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Lettre persanes de Montesquieu.

Commentaire de texte : Lettre persanes de Montesquieu.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  995 Mots (4 Pages)  •  1 554 Vues

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        montesquieu est un auteur très important du siècle des lumières qui se caractérise par le désir des penseurs, des écrivains, des scientifiques d'inciter le public à la réflexion et de partager leur connaissances. Les Lettres Persanes est la première œuvre que Montesquieu publie mais dont il admettra en être l'auteur beaucoup plus tard en 1754. Dans ce roman épistolaire, Montesquieu mets en scène deux persans qui voyagent en Europe et dont l’œil neuf permet de critiquer la société français et ses défauts. L'extrait que nous étudions est la lettre 46 dans laquelle Usbek écrit à Rhedi depuis Venise. Il lui parle des gens qu'il voit se quereller sans cesse pour savoir comment être les meilleurs chrétiens pour plaire à Dieu. Montesquieu exprime son avis face à cela et met en scène un homme qui prie et qui s'adresse à Dieu pour lui exprimer son désarroi face à toutes ces règles.

Comment est-ce que Montesquieu parvient à critiquer les conflits de religion dans cette lettre?

  1. Exposé théorique démontrant l’incohérence humaine
  1. Structure rigoureuse de la lettre
  2. Démonstration sans faille
  1. Illustration de cette incohérence à travers une anecdote.
  1. Prière
  2. Anecdote

I) 1)

Dans cette lettre il y a une absence d'une voix narrative, le roman se ramène au seul échange épistolaire.

Répétition de l'adjectif « meilleur » suivie par une énumération

« non seulement ils ne sont pas les meilleurs chretiens, mais même les meilleures citoyens » l.3

 Introduction qui dénonce la contradiction du comportement humain et pose les bases d’un comportement vraiment religieux l.1 à 5. D'après Montesquieu ces hommes sont d'abord loin d'être de bons chrétiens mais en plus de ça ce ne sont même pas de bons citoyens modèle. Montesquieu critique ici ces personnes qui se disputent sur des juger où ils sont eux même loin d'être bien placé pour critiquer ce genre de chose. L'écrivain nous explique ici que d'après lui, avant tout et dans toutes les religions c'est avant « l'observation des lois, l'amour des hommes, la pitié envers les parents » l.4-5 qui sont recherchés plus, ainsi, chaque religion nous demande d'agir en tant que bon croyant en se conduisant comme un citoyen exemplaire.

  •  

Répétition des connecteurs logiques

« mais » l.1 ; « non seulement » l.3 ; « mais » l.3 ; « car » l.4 ; « en effet » l.6 ; « mais » l .7 ; « car » l.8 ; « par là » l.13

L’ensemble du développement est articulé avec de nombreux connecteurs logiques. Cela structure le développement et ainsi les idées sont exposés clairement ce qui facilite l'argumentation.

 Usbeck utilise toutes les ressources de l’argumentation. L’ensemble est rédigé de manière très didactique : affirmations péremptoire, répétitions fréquentes identiques, tel que les connecteurs logiques, ou explicatives comme avec l'idée de l'homme citoyen.

  1. 2)

Antiphrase de deux hyperbole

« sans fin » l.1 / «  à qui l'observera le moins » l.2

Constat de l’absurdité du comportement ordinaire. Il y a donc contradiction entre les paroles et les actes.  Cela témoigne de l'ironie que Montesquieu fait preuve.  Il insiste sur le fait que c'est les hommes qui en savent le moins qui remettent le plus en question la religion.

Rappel solennel, avec un rythme ternaire, de la religion par l'expression du fondement de la religion en trois préceptes universels (sont toujours les actes premiers de religion, pst de valeur générale)

l’observation des lois, l’amour pour les hommes, la pitié envers les parents.

Ainsi comme un citoyen

 

procédé

citer

Interprétation

question rhétorique

«le premier objet religieux ne doit-il pas être plaire à la divinité, qui a établi la religion qu'il professe ? »l. 7-9

Justification introduite par une question rhétorique et qui repose sur un syllogisme Dieu aime les hommes, donc tout homme qui dit aimer dieu doit aimer les hommes. D'après Montesquieu, la chose que chaque croyant devrait recherché serait de plaire à la divinité qui a établit la religion auquel on croit. Cette question rhétorique est suivi par une sorte de réponse, conseil, c'est que le croyant devrait « observer les règles de la société et les devoirs de l'humanité » ainsi agir comme un citoyen comme il le montrait plus haut. Il considère que Dieu aime les Hommes et que pour lui plaire on se doit aussi d'aimer les hommes, et non de se « disputer sans fin sur la religion ». les rites n’ont aucune importance.

Hyperbole

« un homme faisait tous les jours à Dieu cette prière»

Cet homme est représente comme relativement impliqué dans la religion, en autre car il prit tous les jours, cependant nous allons voir que cette hyperbole va faire insister sur le désarroi de cet homme face aux querelles incessante à propos de la religion, il ne sait comment plaire à Dieu à cause de cela et ainsi lui prie tous les jours afin de comprendre.

Oppose Dieu à un homme

« je voudrai vous servir dans votre volonté mais chaque homme (…) veut que je vous serve à la sienne »l.14-15

L'homme raconte ici qu'il cherche à plaire à Dieu mais que lorsqu'il va consulter des hommes pour demander de l'aide pour servir  Dieu, il ne fait que de lui dire comment lui plaire à lui et non à Dieu. Les hommes apparaissent ici ainsi comme des manipulateurs égoïstes poussant chacun à suivre ses ordres sous prétexte de servir Dieu alors que en réalité ce n'est pas du tout le cas. Montesquieu critique ici l'église d'autrefois qui était favorisée et qui persécutait tous les hommes qui ne croyaient ou qui ne les servaient pas.

Répétition négation « je ne sais pas »

l.16

L'homme est perdu, « l'un dit » « l'autre veut » « l'autre exige ». Chaque homme veut imposer son autorité et ses croyances à l'autre, certains même l' « exige ». L'homme est littéralement perdu parmi toutes ces religions et croyances, entre prier debout, assis, entre la langue qu'il doit ou pas parler.

Insistance de la négation

« Ce n'est pas tout » 

Il ajoute que « Ce n'est pas tout », il est accablé par tant de restrictions contradictoires.

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