Cours de relations internationales (2 parties sur 3)
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La composition de la scène internationale n'est plus régit seulement par des Etats, mais par une multiplicité d'acteurs : les OI, les ONG, les Etats bien sûr mais aussi les multinationales, les mafias etc... C'est pour cela que cet espace international est plutôt anarchique. C'est à dire qu'il n'existe pas d'autorité supérieure qui peut imposer aux Etats un comportement. L'ONU ou le conseil de sécurité n'est pas un gouvernement international.
L'étude des relations internationales concerne les rapports pacifiques, ou belliqueux entre Etats, le rôle des OI, l'influence des forces transnationales, et de l'ensemble des échanges, des activités et des défis qui transgressent les frontières Etatiques.
Section II : Des approches positives
I. L'approche historique :
Après la seconde guerre mondiales, certains historiens notamment le professeur RENOUVIN, pense que l'approche historique c'est d'essayer des comprendre le jeu des causes qui ont amené les grands changements du monde.
II. La vision politique ou les théories des relations internationales :
C'est la vision des politistes. Ils sont également divisés en plusieurs points de vue, nous verrons les quartes principales :
A. Le réalisme :
C'est une philosophie de l'action, ils considèrent que les Etats n'agissent pas de manières morales, ni éthiques : l'essentiel c'est que le but soit atteint quelque soit les moyens. La moral n'a donc rien à faire dans les RI. Il y a quatre choses importantes : le seul acteur qui structure la vie internationale, c'est l'Etat. Partant de là, il considère que l'on peut analyser les RI au travers du prisme de l'intérêt national et de la raison d'Etat. Ainsi les comportements des Etats ne s'expliquent que par la recherche de leurs intérêts.
De plus, la recherche de la puissance serait primordiale. La capacité de faire faire ou de ne pas faire. On parle de puissance économique, culturelle, militaire etc... Enfin la sécurité est aussi un point d'honneur dans la volonté des Etats. Ils n'ont de cesse de rechercher la sécurité. On parle alors de dilemme de la sécurité : à chaque fois qu'un Etat prend des mesures défensives, celles-ci seront le plus souvent interprétées comme des mesures offensives qui vont donc déclencher chez les autres Etats une réaction de défense. Ainsi on se retrouve dans une spirale. C'est de cette manière que l'on peut expliquer la course à l'arme nucléaire.
Donc pour les réalistes, les RI sont forcément belliqueuses. L'ordre n'est donc reposé que sur deux situations. Pour eux l'ordre, la stabilité du monde ne peut reposer que sur l'équilibre des forces, comme avec l'arme nucléaire. (Paix impossible, guerre improbable). Ainsi chaque puissance doit être égale, qu'il n'y ait également aucune raison de déclarer des hostilités. C'est une vision anarchique, l'état de nature.
B. Le libéralisme :
Fondements théorique de, avec le Contrat Social. Pour eux, ce qui est central dans les RI, c'est l'individu. L'Etat est là pour défendre les intérêts de ces citoyens. Mais il ne défend pas l'intérêt de tous ses citoyens, mais seulement ceux qui ont des moyens de pressions sur les dirigeants de l'Etat. Ainsi c'est ces groupes qui bénéficient des RI. Première différence donc : c'est l'individu qui est au centra.
De plus, pour eux les RI peuvent être pacifiques. Il y a plusieurs conditions : la première c'est que le monde entier soit sur un système capitaliste. Il ne peut donc pas y avoir d'autres systèmes. Ce sont donc les échanges économiques qui lient les Etats, ainsi le risque de guerre est minime. Il faut également que l'ensemble des Etats soient démocratiques. Donc convertit au système démocratique Occidental. Ils partent du principe que dans une démocratie, ce sont les citoyens qui dirigent. Et ainsi que les guerres seraient improbables.
Il faut également un droit international public. Un ensemble de règles régissant les RI. Qui donnera naissance à des OI qui vont permettre de diminuer les guerres.
