toute la fortune de son père qui est un riche banquier. Vautrin lui demande, si ce plan se réalise, une commission de 200 000 Francs ! Eugène refuse cette terrible proposition.
Eugène va courtiser Delphine ; le Père Goriot lui dit qu’il pourra la voir au bal organisé par la Maréchale de Carigliano dans une semaine. Le père Goriot encourage Eugène à se rapprocher de sa fille.
Eugène se rapproche beaucoup du père Goriot. Il a vraiment de l’affection pour lui et invente même de belles choses que sa fille Delphine aurait pu dire de lui, juste pour rendre le vieil homme heureux.
Eugène va au théâtre italien avec sa cousine Madame de Bauséant. Là, le Marquis d’Adjuda Pinto (amant de sa cousine) lui présente Delphine.
Un soir, Eugène va voir Delphine chez elle. Elle est seule et triste. Elle se confie. Son mari la trompe avec une danseuse de l’Opéra à qui il donne 6 000 Francs par mois. Il prend d’ailleurs cette somme sur la fortune de Delphine. Elle ne peut pas disposer de son argent. Elle dit qu’elle aime son père et qu’elle regrette que son mari le Baron ait mis le vieil homme à l’écart.
Eugène veut aider Delphine. Cette dernière l’invite à dîner le lendemain. Avant le dîner, Delphine de Nucingen demande à Eugène de Rastignac de jouer pour elle dans une maison de jeux près du Palais Royal. Il se rend au casino du Palais Royal, il mise 100 Francs à la roulette et en gagne 7 000 ! Il donne 6 000 Francs à Delphine. Il donne les 1000 francs restants au père Goriot. Eugène lui explique la situation de Delphine. Le père Goriot veut aller voir son avoué Derville (sorte de notaire) pour récupérer et placer la fortune de Delphine.
Eugène et Delphine sortent beaucoup. Eugène a besoin d ‘argent et commence à jouer au Whist : jeu de cartes anglais. Il se consacre de moins en moins à ses études de droit et s’endette…
Eugène est désespéré car Delphine, un jour, refuse de le voir. Il rentre à la pension persuadé que Delphine joue avec lui, avec ses sentiments. Victorine Taillefer est amoureuse d’Eugène. Vautrin en profite pour refaire sa proposition à Eugène. Vautrin dit que le lendemain matin le frère de Victorine sera mort, Victorine deviendra riche. Eugène ne refuse pas et commence une conversation sentimentale avec Victorine…
Le père Goriot explique à Eugène pourquoi Delphine a refusé de le voir : Delphine et son père préparent en secret un appartement rue d’Artois depuis 1 mois pour que les deux jeunes gens puissent y vivre. Goriot demande juste à pouvoir vivre à côté d’eux dans une petite chambre au 5° étage. Le père Goriot est content car son avoué lui a dit que Delphine récupèrerait sa dot et qu’elle toucherait aussi des intérêts : 36 000 francs par an.
Delphine offre à Eugène une montre magnifique : une montre Bréguet.
Tout s’arrange pour
...