Comment Lionel Ray illustre-t-il l’acceptation du deuil à travers son poème " syllabes de sable " ?
Commentaire de texte : Comment Lionel Ray illustre-t-il l’acceptation du deuil à travers son poème " syllabes de sable " ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar _n.gllt_ • 15 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 600 Mots (3 Pages) • 324 Vues
COMMENTAIRE COMPOSE
Introduction :
La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées qui évoque et transmet des sensations, émotions et impressions auprès du lecteur par des procédés. Le XXème siècle est un siècle novateur pour la poésie avec l’arrivée de nouveaux mouvements mais aussi de nouveaux thèmes. Lionel Ray, poète du XXème siècle, né en 1935, qui a écrit de nombreux poèmes et remporté plusieurs prix de poésie va publier en 1996 son recueil : Syllabes de sable de 140 poèmes écrits en vers dans lequel il va évoquer l’absence, la séparation, l’errance, l’indécision mais surtout le deuil. Ce poème est écrit en vers libre, comporte deux quatrains et deux tercets mais pas de rimes. Le thème principal de ce poème est le deuil c’est pourquoi nous allons analyser ce poème avec la question : comment Lionel Ray illustre-t-il l’acceptation du deuil à travers son poème ? Dans une première partie, nous allons voir la fuite du temps et dans une deuxième partie son éloge du soleil.
Axe 1 : La fuite du temps
Cette partie montre le lien entre la fuite du temps que le poète va mettre en avant à travers des métaphores. Le temps qui passe est le temps d’acceptation du deuil.
Le poète à travers son poème « Syllabes de sable » nous montre le temps qui passe. Il va tout d’abord utiliser le champ lexical du temps : « Seconde, après seconde » (v.1), « Du temps, un temps très ancien » (v.12), « visiteur furtif »(v.13) qui évoque le temps qui passe, qui est en train de passer, un temps d’acceptation pour le poète. Ensuite le poète utilise également un adjectif qualificatif : « furtif » mettant en avant le fait que le temps passe mais vite, il accentue sur cette vitesse, ce temps qui ne durera pas et disparaîtra.
La disparition progressive du temps est exprimée à l’aide du champs lexical du silence : « silencieux » (v.4), « silence » (v.10), « sans écho »(v.14) qui montre la fuite et la disparition complète de ce temps en silence qui est pour l’auteur le temps d’accepter le deuil qu’il finira par accepter. Le temps est une métaphore du deuil pour l’auteur. Le temps des verbes montre également cette fuite car les verbes des trois premières strophes sont au passé : « a traversé »(v.3), « toucha »(v.5), « demandais »(v.10) alors que les verbes de la dernière strophe sont au présent : « approche »(v.13), « disparaît »(v.14). Le temps est en train de passer, de fuir et soudainement le temps part et disparaît c’est la fin du temps d’acceptation de ce deuil. Le passage des temps des verbes du passé au présent marque donc une rupture du temps d’absence, d’acceptation de la séparation, du deuil qui n’est plus là à présent.
Le poète intensifie la notion de temps à l’aide de la métaphore du soleil tout au long de ce poème : « Seconde après seconde le soleil » (v.1), le soleil qui est donc la métaphore du temps, il va éclairer « les toits et les vitres » (v.6) jusqu’à sa disparition, qui sera donc également la disparition du temps et de son deuil. Enfin, l’auteur utilise une personnification « l’haleine de la clarté » qui accentue et fait accroître cette importance de soleil, de temps qui sont le deuil.
Le poème illustre l’acceptation du deuil, la disparition progressive de celui-ci avec le temps et la métaphore du soleil dont il montre l’importance et fait l’éloge dans son poème.
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