Biodiversité

présentera aux élus locaux l’impact économique du parc naturel.

L’année 2010 a été déclaré l’année internationale de la biodiversité par l’UNESCO car bien que les écosystèmes soit indispensables au bien-être humain et à la biodiversité la course à l’industrialisation de l’Homme a eu un impact considérable sur son environnement. En effet, aujourd’hui les écosystèmes sont menacés par les activités humaines. Ils subissent notamment la surexploitation des ressources (la déforestation…), la pollution (le rejet de déchets dans les océans…), etc. Quelles sont les instruments qui permettent aujourd’hui de remédier à ce phénomène ? Sont-ils efficaces ? Dans un premier temps nous verrons qu’il existe des instruments économiques et environnementaux permettant de « rendre l’économie plus verte » mais que ceux-ci ont des limites. Puis nous étudierons l’impact du parc naturel dans une perspective de développement durable.

I. Les effets des instruments permettant de « rendre l’économie plus verte »

Dans l’optique de réduire les effets externes des agents économiques sur la biodiversité l’État a mis en place des outils de régulation pour rendre l’économie plus verte.

1. Les effets économiques

Il existe notamment trois instruments économiques destinés à réduire les gaz à effet de serre. Il s’agit de la réglementation, des marchés des quotas et des taxes. La première consiste à édicter des règles dédiées à contraindre les entreprises dans leur production. Dans la seconde, des quotas d’émission sont distribués aux pollueurs, qu’ils peuvent utiliser ou vendre en fonction de l’évolution de leurs émissions. Enfin, la troisième solution consiste à faire payer aux pollueurs une somme proportionnelle à leurs émissions de gaz à effets de serre, c’est le principe du « pollueur-payeur ». Pour chacune de ces solutions les effets

2. Les effets environnementaux

Il existe également des accords non-contraignants en faveur de l’environnement comme par exemple le plan stratégique dans le cadre de l’accord de Nagoya. Dont le but est notamment de réduire le rythme d’appauvrissement des espèces (par exemple la pêche ne devra plus avoir d’impact négatifs sur les espèces menacées) et des habitats naturels (forêt, savanes, etc.). Le plan prévoit également des aires protégées sur terre (17% contre 13.5% actuellement) et en mer (10% contre 1% actuellement).

3. Les limites de ces instruments

Les risques de pertes de compétitivité et d’emplois sont les principales limites des réformes en faveur de l’environnement. Effectivement, en général les entreprises sont opposées aux taxes et autres instruments environnementales de régulation. Les « fuites de Carbonne » en sont une conséquence puisque sous le poids des contraintes économiques et environnementales les entreprises délocalisent leur production vers les pays tiers. Ce qui ne règle pas le problème de réduction des gaz à effet de serre mais le déplace, en plus d’engendrer de nombreuses pertes d’emplois sur le sol national. Mais il existe également d’autres inconvénients, notamment pour les taxes et quotas car l’entreprise reste libre de décider qu’elle continue à polluer bien que cela engendre des frais.

Mais la réglementation gouvernementale n’est pas la seule façon de lutter en faveur de l’environnement durable.

II. L’impact économique du parc naturel dans une perspective de développement durable

Pour être efficace une stratégie de développement durable doit combiner les objectifs économiques et environnementaux. Le parc naturel d’Armorique associe bien ces deux objectifs.

1. L’impact économique du Parc

Le parc a été conçu dans le but de créer une économie durable. Le but est de développer la croissance de la région tout en respectant l’environnement. Ainsi tous les habitants sont mobilisés pour produire et développer une activité qui soit respectueuse de l’environnement.

2. Le parc régional d’Armorique entre dans une perspective de développement durable

Par exemple, les acteurs du tourisme sont appelés à aménager des « hôtels au naturel » ou « gites Panda », les agriculteurs doivent