Annie, apollinaire
Commentaire de texte : Annie, apollinaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mathe3898 • 2 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 370 Mots (2 Pages) • 298 Vues
"Annie" est un poème d'Apollinaire qui figure dans son recueil "Alcools", publié en 1913. Le poème traite de l'expérience d'une déception amoureuse et s'inscrit dans un cadre féérique, avec des éléments qui rappellent l'univers des contes de fées.
Dans la première strophe, le poète évoque un jardin et une villa qui pourraient appartenir à un conte de fées, mais la description de l'ivresse et de la perte de contrôle du narrateur ne correspond pas à l'univers habituel des contes de fées. Le présent est employé pour décrire ces actions qui sont en train de se produire au moment où le poème est lu. L'absence de ponctuation souligne l'impression de chaos et de désordre qui est décrite dans cette strophe.
Dans la seconde strophe, le poète fait référence à un poème de Ronsard, qui évoque l'idée traditionnelle de la poésie comme source de bonheur et de bien-être. Toutefois, malgré l'emploi du pronom "nous" qui suggère une proximité entre le poète et la femme, il y a également des détails qui suggèrent une distance et une séparation entre eux, comme la mention de la "porte fermée" et du "mur qui les sépare".
Dans la troisième strophe, le poète utilise à nouveau des mots et des images qui rappellent l'univers des contes de fées, comme les "fées" et les "champignons magiques", mais il y a également des éléments qui suggèrent une distance et une séparation entre lui et la femme, comme la mention de la "barrière" et de la "frontière".
En conclusion, ce poème mélange différents univers, alliant le monde féérique des contes de fées à la réalité brutale de la déception amoureuse. Le ton du poème n'est pas celui d'une élégie, mais plutôt celui de la surprise et de la déception. Ce poème se distingue par sa mélange des genres et par son utilisation originale de l'univers des contes de fées pour traiter d'un sujet aussi réaliste et grave que la déception amoureuse.
Pour la question de grammaire, dans les vers 10 et 11, la proposition est une subordonnée circonstancielle de conséquence qui vient expliquer pourquoi la femme n'est pas venue : "parce que ta porte était fermée". La négation dans le verbe "n'est pas venue" vient annuler l'action de venir. La transformation consiste à réécrire ces
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