Victor Hugo
Commentaire de texte : Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar ERELL COHEN • 30 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 926 Mots (4 Pages) • 1 034 Vues
Victor hugo se place dans une stratégie argumentative, en France, on a besoin d’écoles.
« Le destin d’un homme se joue dès l’enfance »
« qu’on » sentiment d’implication de la part des adultes
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.
Parallèle (sujet indéterminé =on)
diffèrence entre (chaque enfant = individu, point de vue numérale, chaque enfant est unique)
et (un homme = renvoie à l’espèce, général) lié à chaque , la victoire se fait individu après individu.
Présent de vérité général
tout enfant livrer à lui -mêm est unn criminel
homme = école
ch lexical de l’enseignement
=/ assonnance en « s » → mauvais et sombre quand on va pas à l’école
ch lexical de la prison
v. 5 : « cette ombre-là » ; « nuit » « abîme » =/ école, savoir, lumière
denier vers : rythme binaire, parallélisme, sans la raison pas d’honneteté,
CHIASME : contraste, renforce la valeur émotionnelle du message
= mise en valeur du danger de ne pas éduquer un enfant, l’honnêteté périt
Effet de dramatisation, prise à partie émotionnelle du lecteur mise en scène à travers une image hyperbolique « quatre vingt dix voleurs sur cent ». C’est dans la privation que ce construit la malhonneteté ce qui conduit à comprendre qu’on est responsable de cet état.
Ignorance = crime
école= vertu morale très importante
victor Hugo = le mal n’est pas une qualité
pas mauvais par naissance, mais par ignorance selon Hugo qui remonte à Platon (on commet le mal en pensant faire le bien)
Allégorie = idée morale= homme qu’on éduque.
Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu ; le coeur
S'éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre.
La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ;
Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre,
Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.
Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit ;
Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
On a de la pensée éteint en eux la flamme :
Et la société leur a volé leur âme.
Présent = vérité générale, texte didactique
idée :
...