Consommation

e frustration. Quand aux personnes qui ont la possibilité de consommer elle montre qu’ils n’auront pas autant de plaisir que ce qu’ils auraient imaginé. Dans les deux cas les individus ne cessent de désirer davantage, les spots publicitaires ne cesse de leur présenter des produits qu’il faut absolument posséder, il y a là un cercle vicieux infernal, une souffrance du désir toujours renouvelé d’avoir à acquérir des produits toujours nouveaux. En utilisant le sondage de Louis Harris on constate que les Français pensent en majorité qu’ils sont trop poussés à « consommer pour s’endetter ». Il est vrai que pour les personnes sans grandes ressources, tel que les jeunes de banlieues, les enseignes trouvent toujours des solutions pour les pousser au vice de cette pratique. Sophie Peters nous expose clairement que l’image que développe les marques peut devenir un risque pour la population. Elle souligne donc en quelques sortes les effets pervers de notre société. Elle nous explique qu’il y a une certaine critique négative des consommateurs sur la consommation. Tout le monde la condamne et se sent impuissant face à elle. On peut d’ailleurs le voir dans le sondage de Louis Harris, où 86% des personnes sont en accord sur le fait que les grandes marques dévoilent un caractère abusif vis-à-vis de la vente des produits chers, de part leur position dominante sur le marché et ou 89% des Français pensent qu’ils gaspillent. Cependant, toutes ces personnes consomment malgré tout, même en dehors des produits indispensables de la vie quotidienne, des produits inutiles. Les Français se disent mécontents et revendiquent le fait de consommer, mais finissent par le faire.

Pourquoi un tel comportement paradoxal ? Aucune réponse, mais malgré ces aspects sociologiques plutôt négatifs, l’acte de consommation comporte d’autres facettes.

La consommation présente différentes fonctions si ce n’est le fait que de se sentir « heureux » pour certains, selon Nicolas Riou, elle a un rôle dans notre recherche identitaire, elle compense un déficit d’où son expression « de béquille identitaire ». Les objets consommés sont selon lui « une partie de nous même, ils traduiraient qui nous sommes, ou qui nous rêverions être ». Elle aide l’individu à s’exprimer et à exprimer leur personnalité, ce qui leur permet de véhiculer une certaine image. Sophie Peters illustre cela en affirmant que les habitants des banlieues existent à travers les marques. Se sentant rejetés de la société, ils ont un besoin de s’affirmer. Cette affirmation ce fait par le paraitre. Ils ont un besoin de reconnaissance qu’ils retrouvent au sein des marques. A défaut de ne pas pouvoir véhiculer une image par le monde du travail, ils affirment leur groupe d’appartenance, leurs images par les marques. Combien de biens comme « les t-shirt Produits de Banlieus » représentent l’image d’un quartier ? En dévoilant dans son article que les logos sont un « signe extérieur de richesse » Sophie Peters met en évidence le fait que les jeunes de banlieue ont besoin de consommer pour se sentir existé et pour sans doute revaloriser leur image. En se référant au sondage de Louis Harris on constate que 55% des Français pensent qu’en consommant peu, une mauvaise image de soi est véhiculée ce qui illustre bien les dire des deux autres auteurs.

Nicolas Riou dans l’article indique que les marques développent une valeur ajoutée affective. Elles permettent de se raccrocher à une idée, à une vision d’où l’exemple : « on est plus féminine en Chanel ».

Il démontre aussi que la consommation à également une fonction thérapeutique. D’après l’auteur, elle protège d’un manque d’épanouissement en général, d’un manque d’activité elle comble un certain vide. D’où la phrase « Les objets nous consolent, nous confirment dans notre existence, ou meuble le vide de sens auquel nous sommes confrontés ». Elle a également une fonction de thérapie contre l’angoisse. Les marques permettent de rassurer les individus de la société, qui deviennent de plus en plus anxieux et peu sûre d’eux. En effet toute les publicités alimentaire, automobile ce font sur les thèmes de la santé,