Culture Génerale
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Picasso est un nom de bagnole Citroën, Steve Mc-Queen conduit une Ford, Audrey Hepburn porte des mocassins Tod’s ! Tu crois qu’ils se retournent pas dans leur tombe, ces gens-là, d’être transformés en VRP posthumes ? C’est la nuit des morts-vivants ! Cannibal Holocaust ! On bouffe du cadavre ! Les zombies font vendre !»
-L’œuvre
99 francs est un roman à succès provocateur d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, publié en 2000 qui dénonce les dérapages cyniques du monde de la publicité dans la société occidentale de consommation.
Résumé : Octave Parango est rédacteur publicitaire de luxe dans une des plus prestigieuses agences de pub parisienne. Il conçoit des scénarios de films publicitaires et des accroches pour les affiches. Son talent, et surtout son salaire, 13 000 euros par mois, font l'admiration et le respect de ses collègues de travail.Octave est propriétaire d'un appartement de cinq pièces à Saint-Germain-des-Prés (Paris), décoré par Christian Liaigre, porte un costume Éric Bergère et un caleçon Banana Republic. Il passe ses vacances à Saint Barth', prend de la cocaïne à 100 euros le gramme, et a un faible pour le roadster BMW Z3. Bref, Octave est le rêve incarné, l'idéal tant vanté par les publicitaires, et tant désiré par des millions d'européens moyens. Heureusement pour le lecteur avide de sensations, si tout le monde aime Octave (et surtout sa réussite), celui-ci se déteste : déboires sentimentaux, le publicitaire hait son métier et la pub, mais celle-ci ne le lui rend pas. Il n'en peut plus, et cherche désespérément à se faire virer, sans y parvenir.
-L’auteur
Quelques mots sur Beigbeder : Issu d'un milieu favorisé, il fréquente de deux lycées prestigieux - Montaigne et Louis le Grand - et intègre par la suite Sciences-Po et le Celsa. Il ressort alors diplômé d'un DESS en marketing publicité à 24 ans et entame une carrière des plus retentissantes placée sous le signe de la polyvalence : publicitaire, écrivain, critique littéraire, chroniqueur TV…
Ce qui me plait chez Beigbeder est son coté provocateur et audacieux
Il utilise à la fois un langage courant accessible à tous mais il utilise surtout un langage familier, un lexique de la vie de tous les jours « nanas jamais moches » « je vous vends de la merde » ce qui est rare dans les romans.
Il fait en quelque sorte une satire la société d’aujourd’hui en ridiculisant les consommateurs
Cet extrait nous montre la caricature qu’il fera de la publicité et de ses dégâts sur la société tout au long du livre
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