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Cours de finance internationale

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rapport au 1er semestre de l’année dernière: +20%. Ces 700 000 doivent être compensés par les chambres de compensation.

Première Partie : Le Marché des Changes

C’est un marché qui assure la confrontation des O et D de devises et qui révèle leurs cours en terme de monnaie nationale. Le pris de l’€ par rapport au $ résulte d’une confrontation dans le monde entier.

En 2004, transaction moyenne en avril : 1880 milliards de dollars/jour sont échangés

Avril 2007 : 3200 milliards/jour

Avril 2010 : 4000 milliards/jour = 2 fois la valeur d’échange du marché des actions.

Etude réalisée par la BRI avec l’ensemble des 57 banques centrales tous les 3 ans sur un mois donné.

Chapitre 1. Le marché des changes au comptant.

Le marché des changes au comptant n’est pas limité géographiquement. C'est-à-dire il est dans le monde entier, qui ne travaille pas toujours en même temps mais il se déplace parallèlement au déplacement du soleil par l’intermédiaire des satellites de télécommunication. Début d’une journée des changes débute à Oakland en Nouvelle-Zélande. Fonctionnent 24/24h, 5/7 (seules les places financières du monde arabe sont actives les WE).

Jusqu’au milieu des années 90, le marché était un marché interbancaire décentralisé : on parlait d’un marché OTC (over the counter). C'est-à-dire de gré-à-gré. C’est l’inverse d’un marché d’actions. Le marché était constitué d’offre et demande qui va s’appliquer sur un couple de devises auprès de telle banque. Il existe donc autant de prix que de banques et de lieux où échanger. Mais la concurrence est tellement forte qu’au final les taux se rejoignent.

Depuis 95, ce marché tend à devenir un marché électronique et se concentre de plus en plus sur certaine banque centralisation.

Il ne se réduit plus à des échanges de devises entre banques, d’autres agents interviennent. Il y a diversification des opérateur et développement des marchés boursiers.

I) Les participants au marché des changes interbancaire.

A la base que marché interbancaire. Aujourd’hui, 5 grandes catégories d’acteurs

1) les banques commerciales d’investissement.

Les plus importants acteurs du marché. Ils sont dépassés en volume mais restent pour autant le cœur du marché. Elles opèrent pour leur compte propre (les comptes des propriétaires) qui ont beaucoup diminué mais n’ont pas été totalement supprimé (notamment à cause de la Loi Volter des USA) et le compte de leur client (PME ou trésorier d’une entreprise on passe par la banque pour ce genre d’opération).

Marché dominé par de très grosses banques de moins en moins nombreuses. Avant 95, plus d’une centaine de banques et aujourd’hui on est réduit à moins de 30. Cette réduction résulte tout d’abord

- d’une forte concentration (BNP PARIBAS était 2 banques avant, même chose pour CA et LCL). La part de marché des 5 1ère banques sur le marché des changes depuis 2004 : 45% du marché mondial (avec 2000 milliards de dollars/jour) ce pourcentage a augmenté depuis 2005 (05 : 48,9, 06 : 54,6, 07 : 60,9, 08 : 61,5) or ces banques sont systémiques (on les retrouve sur toutes les places financières et pas uniquement sur le marché des changes). On notera que sur 2006,7,8 les 3 premières cumulent sur les 60% près de 43% (chiffre en hausse également).

Baisse à partir de 2008, (on descend à 52,2% en 2011). 1ère Raison : beaucoup de banques qui ne sont pas internationales commencent à se développer localement (Inde, Chine, Brésil, Corée).

Part de marché des 7 plus grandes banques (les mêmes depuis 2004).

