Michel Tremblay
Dissertation : Michel Tremblay. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Sofiane Sadou • 3 Mai 2019 • Dissertation • 530 Mots (3 Pages) • 826 Vues
Michel Tremblay est un auteur et un dramaturge québécois. Il a écrit plusieurs œuvres telles que Les belles-sœurs ainsi que La grosse femme d’à côté est enceinte. Il a publie en 1971 la pièce théâtrale tragi-comique À toi, pour toujours, ta Marie-Lou. L’histoire de cette œuvre évoque une famille québécoise qui a subit les problèmes économiques de l’époque au début de la révolution tranquille. Il aborde aussi le sujet de l’incommunicabilité, de la folie et des frustrations sexuelles qui empoisonnent leur vie. Dans cette pièce, Michel Tremblay montre l’utilisation de la religion comme un moyen de se faire pitié en plus des relations familiales à cette époque. Donc, on peut se demander si les deux personnages de Marie-Louise et Manon partagent le même pessimisme quant à leur avenir dans cette œuvre. En effet, même si la manière de détester Léopold est différente, les deux personnages partagent le même pessimisme quand à leur avenir par solitude et mêmes pratiques religieuse.
D’abord, les personnages de Marie-Louise et de Manon partagent le même pessimisme quant à leur avenir puisque les deux personnages détestent Léopold, elles ont une même vision envers les hommes. Aussi elles se servent de la religion de la même façon pour atteindre leur objectif. De son côté, le personnage de Marie-Louise s’isole dans la solitude et déteste son mari. Marie-Louise est figée dans la solitude : « J’m’assiérais tu-seule dans mon coin, dans le salon, devant la télévision, j’prendrais le p’tit avec moé… pis j’tricoterais…sans arrêter… jusqu’à la fin de mes jours… J’tricoterais…La Sainte viarge de paix! J’s’rais- tu ben! » (p.34). La gradation dans cette citation montre le drame que vit Marie-Louise en solitude et la répétition « J’tricoterais » est utilisée dans un but d’amplifier sa situation et d’insister sur son isolement. Marie-Louise décrit sa famille comme une « gang de tu-seuls » pour montrer la solitude dont vit sa famille : « Toé, t’es tu-seule, ton mari à côté de toé est tu-seul, pis tes enfants sont tu-seuls de leur bord… Pis tout le monde se regarder comme chien et chat… Une gang de tu-seuls ensemble, c’est ça qu’on est! » (p. 50).Également, le personnage de Manon est incapable de faire des amis. Manon partage la même opinion de sa mère sur les relations sexuelles qui ne sont pas plaisantes, dans ce sens Carmen a dit à Manon : «Manon! Tout ce qui dépasse le pas de ta porte, tu le comprends pas, t’essayes même pas de le comprendre, pi tu t’arranges pour l’interpréter de travers! » (p.31). L’hyperbole dans la citation suivante montre le degré de solitude et d’isolement de Manon dans la maison de ses parents : «CARMEN. Sauvageonne! J’appelle pus ça Sauvageonne! T’arrachais quasiment les yeux de tous ceux qui essayaient de s’approcher » (p. 32). Manon n’a pas d’amis et elle ne veut plus même de sa sœur, Manon à la fin de l’histoire a dit à Carmen: « Va-t’en!» (p. 53). En somme, les personnages de Marie-Louise et de Manon partagent le même pessimisme quand à leur avenir par rapport aux relations humaines détériorées dans la famille et entre les autres personnes.
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