Manon Lescaut, la liberté des personnages en marge

Fiche Manon Lescaut

Les personnages en marge dans manon lescaut sont t’il libre ? construisent-ils leur destin en façonnant leur perso

ou sont-ils jouet du destin ?

°Ils détachent leur rôle dans la société et façonne leur perso en refusant les règles

°Cache qui ils sont et articuler leurs actions derrière un masque et mentent pour construire leur destin

°Jouent la carte de l’hypocrisie pour vivre une expérience en marge en étant comédien et jouant des

rôles/échappe normes de la société

°Ethos construit selon les situations : personnes entourées être le héros tentent de contrôler leur existence

Le plaisir que l'on prend à lire ML ne résulte- t-il que de la mise en scène des personnages marginaux dans le

roman?

I-En effet, ML est un roman qui procure du plaisir grâce à la présence de ses personnages

marginaux

● Ils.ne s'embarrassent pas des bonnes moeurs. Et osent vivre différemment et réussissent à

s'émanciper d'une certaine morale. Manon refuse d'être une paysanne et DG vie avec elle sans se

marier. Ils ont le courage de repousser leurs supérieurs.

=tient tête à son père avant de prendre la décision de s'échapper en amérique

● Ce sont des personnages marginaux. Ils sont exotiques et nous permettent de vivre une multitude

d'histoires qui ne nous arriveront surement jamais. Cela nous permet de voyager au travers leur

vie atypique.

= cercle de jeux, déguisement de manon pour sortir de l'hôpital, prison de DG

● Vivent des péripéties spectaculaires et se retrouvent dans des situations extra-ordinaires. Et le

topos de ce roman est l'aventure

=fuite en pleine nuit

II- Cependant le plaisir du lecteur est procuré par d'autre facteurs contenue dans l'oeuvre en

dehors de ses perso en marge

● La structure du roman s'apparente à une confession de DG au lecteur car la narration est à la 1°

PS. Il s'adresse à Renoncourt qui est un représentant du lecteur. Cette proximité est créée grâce à

ce récit cadre.

● Les héros sont en action perpétuelle et les péripéties sont multiples et rocambolesques qui

s'enchaînent dans une construction interne. Il y a une absence de description qui rythme la lecture

et incite à lire.= lors de la fuite de Manon, frère lescaut et des grieux de la maison de M de G/ les

amants qui consomment leur amour sans mariage et s’enfuit ensemble le soir de leur rencontre/

futur à valeur prophétique qui annonce la suite de leurs malheurs.

III- Finalement, le plaisir du lecteur tient aux réflexions et à la dimension didactique de ML.

● Apprend plus sur la nature humaine car ils éprouvent des sensations traditionnelles et universelles.

Ils sont à la quête du bonheur or ils ont des objectifs qui diffèrent, M est heureuse au travers les

plaisirs tandis que DG est comblé grâce à l’amour. Ainsi en lisant ML on progresse

intellectuellement.

Un spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle a écrit que Manon Lescaut, de l'abbé Prévost, est un chef d’oeuvre

d'illusion romanesque ».

En quoi votre lecture du roman vous permet-elle de confirmer ce jugement ?

Le XIXe siècle met à l’honneur le roman réaliste dans lequel tout doit avoir l’air vrai afin que les lecteurs puissent

étudier la nature humaine à travers la littérature. Ambitieux, voire scientifique, de Balzac à Zola, le genre est

néanmoins envisagé comme peu sérieux, et même « frivole » (selon les mots de Diderot dans son Éloge à

Richardson), plus tôt dans l’Histoire littéraire. Pourtant, dès le XVIIIe siècle, un

critique littéraire qui prend connaissance de Manon Lescaut, oeuvre la plus célèbre de l’Abbé Prévost, affirme qu’il

s’agit là d’un “chef d'oeuvre l'illusion romanesque”. En d’autres termes, ce spécialiste constate que la technique de

l’auteur est si réussie que le lecteur oublie que l’ouvrage est avant tout une fiction. Prévost est-il un illusionniste

exceptionnel au point de nous faire oublier que l'oeuvre est une pure invention? Nous constaterons tout d’abord que

Manon Lescaut est un roman qui cherche à imiter le réel mais nous examinerons cependant que, sous certains

aspects, l'oeuvre ne vise pas toujours la vraisemblance.

I) En effet, ML est un roman qui fait oublier au lecteur sa dimension fictive avec brio

● Une oeuvre à coloration autobiographique qui se présente comme un témoignage, le

compte-rendu d’une rencontre (Prévost intègre au départ ce roman dans ses Mémoires, illusion du

point de vue de la construction narrative avec récit-cadre/encadré)

● Un récit qui ménage l’illusion, une quête de réalisme (cadre spatio-temporel réel, noms des

personnages qui possèdent une généalogie, un univers social et historique vraisemblable pour le

XVIIIe siècle)

● Représentation de personnages préoccupés par des questions universelles: identification aisée

du lecteur (désordre amoureux, la douleur ressentie lorsque l’on est trompé, l’amitié, le plaisir et

l’amusement)

II) Cependant, à plusieurs titres, cette opinion sur ML est trop hâtive et elle oublie que ce roman exhibe la

fiction. Il n’est pas toujours question de mimer la réalité

● Des personnages marginaux, peu vraisemblables (criminel, proxénète, prostituée et femme fatale,

jeune chevalier déchu, ami dont la fidélité est sans limite)En definitif forcé de constaté que

régulierement dans le roman, les personnages nous apparaissent comme condamnable.

● Un récit rocambolesque, une narration qui ne se soucie pas toujours d’avoir l’air vraie (trop

d’actions en peu de temps, des événements rocambolesques, la dimension picaresque des

personnages)

● Exhibition de l’artifice dans le roman: la dimension métathéâtrale rappelle que les personnages

sont eux- mêmes des comédiens, des metteurs en scène, qui construisent leur propre fiction

En conclusion

—> Finalement, au-delà de la question de l’illusion romanesque, l’objectif de Prévost est surtout

de

proposer une oeuvre plaisante dont le but est didactique.

EXEMPLE RÉDIGÉ :

Tout d’abord, force est de constater qu’en effet, le roman Manon Lescaut tente de

mimer la réalité, et de faire oublier sa dimension intrinsèquement fictive. D’inspiration

autobiographique, cette oeuvre adopte une démarche proche de celle des romanciers du siècle suivant grâce à un

ancrage dans le réel. Le lecteur peut, par ailleurs, s’identifier aisément aux personnages du roman si l’on considère

en ces derniers leur part d’universalité.

Dans un premier temps, il faut constater que le roman de Prévost est inspiré de faits

réels et qu’il contient une forte coloration autobiographique. Ainsi, l'oeuvre est directement une forme de

retranscription de la vie avant d’être une fiction.