1- Deutsch Bank (environs 18%)

2- UBS (varie de 11 à 14%)

3- Citigroup (autour de 7 8%)

4- RBS (6 à 8)

5- Barclays (6 à 11)

6- JP Morgan (5 à 6)

7- HSBC (4)

- Mais c’est aussi la conséquence d’un retrait des banques moyennes. Une banque ne peut pas offrir une qualité de service qu’offre les grandes banques ainsi que des prix plus attractifs (même si on parle de un 1000ème de dollars). + Investissements technologiques tellement importants que les moyennes banques ne peuvent plus assumer.

- Enfin, il est nécessaire d’avoir une part de marché importante (on joue sur les économies d’échelle).

- Et dernièrement, le marché des changes est un marché de produits très banalisés et donc il faut un service en plus. La taille permet une meilleure appréhension des flux commerciaux et de leur sens chose que les moyennes banques ne peuvent pas assurer.

D’où la concentration autour de grosses banques dernièrement.

Les banques et la technologie. Les investissements technologiques de l’ensemble des banques dépassent le milliard de dollars chaque année. Ils visent :

* accroitre la vitesse d’exécution des ordres

* accroitre la puissance de calcul et des logiciels

* développer les infrastructures informatiques

* augmenter les capacités du front et du back office (peu informatisé et donc permet d’avoir des interstice dans lesquels les contrôleurs un peu frauduleux détourne quelques millions).

* Développe l’ergonomie des postes de travail.

* A développer le trading algorithmique

Les grandes banques doivent posséder leurs propres plates-formes :

* plates-formes propriétaire (deutsch Bank : autobahn ; sogé : alfa fx)

* plates-formes multilatérales : plusieurs réunions de banques. Les deux premières opérationnelles sont FX all (fondamentalement des banques américaines) et Currenex.

Dans ces plates-formes qu’elles soient prop ou multi on distingue deux types :

* pour les corporates cherche avant tout les prix les plus intéressants.

* pour les gérants d’actifs (hedge funds) eux n’ont pas les mêmes besoins, désirent la rapidité d’exécution et non le prix le plus intéressant.

Depuis 2007, les banques ont beaucoup investi dans les PF car ont cherché à améliorer leurs outils de pricing, les interfaces de connexions afin de permettre de bancher les systèmes de routage des ordres et de brancher les algorithmes de trading ou dans les infrastructures post-trade.

Le profit : il existe un prix d’achat et un prix de vente. Peut être commerciale ; associé au spread (différence entre le prix d’achat ou prix de vente). Ou sinon financier ; associé aux opérations d’arbitrage et de spéculation.

Le Cambiste ajoute une marge supplémentaire lorsqu’il négocie avec le client. Sauf que tend à diminuer car ++ concurrence entre les institutions explique en partie les positions spéculatives ou de couvertures dynamiques prises par les cambistes.

Montant unitaire des transactions :

* avant 2000 : 1 million $

Pas d’unité supérieure : 100M$

* 2000/2005 : 3 à 5 millions

* Depuis 2005 avec le développement des transactions électroniques le ticket moyen a baissé de 4,3 M$ en 2004 à 1,8M$ en 2011.

2) Les banques centrales

Fonctions :

* Exécutent les ordres de la clientèle. (administrations, banques centrales étrangères, organismes internationaux)

* Influencent l’évolution du taux de change à la hausse à priori pour des raisons de politique économique interne ou respect de certains engagements internationaux formels (Bretton Woods) ou informels (G7).

* Réduire la volatilité des taux de change.

Interventions doivent être massives, coordonnées et se produire à un moment opportun. Niveau des réserves en devises des banques centrales faibles !

Les réserves de change en devise au sens strict du terme. Ce sont les excédents commerciaux au niveau international qui sont placés sous la forme de dépôts bancaires (Foreign exchange reserve).

Les réserves de changes officielles = réserves de change en devises + Stock d’or + DTS (droits de tirages spéciaux) + position de change auprès du FMI (côte part qu’on paye auprès du FMI en devises qui reste en notre possession).

Réserves de change en juin 2011 :

* Chine 3197 milliards de $

* Japon 1138

* Arabie saoudite 497

* Brésil 352

* France 182

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