Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731)
Recherche de Documents : Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires. Le premier impliquant la beauté de la jeune fille de façon pure, pouvant être remplacé par jolie, tandis que la seconde aspire plus à penser à la dimension séductrice et charmeuse de la jeune fille. C'est alors qu'elle envoute notre narrateur. En effet celui ci insiste sur son charme par le biais la répétition de l'adjectif charmant tels qu'on le voit à la ligne 7 "charmante" ainsi qu'à la ligne 26 "charmant". Ce passage intègre un regard avant/après de cette rencontre. En effet, le narrateur oppose ici le champs lexical de la timidité avec celui de la passion par les adjectifs "sagesse" (l.10) "retenue" (l.10) "excessivement timide" (l.11) ainsi que "facile à déconcerter" mis en relation avec "enflammé" (l.11) "transport" (l.11) "l'amour" (l.16) "coeur" (l.17) ainsi que "mes désirs" (l.18).
2-Une rencontre hasardeuse
Le narrateur nous présente ici cette rencontre comme totalement imprévu. Celle ci se fait dans la rue, à "l’hôtellerie d’Amiens" (l.5), "le coche d’Arras" (l.5). En effet, il se rendait à l'hôtellerie et comme il le souligne par cet adjectif qualificatif (l.5), il n'avait pas d'autre motif que la "curiosité". C'est alors que son regard fut soudainement attiré par une jeune fille. Par le biais d'un parallélisme des verbes d'isolement, "il en sortit quelques femmes" (l.5) et "il en resta une" (l.6) appuyé par la conjonction de coordination marquant l'opposition "mais" (l.6) on observe l'attention avec laquelle le narrateur à remarquer Manon, lui faisant ressortir un côté unique. C'est alors que tous les autres personnages disparaissent aux yeux du narrateur, son ami ainsi que les autres femmes, ce qui appuie sur une atmosphère romanesque. Cette rencontre est d'emblée axé sur un amour fondé sur la sensualité comme nous le montre l'hyperbole "coup mortel". De plus, les deux protagonistes établissent une première communication passant par le regard, lorsque Des Grieux s'"avançai" (l.12) vers Manon. Le narrateur nous fait par de l'aisance de celle ci dès le premier abord "sans paraître embarrassée (l.14). De plus, par l'expression "n'affecta ni rigueur ni dédain" (l.23) renforce encore celle ci. Puis par la parole. En effet on retrouve ici des verbes de paroles tels que "demandai" (l.14), "répondit" (l.15) "parlai" (l.18) "dit" (l.23) "prononçant" (l.26).
Pourtant cette passion naissante s'annonce fatale. C'est ce qui s'appelle se trouver au mauvaise endroit, au mauvais moment.
3-L'annonce d'une passion fatale
Le narrateur nous annonce d'emblé une fin tragique par l'interjection "Hélas!" (l.1), prolepse de l'aventure. De plus, l'amour entre Des Grieux et Manon est voué à l'échec puisque lors de leur rencontre, la jeune fille était déjà destiné, contre son gré, à se rendre inévitablement dans un couvent comme nous le montre la ligne 19 "c'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent" "puisqu'il ne lui laissait nul moyen de l'éviter" (l.25) . De plus l'adverbe "déjà" répété à la ligne 14 et 20 insiste et renforce l'idée d'une passion, déjà installé, contre laquelle il ne pourrait faire face tel que nous le montre la ligne 14 "l'amour me rendait déjà si éclairé" ainsi que 21 "qui s'était déjà déclaré". Par ailleurs beaucoup d'autres éléments ont pour fonction, dans le texte, d’annoncer cette rencontre comme producteur d'effets catastrophiques. En effet, y est mentionné par l'euphémisme "le penchant au plaisir" (l.20) de Manon, qui a causé "tous ses malheurs et les miens" (l.21) et "l’ascendant" (l.26) de la destiné de Des Grieux qui l’a conduit "à sa perte"(l.27)
II. Le souvenir d'une idyle impossible
1-Des différences bien encrés
Le narrateur fait ici face à une jeune fille plus jeune que lui. En effet celle ci à 15 ans alors qu'il en a 17. Pourtant celle ci est "bien plus expérimenté"(l.19). Malgré qu'elle fasse mine d'être innocente et naïve comme nous le montre l'adjectif qualificatif "ingénument" (l.15) elle cache ainsi un côté sournois et calculateur. Ce qui l'oppose totalement à Des Grieux, "qui n'avait jamais pensé à la différence des sexes" (l.9) C'est ainsi que le narrateur met en relation l'innocence du jeune homme et la perte d'innocence de la jeune fille qui prouve encore que le jeune homme ne sent pas la coquetterie précoce de Manon. Les adjectifs "retenue" (l.13) "excessivement timide" (l.14) "sagesse" (l.12) ainsi que l'expression "toute mon innocence" (l.3) renforce d'autant plus son caractère naïf et timide. qui l'oppose encore une fois à Manon qui est envoyé au couvent pour cause d'"un penchant au plaisir" (l.19) trop accentué. Cependant elle joue devant Des Grieux le rôle de la jeune fille devant se soumettre et obéir à la décision de ces parents comme nous le montre la ligne 19 "C'était malgré elle".
2- Une analyse rétrospective de ce souvenir laissant place à une apologie personnelle
Le narrateur a une réflexion vieilli et éclairé sur son passé. En effet
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