Lecture linéaire : Les deux rats, le renard et l’œuf de Jean de la Fontaine
Commentaire de texte : Lecture linéaire : Les deux rats, le renard et l’œuf de Jean de la Fontaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar efzezefz • 5 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 1 099 Mots (5 Pages) • 2 410 Vues
Lecture linéaire : Les deux rats, le renard et l’œuf
Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry où son père est maître des eaux et forêts, charge qu’il reprendra à son tour. Il meurt à Paris en 1695. Il s’est essayé à de nombreux genres (contes,odes,théâtre..) et a obtenu la protection de Nicolas Fouquet ou encore de Madame de La Sablière. Mais c’est surtout par ses fables qu’il a marqué la littérature : 1er recueil ( livre 1 à 6 en 1668 ). Notre texte « Les deux rats, le renard et l’œuf », est issu du deuxième recueil publié 10 ans plus tard en (1678-79). Il s’agit de la fin de livre 9. Cette fable termine le disocurs à Madame de La Sablière, suite à la théorie des « animaux-machines » de Descartes, qui consiste à croire que les animaux n’ont pas d’âme et ne peuvent pas penser, Jean de La Fontaine intervient et contredit par cette fable. C’est ce que nous allons voir. Je vais vous lire notre passage ; LECTURE
Le projet de lecture vise à nous demander comment le fabuliste défend-il sa thèse selon laquelle les animaux sont dotés d’une intelligence ?
Ce passage est articulé en trois mouvements :
Jean de La Fontaine (1621-1695)
« La laitière et le pot au lait » (livre 7 fable 9) Fables (1668-1678-9)
Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry où son père est maître des eaux et forêts, charge qu’il reprendra à son tour. Il meurt à Paris en 1695. Il s’est essayé à de nombreux genres (contes,odes,théâtre..) et a obtenu la protection de Nicolas Fouquet ou encore de Madame de La Sablière. Mais c’est surtout par ses fables qu’il a marqué la littérature : 1er recueil ( livre 1 à 6 en 1668 ). Notre texte « La laitière et le pot au lait », est issu du deuxième recueil publié 10 ans plus tard en (1678-79). Il s’agit de la 9ème fable du livre 7. Cette fable met en scène la mésaventure d’une jeune laitière emportée par sa rêverie et qui verra à quel point le retour à la réalité peut être brutal.
Je vais vous lire notre passage ; LECTURE
Le projet de lecture vise à nous demander comment cette fable met en avant le pouvoir de l’imagination.
Le mouvement du texte s’articule en trois mouvements
V (1-21) : Un personnage sujet au délire et à l’imagination
V (22-29) : Le retour à la réalité brutal
V (30-43) : Une longue moralité
1er mouvement : Le personnage sujet au délire et à l’imagination
V1- 3 : Le narrateur donne le cadre du récit, la situation, le personnage « Perette » et son action. Le personnage a une connotation campagnarde « Elle se rend à la ville » « pot au lait ». Perrette semble se soucier du « pot au lait » comme on le voit avec « coussinet », le narrateur place le lecteur dans une sorte d’imaginaire « prétendait arriver sans encombre », La Fontaine nous plonge ici dans une sorte de prétemption, cette attente ne sera pas accomplie. Le lecteur suit alors le récit avec une gaieté qui va être déçue.
V4-6 La Fontaine nous présente ce personnage avec le champ lexical de la minutions. « légère, court, agile, simple, plat », La Fontaine nous présente une belle fille pour mettre en avant les pouvoirs de l’imagination.
V7-10 : Le narrateur qui était externe devient interne en rentrant dans les pensées de la laitière. LA Fontaine emploi le déterminant possessif « notre » et crée une complicité avec le lecteur. « Tout le prix de son lait, en employait l’argent », cet alexandrin régulier contient tout le jeu de substitution de Perette entre une marchandise et l’argent « lait / argent, on constate le champ lexical de l’argent « prix, argent, acheter, coutera ». On rentre ensuite dans ce jeu de substitution commerciale entre la marchandise
...