Carnet de lecture - Cannibale - Didier Daeninckx
Fiche de lecture : Carnet de lecture - Cannibale - Didier Daeninckx. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar amaury mllz • 16 Avril 2023 • Fiche de lecture • 1 773 Mots (8 Pages) • 527 Vues
Cannibale – carnet de lecture
Vers de Victor Hugo au début du roman
Ils font écho à la non-légitimité des évènements du livre, que ce soit les meurtres ou la mise en cage des Kanak à l’exposition et en Allemagne. Ils sont alors traités comme des objets. Ces vers sont issus du poème "liberté" et s’oppose au parole de Nénuphar (Hymne officiel de l’Exposition coloniale internationale) et pourrai exprimer le point de vue de tous ceux qui s’oppose à la façon dont sont traité les Kanak (comme la femme à la fin du livre.
Le titre
Ce titre a été donné à l’œuvre pour insister sur le fait que les ‘kanak’ était, à l’époque, considéré comme des cannibales : ils sont appelés comme ceci à plusieurs reprise dans le livre et de plus, le panneau dans l’Exposition indique ‘homme anthropophages de Nouvelle Calédonie’, ce qui souligne cette dimension cannibalise.
Les personnages :
- Francis Caroz : il est blanc. Il a fait de la prison chez les siens en défendant Gocéné. C’était un ouvrier sans histoire, vivant dans la banlieue de l’Exposition à Saint-Denis et qui ne supportait pas qu’on tue des innocents, noir ou blanc. Il a environ 70 ans au début de l’histoire.
- Gocéné : il est au centre de l’histoire. Il est né à Canala. L’histoire est racontée depuis son point de vue. Il a environ 70 ans au début de l’histoire.
- Minoé : c’est la fille du chef de la tribu de Gocéné (Canala). Elle lui est promise.
- Badimoin : c’est un cousin de Minoé. Il a promis de veiller sur Minoé et Gocéné. Il fait partie de la maison du chef de Canala, Waito.
- Kali : un jeune du début de l’histoire
- Wathiock : un jeune du début de l’histoire. Ils se battent lui et Kali pour l’indépendance de Kanaky. C’est à eux que Gocéné va raconter l’histoire de Francis Caroz.
- Waito : c’est le chef de la tribu Canala. C’est lui qui à designer ceux qui allait en Europe, sans savoir le traitement qui leur était réserver.
- Albert Pontevigne : c’est le haut-commissaire de l’exposition coloniale. Il a appelé les secours et peut être tenu comme responsable pour la mort de Badimoin.
- Grimaut : c’est l’adjoint du haut-commissaire. Il est celui qui apprend a Pontevigne la mort des crocodiles et qui accepte l’échange avec le cirque en Allemagne.
- Fofana : c’est un homme de ménage qui travaille gare de l’est. Il a été victime de racisme donc aide les noirs poursuivie par des policiers. Il aidera donc Badimoin et Gocéné en leur permettant de se cacher chez lui lorsqu’ils sont poursuivis par la police dans la gare. Il faisait partie des tirailleurs sénégalais envoyer au front à la place des Français. Il est l’un des seuls à avoir réussi à survivre.
L’œuvre
Elle début dans une voiture, dans les années 1990, Caroz la conduit et Gocéné est passager. Ils font le trajet de Poindimié à Tendo, et sont dans ‘la Grande Terre’, dont le nord est isolé depuis des semaines. Il y a une révolte dans ce pays. Ils croisent 2 jeunes hommes armés, appartenant à Kanaky. Ils ne passeront pas le barrage en voiture. Gocéné descend et on apprend qu’il connait les jeunes du barrages (Kali et Wathiock).
Gocéné raconte une histoire : il a été choisi avec une trentaine de personne par son chef pour aller de la Nouvelle Calédonie en Europe et représenté leur culture au cœur des expositions coloniales. Parmi les personnes choisies, il y a Minoé, qui lui est promise, il promet donc de veiller sur elle. Ils sont partis le 15 janvier 1931 de la ville de Verdun et sont arrivés à Pionville à Nimes au début du mois d’avril. Il y aura 3 morts pendant le voyage et des cas de malaria. Les morts ont été jetés à la mer. Ils sont ensuite emmenés à Paris en train et mis en enclot dans un zoo (au bois de Vincennes) avec la pancarte ‘homme anthropophages de Nouvelle Calédonie’. Ils devaient creuser des pirogues, faire du feu et nager dans de l’eau glacé en faisant des cris d’animaux. Les femmes devaient danser à heure fixe. Pour M. le haut-commissaire Albert Pontevigne, cette exposition est le prémices d’un rapprochement ‘de toutes les races’. L’exposition est inaugurée le lendemain (2 mai 1931) par le président français M. Gaston Doumergue. Les crocodiles de l’exposition sont morts la vieille. Des canaques seront échangés pour de nouveaux crocodiles à un zoo allemands, jusqu’en septembre (3 mois). Une partie des personnes vont être choisies et emmené à l’écart. On leur demande de préparer leur affaire pour visiter Paris. Minoé aura le temps de le dire à Gocéné, à travers une grille qui les sépare. Les autres de la tribus vinrent à son secours et furent battu aussi.