C. Le constructivisme :
Il s'agit d'un courant pour qui les règles et les normes jouent un rôle essentiel pour comprendre les comportements des acteurs en RI. Pour ces auteurs, l'idée que tout peut être expliqué par la maximisation des intérêts est fausse. Pour eux, les acteurs adoptent les comportements qui leur paraissent les plus corrects et les plus appropriés dans une situation donnée.
D. Le transnationalisme :
Ce courant s'est développé dans les années 90 avec la fin de la guerre froide. Pour ces auteurs, l'Etat est un acteur en déclin des RI. Pour eux ce sont tous d'abord les acteurs privés. Ce qui compte, ce ne sont pas les puissances militaires, ce sont les échanges commerciaux et bancaires.
III. L'approche juridique :
Quelle différence peut on faire entre la vision politiste et juridique ? Les sciences politiques mettent l'accent sur la réalité telle qu'elle est. Le juriste analyse la réalité telle qu'elle devrait être. On s'intéresse alors au droit international. Pour en prendre une définition : c'est l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les sujets de droit international public. C'est un droit de coexistence, non de subordination : c'est à dire qu'il n'y a pas d'autorités supérieures pour faire respecter la règle. Attention, nous allons vers un droit de coexistence donc, non vers une autorité internationale.
A. L'existence du droit international publique :
Il existe donc et beaucoup ont douté de son existence. Ceci s'explique par ses caractéristiques.
a. Les caractéristiques :
L'absence de constitution internationale, l'absence d'exécutif (pas de gouvernement international), l'absence de juridiction obligatoire (elles existent mais ce sont les Etats qui décident), l'absence de législateurs (pas de parlement mondiale), le droit est volontaire et le fait que le droit international public posent des limites à la liberté des Etats sont autant de caractéristiques qui définissent le droit international publique.
b. Les fondements du droit international :
Les Etats limitent leur libertés, pourquoi ? Le droit international public permet l'expression des Etats, des règles s'imposent aux Etats pour que les rapports internationaux soient justes. Aujourd'hui donc, grâce à GROTIUS, il existe des règles déduites par la raison qui s'imposent aux Etats. On est là dans une vision subjective du droit, l'interprétation est donc présente.
Aujourd'hui par exemple, les Etats-Unis et Israël utilisent le droit naturel. Ainsi faire reposer le droit international sur le droit naturel expose à des visions subjectives. Mais le droit n'est qu'une technique selon les positivistes, et donc que importe les valeurs que véhicule une règle, elle existe et on ne peu pas dire qu'elle est juste ou injuste. C'est le point de vue du positiviste.
Le problème est qu'en réalité, le droit est vecteur de valeur. Donc finalement, le droit international public est le lieu et l'instrument des rapports de force : chaque règle à été pensée dans un rapport de force, donc elle apporte bien des valeurs.
B. L'efficacité du droit international :
Si il n'y a pas de sanction, alors pourquoi est ce du droit ?
a. Les Etats face au droit international :
Tous les Etats n'ont pas la même vision : Les Etat qui n'ont pas la capacité d'appliquer les règles de droit international (ex : Somalie), il y aussi les Etats qui considèrent le droit international comme les règles absolues, qui permet au monde d'être en paix (27 Etats : ceux de l'Union Européenne), ensuite vient la catégorie des Etats qui voient le droit international comme un droit de protection des Etats (c'est la majorité). Enfin, il y a les Etats-Unis, qui pense que le droit international public à été largement contribué grâce à eux, et aujourd'hui ils sont mécontent car ils accusent le droit international public de les empêcher de faire la paix dans le monde.
b. Les violations du droit I :
Il y a non sanction de la violation. Pour certains, ce n’est pas de sanction = pas de droit. Mais le non sanction fait seulement défaillance au DI. La sanction existe en DI, il y en a plusieurs : désapprobation (l'ONU dit : nous désapprouvons le comportement de...), existence de juridictions international (tribunal international du droit de la mer, cour de justice de l'Union Européenne, la cour Européenne des droits de l'homme...), la responsabilité internationale et enfin les mesures de rétorsion (mesure prisent par d'autres Etats). Donc le droit international
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