DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Analyse De Pratique

Dissertation : Analyse De Pratique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 8

nne température et règle la pression du jet, puis je fais vérifier la température de l’eau au malade. Je mouille l’ensemble du corps. Je commence par savonner le bras valide et le dos à l’aide d’un gant n°1 et du gel douche. Après je donne le gant n°1 au malade pour qu’il fasse, lui-même, le thorax et le bras non valide ainsi que le bas du corps. Ceci est dans le but de le stimuler afin qu’il acquière plus d’autonomie. Pendant ce temps, à l’aide du gant n°2 je savonne ses fesses, puis je donne le gant n°2 au patient afin qu’il procède à la toilette des parties intimes. On termine la douche par un shampooing. Je demande au patient de fermer les yeux et je rince du haut vers le bas. Ensuite je sèche minutieusement, à l’aide des serviettes (1 et 2), le bras valide (sous les aisselles), le dos et les pieds, en insistant sur les espaces interdigitaux afin d’éviter l’apparition de mycoses. Le reste est effectué par le malade. Puis je l’aide à s’habiller avec des vêtements propres, toujours commencer par le membre non valide. Je lui apporte son dentier, si le patient le désir, je le rase. Je raccompagne le patient dans la salle de vie pour le petit déjeuner, je l’installe confortablement, je mets son tablier et je ramène son plateau. Je finis par le nettoyage et la désinfection de la douche ainsi que des accessoires de sécurité : barre murale et siège en plastique. Je me lave les mains et j’effectue les transmissions orales.

Observations, étonnements :

La toilette à la douche permet de réaliser une toilette complète tout en assurant à un patient qui a besoin d’aide un bien-être physique et psychique. Elle permet également une surveillance de l’état cutané et un réinvestissement du patient pour retrouver une certaine autonomie.

En effet, j’ai pu réaliser à quoi sert la toilette et quels sont ses objectifs : l’hygiène et la propreté, la communication verbale et non verbale, la réhabilitation du patient, les préventions des dégradations corporelles et le confort du patient. Avant de commencer le soin il faut bien connaitre la personne concernée : sa pathologie, son degré d’autonomie, ses difficultés, ses habitudes, l’histoire de sa maladie… Il faut accorder une grande importance à la communication verbale et non verbale afin d’optimiser la prise en charge. La toilette est un acte difficile et délicat, car on rentre dans l’intimité du patient, d’où la nécessité de le rassurer en lui parlant et expliquant chacun de nos gestes. Il faut également penser à sécuriser l’environnement, dans le cas du patient que j’ai pris en charge il faut anticiper les risques de chutes. De plus il est susceptible de faire des AIT, donc il faut être vigilent. Enfin, il faut être à l’écoute du patient car en effet c’est un moment privilégié où on apprend à connaitre la personne qui est en face de nous.

Difficultés et points à approfondir :

Une toilette est un soin qui demande une maîtrise des gestes, des savoirs théoriques et une approche relationnelle adaptée à la personne soignée. Je dois donc acquérir une certaine habilité, dextérité dans les gestes posés et approfondir mes connaissances. La difficulté résulte également de la diversité des situations posées, effectivement chaque personne demande une prise en charge adaptée à ses besoins.

Analyse de pratique n°2 :

Situations ou activités vues ou réalisées : la glycémie capillaire et l’injection de l’insuline.

Présentation du patient :

Mr G***, un homme de petit taille, 93 kg, atteint du diabète de type 2 insulino-réquérant.

Traitements : Aprovel 300mg (traitement de l’atteinte rénale du diabète de type 2), Dépakote 500mg (traitements des épisodes maniaques chez les patients souffrant de trouble bipolaire), Loxen LP 50mg (hypertension artérielle), Oxeol 10mg (traitement symptomatique continu de l'asthme et des autres broncho-pneumopathies obstructives réversibles), Sulfarlem S 25mg (traitement d'appoint des hyposialies), Tércian 25mg, Novomix 30 (ttt du diabète), Flixotide 250 µg (ttt continue anti-inflammatoire de l’asthme), Servent 25 µg/dose (ttt symptomatique de l’asthme).

Indications :

La glycémie capillaire : surveillance d’un patient diabétique insulino-dépendant.

L’injection sous-cutanée : administration de l’insuline pour le traitement du diabète.

Préparation du matériel :

Après avoir désinfecté le plan de travail et m’être lavé les mains, je commence par préparer le matériel :

* pour la glycémie capillaire : appareil à la glycémie, stylo piqueur, coton, gants à usage unique, bandelettes réactives,

* pour l’injection de l’insuline : alcool, gants en latex, stylo, l’aiguille, compresse non stérile.

Déroulement du soin :

Avant de commencer je vérifie la prescription médicale. Ensuite, je préviens le patient et lui fais réaliser un lavage simple des mains. J’ouvre le flacon contenant la bandelette, j’en sort une et l’introduis dans le lecteur. Après un signal sonore indiquant que l’appareil est en marche, je vérifie le code qui s’affiche. J’enclenche le stylo piqueur et enfile les gants à usage unique. Le patient choisit le doigt à piquer (on évite l’index et le pouce). J’applique l’embase sur la peau et appuie sur le bouton pressoir du stylo. Puis, j’élimine l’embase dans le conteneur à aiguilles. Je presse ensuite le bout du doigt afin d’obtenir une grosse goutte de sang. J’approche la fenêtre de la bandelette de la goutte de sang, le sang est aspiré automatiquement. J’appliquer un coton sec sur le bout du doigt ponctionné en demandant au patient d’effectuer une légère pression (cela évite les saignements et la formation de petits hématomes). Je lis le résultat affiché. Je retire la bandelette de l’appareil et l’élimine conformément. Je retire et jette les gants. Je note le résultat.

Si la glycémie est comprise entre 0.80 et 1.20 g/L de sang, alors on peut injecter de l’insuline.

J’observe l’infirmière qui procède à l’injection : après s’être lavé les mains et avoir mis des gants, l’IDE agite doucement le stylo pour homogénéiser la solution, car l’insuline utilisée est semi-lente. Ensuite, on désinfecte l'embout où l'on visse l'aiguille. On ôte le premier embout protecteur. Infirmière programme au niveau du bouton poussoir la dose à injecter. L’injection se fait en sous‑cutanée profonde. L’IDE aseptise la peau avec un coton imbibé d’alcool, puis réalise un pli cutané et pique perpendiculairement, car l’aiguille est courte. Elle injecte et laisse quelques secondes l'aiguille dans la peau pour que la dernière goutte soit assimilée dans la peau. Puis dépique en lâchant le pli cutané. L’IDE désadapte l'aiguille et la met dans un conteneur réservé à cet usage, range le stylo à température ambiante.

Observations, étonnements :

La réalisation de cet acte nécessite une bonne connaissance de la pathologie et des traitements qui lui sont associés. Avant l’injection de l’insuline il faut bien s’assurer que la glycémie est normale, car il ya un risque de plonger le patient dans le coma hypoglycémique. L’injection est faite avant le repas, pour que le pic d’action de l’insuline coïncide avec le pic glycémique. D’autre part, l’éducation du patient fait partie du soin réalisé, ainsi que la communication afin de rassurer ce dernier.

Difficultés et points à approfondir :

Acquérir une certaine maitrise des gestes, approfondir des connaissances théoriques, respecter

...

Télécharger au format  txt (12.5 Kb)   pdf (190 Kb)   docx (10.2 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com