Il se réveilla dans la nuit et parla à Badimoin, qui a promis de veiller sur Gocéné et Minoé. Gocéné demande l’argent de la tribus qu’ils ont caché, pour qu’il puisse partir à sa recherche. Badimoin accepte de lui donner à condition qu’il l’accompagne pour trouver Minoé dans Paris. Ils sortiront de l’Exposition en escaladant un grillage, puis se dirigeront vers Paris. Badimoin va presque se faire écraser sur la route et une fois à Paris, ils vont découvrir certaines choses (passages cloutés, routes, feux tricolores). Puis ils vont entendre la police et se réfugier dans un bistrot où ils mangeront. Il ne fera pas beau lorsqu’ils sortiront. Ils iront donc se mettre à l’abris dans une station de métro. Badimoin refusa d’entrer d’abord, à cause d’une croyance de sa culture (il connait un homme qui, un jour, était resté dehors lors d’un cyclone alors que toutes sa tribut s’était mise à l’abris dans une grotte, il fut le seul survivant de sa tribut). Il va dormir sur un banc des quais. Gocéné eu ensuite l’idée de retourner à l’Exposition pour interroger un garde (en lui tendant une embuscade) et savoir où est Minoé. Ce garde ne dort pas avec les autres et fait un tour de l’Exposition chaque matin avant l’arrivée du publique. Une fois là-bas, ils le trouveront rapidement. Il avouera, après avoir été menacé d’être jeté aux crocodiles, que les autres de la tribus dans un dortoir de l’armée du Salut à Paris, et qu’ils partiront dans l’après-midi pour Frankfort (l’échange avec l’autre zoo). Ils lui demanderont le chemin pour y aller puis ils vont dire au garde que le reste de la tribus a ordre de le tuer s’il parle, puis ils vont l’assommé avant de repartir. Lorsqu’ils eurent à prendre le métro, Badimoin refusa une nouvelle fois et convainc Gocéné qu’il n’ira pas cette fois. Ils demandèrent donc la route à un homme, qui les prévinrent qu’ils en auraient sûrement pour toute l’après-midi. Ils arrivèrent enfin au dortoir, mais trop tard. Gocéné vit tout de même un tissu appartenant à Minoé qu’elle avait laissé pour lui. Ils furent ensuite surpris par un soldat du dortoir, qui alerta les autres. Gocéné et Badimoin purent tout de même s’enfuir. Ils arrivèrent ensuite à la gare. Gocéné demanda ou était le train pour Frankfort, et ils le virent partir sous leur yeux. Ils virent ensuite des policiers qui les pourchassaient. S’en suivi une course poursuite qui se finit dans le métro, lorsqu’ils reçurent l’aide de Fofana, un Africain qui passe la serpillère dans le métro et qui leur permirent de se cacher chez lui le temps que les policiers rebroussent chemin. Il va ensuite leur offrir à manger et à boire, puis leur apprendre qu’il y a 3 jours avant le prochain train pour Frankfort, et que les policiers les y attendrai surement. Ils vont ensuite repartir en direction de l’Exposition pour savoir exactement où sont emmener le reste de la tribu (avec Minoé), mais cette fois avec le métro et l’aide de Fofana. Une fois à l’Exposition, ils se mirent dans les bois (à vérifier, autour de p89) et Gocéné dormis. Il dit ensuite vouloir attaquer la direction de l’Exposition car, étant capable de faire partir les trains, il devrait aussi être capable de le faire revenir. Ils sont cachés devant la maison lorsqu’une femme prit la parole pour donner des arguments contre l’Exposition et les pratiques qui y sont associé (assassinat en Afrique etc.) puis, lorsque les policiers sont intervenus, une bagarre à éclater en ses partisans et les autres. Badimoin et Gocéné en ont profiter pour rentrer dans la maison. Ils sont trouvés l’administrateur et Grimaut. Ils vont d’abord leur exposé leur mécontentement vis-à-vis de la situation dans laquelle ils sont à l’Exposition, alors qu’on leur avait dit qu’ils auraient une liberté de mouvements et d’agissement. Puis ils vont demander à ce que le train qui part à Frankfort reviennent. L’administrateur accepte d’essayer, puis, en faisant semblant d’appeler les compagnies de train, il appel la police. Grimaut va ensuite révéler à Gocéné le zoo dans lequel ils sont puis la raison de leur départ (échange contre des crocodiles). Ensuite, entendant la police arrivé, ils vont fuir. Ils tomberont nez à nez avec un policier qui va leur demander de s’arrêter en les braquant. Ils vont lui courir dessus puis le bousculer. Après s’être relevé, l’homme va tirer dans leur dos et touché Badimoin, qui va mourir dans les bras de Gocéné. Gocéné va le prier de ne pas mourir puis, en relevant la tête, il va se cogner contre le canon du policier, braquer sur lui. Il allait l’abattre lorsque qu’un homme est intervenu et l’a empêché de tirer. Cet homme est Caroz, le chauffeur du début. Il va être condamné pour avoir empêché le policier de tirer à 3 mois de prison. Gocéné va prendre 15 mois. Il rentrera après ces 15 mois et plus d’un an après que tous ses autres frères soient rentrer (d’Allemagne et de France).
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