Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ». En quoi le contact avec l'autre nous amène-t-il à nous interroger sur nous-mêmes et quel bénéfice
Dissertation : Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ». En quoi le contact avec l'autre nous amène-t-il à nous interroger sur nous-mêmes et quel bénéfice. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Laurine Joachim • 30 Avril 2016 • Dissertation • 800 Mots (4 Pages) • 1 966 Vues
DISSERTATION :
Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ».
En quoi le contact avec l'autre nous amène-t-il à nous interroger sur nous-mêmes et quel bénéfice pouvons nous en retirer ?
- Quelles interrogations entraînent les rencontres humaines ?
1.1 remise en question, être à la hauteur ?
1.2 comparaison/différences/ressemblances
1.3 place dans la société
- Quels en sont les apports ?
2.1 devenir une personne meilleure, se surpasser
2.2 prise de conscience, changer ? Qui sommes-nous vrmt ?
La découverte du Nouveau Monde par les Européens fut à la base d'un bouleversement social et moral autant du côté des Européens que des civilisations inconnues jusqu'à ce jour. Comme Montaigne l'explique dans le premier livre des Essais, pour se former il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ».
En quoi le contact avec l'autre nous amène-t-il à nous interroger sur nous-mêmes et quel bénéfice pouvons nous en retirer ?
Nous verrons quelles interrogations entraînent les rencontres humaines avant de montrer quels en sont les apports.
Le contact avec l'autre peut nous amener à nous interroger sur nous-mêmes de plusieurs façons différentes.
En effet, en découvrant de nouvelles personnes, l'Homme peut remettre en question sa façon de vivre, d'agir et d'être. Ce contact peut l'amener à se demander si il est à la hauteur ou au contraire à se rendre compte qu'il n'est pas aussi exceptionnel qu'il pensait l'être. Par exemple, dans ses Essais, Montaigne explique qu'en lisant des témoignages sur la conquête du Nouveau Monde, il s'est rendu compte que ceux qui sont qualifiés de sauvages ne nous étaient «nullement inférieurs en clarté d'esprit naturelle et en justesse d'esprit ». Cela montre bien que la rencontre avec l'inconnu permet de se rendre compte de notre valeur.
D'autre part, lorsque l'Homme est en contact avec quelqu'un, il se compare très souvent à lui. C'est dans sa nature de vouloir savoir s'il est meilleur ou pire que celui qu'il a en face. Ce contact permet de constater les ressemblances et les différences entre deux individus. Ainsi, dans Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, au travers du discours du vieillard Tupinamba, Léry se rend compte que les Indiens et lui n'ont pas beaucoup en commun, ni leurs valeurs, ni leur mode de vie.
Enfin, rencontrer quelqu'un de différent permet de se demander quelle est réellement sa place dans la société, quel est son rôle et s'il est vraiment important dans le monde. D'ailleurs, lors des nombreuses conquêtes du Nouveau Monde, les Européens se sont à chaque fois rendus compte que les « sauvages » n'avaient pas les mêmes coutumes qu'eux et donc que le monde n'était pas basé sur leur vision de la civilisation. Pourtant, les Européens se sont toujours considérés comme le « centre du monde ».
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