Tropique de la violence, Natacha Appanah
Résumé : Tropique de la violence, Natacha Appanah. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Charbel22 • 27 Août 2023 • Résumé • 667 Mots (3 Pages) • 541 Vues
Tropique de la violence est un roman réaliste, publié en 2016, il a suscité plusieurs réactions au sein des communautés. Son auteur Natacha Appanah à sue raconter l’histoire de Mayotte en apportant le côté caché de cette petite île. Une violence constante, un manque d’éducation, une mauvaise gestion du territoire ainsi qu’une errance grandissante sont les principales raisons d’un bidonville. Bien que Mayotte fasse partie des territoires français, les conditions de vie ne se rapproche aucune de celles qu’ont les habitants des grandes villes de France tel Paris. Tropique de la violence de Natacha Appanah met en scène des éléments dichotomiques. Les signes de violence et douceur seront abordés ainsi que les façons de parler de certains personnages
Premièrement, Tropique de la violence de Natacha Appanah met en scène des éléments dichotomiques parce que tout au long du texte des signes de violence et douceur sont observés.
En effet, Moise ressent pour la première fois un sentiment unique : ‘’Je l’ai serré fort et j’ai senti son énergie grimper sur mon bras comme des milliers d’aiguilles brûlantes.’’. P.23 La comparaison entre l’énergie et les aiguilles met en illustration la sensation que provoque le maniement de l’arme à feu. Cette sensation est comparée à des aiguilles brulante car elle n’est pas agréable et provoque un inconfort dans la conscience de Moise. En venant à bout de son action, il est tombé dans le même cycle de violence que Bruce. De plus, avant de tomber dans ce cycle Moise était remplis de douceur. ‘’ (…) j’ai été un garçon qui lisait des livres, qui écoutait de la musique, qui était un as du Lego, je voudrais lui dire que je n’ai pas su lutter contre Bruce (…)’’.P.26 L’énumération reflète le doux comportement qu’avait Moise avant de se faire influencer. Le fait d’écouter de la musique et de jouer au lego démontre son côté innocent et bienveillant. Ne pas savoir lutter contre Bruce laisse pressentir que Moise n’était pas un enfant violent.
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Deuxièmement, Tropique de la violence de Natacha Appanah met en scène des éléments dichotomiques parce que les personnages utilisent des niveaux de langue différents pour communiquer entre eux. Adopté par une femme blanche, Moise a été éduqué comme un blanc et agis comme tel ‘’(…)des mots bien propres,(…)bien blancs’’. P.46 La personnification, présente un côté humain au vocabulaire qu’utilise Moise. Des mots bien blancs font référence à la manière de parler des muzungus. Ils utilisent un vocabulaire riche et soutenu ce qui les démarque dans les bidonvilles, mais les rendent vulnérables et différents tel des moutons noirs. D’ailleurs, la vulnérabilité est un aspect de la vie que les habitants des rues de Mayotte ont appris à combattre. Ils sont distinguables par leur vocabulaire de bitume et leur manque de respect ‘’T’as pas peur des keufs, toi. Un vrai muzungu’’. P48 La langue populaire a pour effet de créer un lien social entre ceux qui la parle. Bruce décrit la police en utilisant le mot keufs ce qui le sépare automatiquement des jeunes éduqués. Le fait que l’auteur utilise des mots à deux extrêmes de la langue française permet au lecteur de vraiment distinguer le contraste social présent dans les rues. Moise et Bruce sont deux personnages vivants dans les mêmes conditions, mais le vocabulaire explicite de Bruce est l’une des caractéristiques principales de ce texte qui nous aide à différencier leur vraie personnalité.
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