Commentaire de texte scène 8 Cantatrice chauve Eugène Ionesco
Commentaire de texte : Commentaire de texte scène 8 Cantatrice chauve Eugène Ionesco. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lllEnzolll • 30 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 823 Mots (4 Pages) • 1 448 Vues
Commentaire de texte sur la scène 8 de la Cantatrice de Eugène ionesco
Introduction
Le théâtre de l'absurde apparut dans les années 1950, se caractérise par la disparition de toute illusion réaliste :
le personnage n'a plus de consistance, le temps et l'espace se dérèglent, la déconstruction du langage : les dialogues ne servent plus à communiquer et les mots perdent de leur sens ainsi que l'expression d'une angoisse : les oeuvres révèlent le vide de l'existence. Les personnages, spectateurs sont confrontés aux questions de l'existence humaine (mort, liberté, communication, solitude).
Eugène lonesco, né en 1909 et mort en 1994 est l'un des dramaturges les plus importants du XXe siècle. Il est le chef spirituel du mouvement de l'absurde. Dès La Cantatrice chauve, Il présente des oeuvres basées sur le non-genre , dénonçant souvent l'absurdité du monde. Les chaises, Rhinocéros ou Le Roi se meurt feront de lui un auteur réputé. Représenté en 1950, La Cantatrice chauve est la première pièce de théâtre d'lonesco. Il s'agit d'une oeuvre courte composée de 11 scènes mettant en scène 6 personnages dont le couple principal, M. et Mme Smith. Sans vraiment d’intrigue, la pièce parodie les règles du théâtre classique et fonctionne sur le non-sens et l'absurde.
Dans la scène 8, l'arrivée du Capitaine des pompiers semble relancer l'action,
Pour animer la conversation, il propose de raconter des anecdotes provoquantes ainsi l'enthousiasme général.
Les trois premières anecdotes que le pompier livre à ses auditeurs sont présentées comme des fables
expérimentales, c'est-à-dire expérimentées par lui-même. Il est bientôt suivi par M. Smith. Ces fables, même si elles reprennent les principales caractéristiques formelles du genre étonnent par leur étrangeté. Elles multiplient les incohérences, apparaissent autant comme des énigmes que comme de simples essais poétiques.
1. La fable, moteur d'un dialogue impossible
a. Fausse conversation
L'entrée du pompier redonne vie au dialogue, relance la conversation grâce à des fables
Le pompier expose sa 1ere fable suivit de la réaction des auditeurs, spectacle dans un spectacle ?
L'intervention du pompier n'aboutit à aucune évolution psychologique à la fin de scène.
b. Un échange impersonnel (tensions/rapprochement)
Lorsque M. Smith prononce sa fable, il a d'avantages de réaction des femmes pour impressionner l'auditeur + idée de concurrence face aux femmes qui sont sensibles aux discours des 2 hommes,
Pompier, incarnation de la virilité.
Ex : « mes félicitations », « jaloux », opposition pompiers et mariés, mise en scène d'affrontements, réconciliations qui mène au dénouement.
c. Un dialogue rythmé
Les courtes répliques qui entrecoupent les fables cassent le rythme du récit
Récit vide de sens, les personnages se mettent à raconter des fables car Ils s'ennuient, cela permet d’éviter le vide de l'existence.
La fable va accentuer le manque de logique = sentiment d'angoisse/absurdité donc délire collectif, le pompier met de l'émotion dans un récit absurde. Il se met en valeur pour impressionner les femmes. parodie de la conversation mondaine, Donc le dialogue est inutile et superficiel, l'intérêt du propos n'a pas d'importance que l'image qu'on renvoie.
2. Un spectacle vide de sons
a. Une anti fable
Cadre formelle qui revoit à une fable
- schéma narratif (élément perturbateur qui va casser la situation initiale)
- titre atypique : « le chien et le bœuf », titre ressemblant à ceux des fables de la Fontaine.
Animaux du quotidien, une le titre énoncé, ces animaux ne sont pas les mêmes. Ils perdent leur nature propre. On mélange des animaux qui ne vont pas ensembles. « Le serpent fut plus vif, D'un coup de poing bien choisi il frappa le renard... », étrangeté des animaux.
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