A une passante Baudelaire cas
Commentaire de texte : A une passante Baudelaire cas. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jesuisbidon • 5 Mai 2016 • Commentaire de texte • 1 105 Mots (5 Pages) • 1 556 Vues
Œuvre 1 : « A une passante » Baudelaire,
Introduction :
« A une passante » est un Sonnet de Charles Baudelaire. Ce poète est né à Paris le 9 Avril 1821. Il a une enfance bouleversée par la mort de son père (il a 6ans à ce moment-là) puis le remariage de sa mère avec un Général (le Général Aupick) avec qui il entretient de mauvais rapport à l’âge de l’adolescence. Il part à 21ans pour un voyage vers Calcutta mais débarque à l’Ile Maurice, il rentre ensuite à Paris d’où il ne bougera quasiment plus. Il y rencontra Jeanne Duval une comédienne. Jeanne Duval a été une femme importante dans sa vie puisque lorsqu’elle fut rongée par la maladie il resta à son chevet.
En 1857, il publie les Fleurs du Mal. Un procès a lieu pour atteinte à la pudeur. Il perd le procès et 6 poèmes sont condamnés puis finalement réhabilité en 1949 soit un peu moins d’un siècle après la mort de Baudelaire.
En 1866, Il fait une première attaque cérébrale qui le paralyse. Puis, en 1867, une seconde qui celle-ci lui sera fatale.
« A une passante » est un sonnet appartenant au recueil de poèmes Les Fleurs du Mal publié en 1857 Dans cette partie du recueil, intitulée « Tableaux parisiens », le poète peint des scènes de la vie quotidienne. Dans le poème « A une passante », il évoque une rencontre aussi inattendue que violente. Il propose par ailleurs l’image d’une femme à la fois belle et mystérieuse, qu’il aperçoit de manière éphémère.
Nous allons voir…
Dans un premier temps nous verrons… Puis, dans un second temps, nous verrons… Enfin, nous verrons…
Plan :
- Le poète et son amour son au centre de l’action :
- Présence de nombreux indicateurs qui placent l’homme et la femme dans un environnement :
- Indicateurs spatiaux
- Description générale puis particulière, l’homme est au centre de l’action.
- Opposition entre l’immobilité de l’homme et les mouvements de la femme.
- Description de la beauté de la femme :
- Baudelaire emploie le singulier, la femme semble être unique. De plus, bien que la rue semble être très fréquenté il ne voit qu’elle ou du moins des parties de son corps.
- Lorsqu’il décrit la femme il emploie l’imparfait ce qui a pour effet d’étirer l’action. Comme s’il souhaitait que cet instant dure une éternité, pour prolonger son plaisir.
- La Femme semble souffrir, il éprouve de la compassion. Il la trouve resplendissante alors qu’elle est remplie de tristesse.
- La séparation de l’espace et du temps :
- Ralentissement où accélération du rythme lorsque le personnage est dans ses pensées.
- L’auteur sépare l’espace et le temps pour suggérer le bouleversement du narrateur, il ne sait que faire, il sait que dans quelques instants tout sera fini qu’il ne la reverra plus jamais.
- Assonances en « -ant » donnent un rythme, marque la démarche de la femme. Comme si les secondes étaient comptées avant qu’elle ne disparaisse dans la foule.
- Une rencontre d’une émotion intense pour l’homme mais brève :
- L’homme éprouve un amour fou pour la femme :
- Coup de foudre lorsqu’il la regarde dans les yeux.
- Opposition entre « éclair » et « nuit », l’éclair est la femme qui surgit dans sa vie et la nuit est son quotidien, sombre et morose.
- Le fait de la voir lui fait retrouver de l’espoir. Il souffre et la femme semble également souffrir.
- Un sentiment de panique, de tristesse l’atteint lorsque finalement elle disparait :
- Exclamations et autres marques de ponctuations, qui provoque une accélération du rythme.
- Il s’adresse à la femme qui pourtant s’éloigne
- Adverbe « jamais » en italique. Il insiste sur le fait qu’il ne la reverra plus.
- Une rencontre très brève :
- La durée de la rencontre est le temps que la femme le croise. De plus le fait que la rue soit très fréquentée ne lui permet que d’observer que quelques parties de son corps en fonction du mouvement de la foule.
- Il pose une question rhétorique à la fin du 1er tercet le mots « éternité » lui permet d’insister sur le fait qu’il ne la reverra plus. Il y a une opposition entre la durée de la rencontre et « l’éternité » qui semble marquer le fait que l’homme pensera à la femme encore longtemps après sa rencontre.
- L’éclair (V9) pourrait symbolisée la durée de leur rencontre. Un moment d’espoir, où l’homme semble revivre avant de retomber dans ses jours plus sombres.
- Cette rencontre amoureuse était vouée à l’échec.
- L’opposition des comportements
- La femme passe d’une manière noble et distinguée alors que lui est immobile et ne peut détourner son regard de sa beauté.
- La femme ne semble même pas le remarquer.
- Le comportement de l’homme « crispé comme un extravagant » s’oppose en tout point avec celui de la femme qui semble avoir une démarche majestueuse.
- Un environnement hostile :
- Le bruit de la rue fait de celle-ci un lieu peu propice au déroulement d’une rencontre amoureuse. Le premier vers fait sans doute référence au grands travaux entrepris à Paris à l’époque de Baudelaire. De plus le verbe hurler conjugué à l’imparfait nous montre que le bruit était long et ce verbe fait de la rue un lieu oppressant.
- Comme l’indique le titre du sonnet, celui-ci est dédié à une passante, l’homme l’a donc seulement croisé et la femme ne l‘a sans doute pas vue, ils sont parfaitement inconnue l’un de l’autre. La durée de la rencontre est s
- Dans le 2nd tercets la femme semble fuir (« tu fuis »). L’homme s’exclame : « bien loin d’ici » il semble dire à la femme que ce lieu est peu propice à leur amour.
- Il lutte pour ne pas retomber dans la morosité de sa vie :
- Lorsque la femme s’éloigne il s’adresse directement à elle (emploie du pronom « tu »), il la compare à une « fugitive beauté » il se rend compte qu’il ne peut l’atteindre.
- Il dit également que son regard l’a fait renaître puis la question rhétorique semble montrer le retour du désespoir.
- Enfin, dans le 2nd tercet, un sentiment de panique l’atteint lorsqu’elle a disparu. Le conditionnel passé du dernier vers, de même que le parallélisme de construction et l’égalité des deux hémistiches, marque le désespoir du poète, sa lucidité sur une triste condition humaine.
Œuvre en lien : Poème en prose : « Le désir de peindre »
Il semble continué à décrire la femme qu’il a croisé dans « a une passante » il y décrit toujours une femme sombre (le deuil dans « a une passante ») il décrit son visage.
...