Consommation et investissement
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Conséquences: Il ne sert à rien de chercher à encourager à court terme la consommation par des subventions, allocations = théorie de non intervention de l’Etat par Friedman et Modigliani.
Keynes = Partisan de la consommation à court terme. Il faut permettre aux ménages surtout à ceux ayant les + bas revenus de consommer.
Aspects psychologiques sur le consommateur en fonction de la conjoncture et du climat de confiance. La peur de la conjoncture entraîne l’épargne.
3) Les apports dans le circuit économique (dynamique).
La consommation stimule la demande accordée aux entreprises:
- soit les entreprises sont en sous régime, elles travaillent en dessous de leur capacité de production = hausse de la production sans embauche.
- soit toutes les capacités de production sont utilisés à 100% = embauche + acquisition d’équipement.
Entre 2000 et 2007, la croissance du PIB est due à la consommation pour l’équivalent de 1 à 2 point. En 2009 sur une année de récession où le PIB a baissé de 2,6% la consommation a contribué à la croissance à hauteur de 0,4%. Les investissements et les dépenses de l’Etat ont tiré l’économie dans le rouge.
Hausse des taxes perçues par l’Etat: la TVA (1ère ressource de l’Etat: 15%).
19,6%= taux normal de la TVA. 5,5%= taux réduit (restauration, bâtiments..). 2,1%= taux super réduit (médicaments, livres..).
Toute baisse de la consommation se fait sentir.
TIPP (Taxes Intérieures sur les Produits Pétrolier). Taxes sur l’alcool, le tabac, le loto, les sodas, le PMU. Elles représentent 6%.
Effets de 2nd rang ou indirect avec notamment des effets d’embauche, hausse des cotisations reçues par les systèmes de protection sociale, effet sur les heures supplémentaires.
Keynes = effet d’entraînement de la consommation sur la demande se justifie par la demande publique lorsque c’est nécessaire.
|K= 1/1-c. |
On définit le multiplicateur keynésien comme le coefficient qui multiplie une dépense publique pour la transformer en PIB supplémentaire.
Application: prenons 100 euros de complément de revenu (prime) accordé par l’Etat à un ménage dont la propension à consommer: c=80%=0,8.
K=1/1-0,8=1/0,2=5 (effet multiplicateur).
4) Les limites de la consommation
Mesure brute qui n’est pas du tout qualitative (consommation positive/négative pour le PIB ?)
La consommation a un impact environnementale, elle est coûteuse en matière 1ères.
Elle peut creuser la dette de l’Etat si elle est artificiellement soutenue par des aides sans obtenir forcément un effet positif. Elle peut creuser les déficits commerciaux en augmentant les exportations. Si la hausse de la consommation s’adresse à des produits étrangers, elle va creuser le déficit par (X-M), fuite dans le circuit.
On doit donc introduire dans le multiplicateur keynésien, la propension à importer.
|K=1/1-c+M. |
|K=1/1-0,8+0,5=1/0,5=2. |
Le consommateur prendre un crédit sous forme d’emprunt et mettre en danger la consommation future en cas d’endettement: si les taux d’intérêts augmentent, le risque de consommation futur est fortement compromis. Exemple: cas des espagnols en 2000. Soutient excessif pour dopé la consommation immédiate peu avoir un effet négatif sur le long terme.
5) Structures et évolutions
En France, le montant de l’inflation corrigée a été x3 en 2001 par rapport à 1940.
° Fort recul du poste de l’alimentation. Il a perdu 50% de sa valeur des années 60 aux années 2000. Il représente aujourd’hui 20% du total de la consommation.
° poste stable des transports: 17% du total consommé (hausse).
° Logement en hausse: 13%
° Hausse du poste santé
° Stabilité du poste loisir: 10 ou 11% du revenu.
Part importante de dépenses pré engagées (dépenses prévues à l’avance) = 22% du total automatiquement prélevé tout les mois. Exemple: abonnements téléphoniques.
Malgré une croissance faible, le pouvoir d’achat sur les années 2000 à augmenter de 0,8% car prix stable et peu d’inflation. Produits étrangers maintiennent les coûts bas.
Pays pour lesquels la croissance est basée sur la consommation:
- France: PIB 2009, 1907 milliards d’euros. Consommation= 1085 soit 57%. 1er poste qui fait tourner l’économie française.
- USA
Pays qui cherchent à limiter la consommation, demande intérieur:
- l’Allemagne, depuis 2003, limite la hausse des salaires = le pouvoir d’achat en a souffert.
- La Chine = consommation représente 30,33%.
Pays qui privilégient des prix bas pour être plus compétitif à l’extérieur = tournés vers le marché extérieur.
Taux d’épargne en moyenne en France: entre 15 et 16% du revenu disponible. Taux relativement élevé par rapport aux autres pays (exemple: USA=4%).
II – Investissement
Une dépense immédiate en vue de produire une richesse supplémentaire dans le futur.
Type d’investissement: matériel, immobilier, public.
L’investissement est un potentiel de croissance futur grâce à l’effet de levier (investissement de capitaux propre + emprunt). C’est un pari risqué sur l’avenir.
La rentabilité = inconnue avec le risque « d’effet de massue » en cas de rentabilité insuffisante: non rentabilité de l’emprunt ou rentabilité insuffisante de l’apport (capitaux propres)= comment rembourser ?
1) Présentation
Investissement = dépense immédiate en vue de dégager dans le futur une richesse. Investissement réalisé par les entreprises (machines, logiciels, bâtiments), ménages (immobilier) et secteurs publics (hôpitaux, lycées).
Investissements matériels = support physique. Investissement immatériel. Investissement de capacité, modernisation (remplacement) et de substitution (productivité).
Effet sur l’emploi: capacité (+), modernisation (?) et substitution (-).
FBCF (Formation Brute de Capital Fixe).
2) Les déterminants
L’investissement est la partie la + instable, volatile dans le temps. Entreprise = possibilité de repousser ses investissements ce qui n’est pas toujours le cas des ménages.
L’investissement s’adapte à la demande existante et à une demande anticipée dans le futur = demande effective.
Investissement fortement réactif à la conjoncture. Il produit ses fruits plus tard, après la prise de la décision d’investir (délai d’adaptation). A court terme sur une baisse ou hausse de production, les entreprises adaptent leur capacité de production (hausse ou baisse). Cette composante du PIB va être réactive à la conjoncture. Dépendance au taux d’intérêt directeur. Baisse du taux d’intérêt = incite l’investissement et augmente la rentabilité. Investissement sensible à l’abondance ou à la pénurie. Epargne disponible car risque d’un moindre investissement. Le taux d’intérêt dépend du résultat net des entreprises. Le résultat net peut servir ou être distribué aux entreprises
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