Paragraphe de commentaire "Aube" Arthur RIMBAUD
Commentaire de texte : Paragraphe de commentaire "Aube" Arthur RIMBAUD. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar wanou38 • 16 Septembre 2018 • Commentaire de texte • 317 Mots (2 Pages) • 954 Vues
PARAGRAPHE DE COMMENTAIRE :
« Aube » d’Arthur Rimbaud, Illuminations (1886-1895)
Le poème Aube de Arthur Rimbaud, appartenant au recueil Illuminations, nous décrit l’éveil de la flore au petit matin… Un conte de fées est un récit qui fait la part belle à l’imaginaire, et qui contient des éléments surnaturels. Nous allons essayer de voir comment Arthur Rimbaud transpose le genre du conte de fées dans ce poème.
En premier lieu nous pouvons percevoir dans le poème une approche au conte de fée. Cette présence est notamment caractérisée par le champ lexical du bonheur avec les mots « J’ai embrassé » « Je ris » et « en agitant les bras » aux lignes une, sept et neuf. On peut également observer un monde quelque peu fantastique avec des personnifications telles que « Les haleines vives et tièdes » « les pierreries regardèrent » et « une fleur qui me dit son nom » aux lignes deux, trois et cinq ; ou alors avec l’allusion à une divinité : « je reconnus la déesse » ligne huit. Le merveilleux est également présent avec une chronologie bien distincte. En effet, au début du poème, rien ne bouge, tout est silencieux, comme le montre les expressions « Rien ne bougeait », « L’eau était morte » et « Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois » à la deuxième ligne ; Mais arrive le petit garçon et la flore s’éveille et tout devient plus gai et chaleureux à partir de la ligne cinq jusqu’à la fin du poème : « frais et blêmes éclats », « je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins », « je levai un à un les voiles » et « courant comme un mendiant ».
...