Commentaire texte Angustin
Commentaires Composés : Commentaire texte Angustin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresre sensible et intelligible
Augustin distingue que les nombres que nous nombrons et les nombrants. Les nombres nombrés sont sensibles. Les nombres par lesquels nous nombrons sont les nombres en soi, ceux dont nous nous servons pour compter les nombres sensibles. Les nombres nombrés sont sujet au changement. Augustin en conclue que les nombres nombrants sont indépendants de la sensation. Ils ont une existence absolue.
Celui qui ne les voit pas : vision par l'intelligence. Augustin distingue une vision extérieure, par l'imagination, par l'intelligence. La connaissance des nombres en soi est intuitive, visions par l'intelligence qui ne peut pas se démontrer. Il ne peut pas justifier totalement sa conception.
Difficultés du texte
A) Mémoire et passé
La mémoire désigne habituellement la faculté de se rappeler du passé, de le rendre présent. Les lois mathématiques sont intemporelles. Comment la mémoirpeut se rappeler de choses intemporelles ? On peut s'appuyer sur l'idée de reconnaissance intérieure.
Lea mémoire serait la faculté du latent (caché). Les formes de la pensée consistent à recueillir ces connaissances latentes qui sont dans la mémoire.
B) Reminescence et christianisme
Dans la conception de Platon, ce paradoxe n'existe pas. L'âme a toujours existé, avant la naissance du corps, lieu intelligible où elle a connu les essences.
Totalement absent dans la conception d'Augustin.
Dans la perception chrétienne, la naissance est un bonheur, l'âme n'existe pas avant le corps. D'où viennent ces connaissances latentes ? Elles ne peuvent pas venir de l'expérrience. Idée de maître intérieur. Dieu instruit l'homme intérieurement. La connaissance vient en nous par l'intérieur ce qui suppose cette inspiration divine. Elle s'apllique d'abord à la foi. La théorie du maître intérieur s'applique à la foi mais aussi à la science.
Mathématiques et expérience
Les mathématiques ne reposent pas sur l'expérience. En effet, la théorie d'Augustin se heurte à une difficulté. Les êtres mathématiques n'ont pas les mêmes propriétés que les êtres sensibles, ils ne peuvent pas servir à les expliquer.
III Signification générale du texte
A) Mémoire intellectuelle
On peut retenir l'affirmation essentielle du texte : une mémoire intellectuelle. En effet, les mathématiques sont intelligibles et intellectuels, non sensibles d'où l'existence d'une mémoire désintelligible et non seulement les objets sensibles et les états d'âme.
Les mots sont des réalités sensibles mais la mémoire retient les théorèmes.
Cette affirmation peut être renforcée par l'argument de St Thomas puisque la sensibilité retient les connaissances.
B) La connaissances
D'où vient ce qui est universel ?
Les nombres intelligibles sont liés aux nombres nombrés, d'où l'idée d'une existence absolue. A cette époque, la plupart des philosophes essayent de concilier Platon et Aristote.
Pour Platon, l'idée ou l'essence de quelquechose existe réellement pour elle-même, pas dans une intelligence humaine ou divine.
Au contraire, pour répondre aux objections d'Aristote, pour la plupart des platoniciens tardifs, les essences et les idées existent dans l'itelligence divine.
Référence à Dieu
Elle paraît indispensable à la compréhension complète augustinienne. La conception augustinienne de la connaissance signifie que sans référence à Dieu, nous n'avons
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