Investissements

ervices peuvent également être considérées comme des investissements dans la mesure où elles permettent d’accroître la capacité de production future de l’entreprise. [...]

L’investissement contribue également à accroître l’offre en augmentant les capacités productives. Ses effets diffèrent cependant selon la forme qu’il revêt. Par nature, un investissement de capacité accroît l’offre. Il correspond à une volonté de produire plus et traduit le désir d’augmenter la taille de l’entreprise. Dans le cas d’un investissement de productivité, c’est la compétitivité de l’entreprise qui est en jeu. Son amélioration est rendue possible par la diminution des coûts unitaires de production. L’entreprise peut ainsi gagner des parts de marché à l’exportation ou sur le territoire national et à terme voir sa production augmenter. Quant à l’investissement de remplacement, sa croissance permet un rajeunissement du capital en accélérant le renouvellement des équipements usagés. En revanche, son recul est dangereux car il provoque à terme, un vieillissement de l’appareil productif.

1 Source : Pierre André Corpron, « L’investissement »,

1 Cahiers Français n° 315, Juillet-Août 2003.

DOCUMENT 2

Part des différentes formes d’investissement pour l’industrie française.

(en %)

| |2002 |2003(e) |

|Renouvellement d’équipement |26 |27 |

|Rationalisation et modernisation |24 |25 |

|Extension de la capacité de production |18 |15 |

|Introduction de nouveaux produits |12 |13 |

|Autres ( environnement, sécurité, conditions de travail) |20 |20 |

(e) estimations

Source : INSEE, Enquête de conjoncture dans l’industrie,

Avril 2003, Informations rapides.

DOCUMENT 3

Dans les années 1990, l’investissement est devenu plus dynamique aux Etats-Unis (qu’en France) mais la nature de ces investissements constitue un élément d’explication complémentaire des décalages entre les performances de part et d’autre de l’Atlantique. [...] La faiblesse de l’investissement dans les TIC (en France) a freiné la croissance du stock de ce type de biens d’équipement, qui se caractérisent par une obsolescence* rapide. [...]

La pleine utilisation des TIC et leur impact sur la productivité dépendent en grande partie du niveau de l’éducation, de la qualification et de la flexibilité de la main d’œuvre. Le manque de qualification de la population active et de la population en général constitue un frein à leur production et leur utilisation. Au sein de l’entreprise, le degré de qualification est un déterminant essentiel de l’efficacité de l’introduction des nouvelles technologies dans le processus de production. [...] Du côté de la demande, les innovations de produit et de service auront d’autant plus de succès que les consommateurs disposeront d’un niveau de formation et d’éducation suffisant pour comprendre leur utilité et optimiser leur utilisation.

Au niveau macroéconomique, il apparaît que les pays dans lesquels les travailleurs hautement qualifiés représentent une forte proportion de l’emploi total sont également ceux qui investissent le plus dans les TIC.

* Obsolescence : Vieillissement.

Source : « La croissance française 1950-2030. Le défi de l’innovation »,

IFRI (Institut français des relations internationales), Paris 2004.

DOCUMENT 4

Source : d’ après JP Lebel, SES, Ellipses, 2004.

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FBCF : infrastructures

nfrastructures

Etat :

(universités,

CNRS….. )

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FBCF