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Dossier sur la peine de mort

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justice privée tant que le droit ne sera pas naît. On parle également de traitement inhumain et dégradant. On dit alors que l’origine de la peine de mort est la construction de l’état.

2. La peine de mort aujourd’hui

Le projet de loi d’abolition de la peine de mort de Robert Badinter est adopté en France le 30 septembre 1981 par l’assemblée nationale. En décembre 1989, l’assemblée générale de l’ONU, envisage alors une abolition mondiale. Les organisations internationales ont utilisé le processus de limiter d’abord les hypothèses d’application de ce châtiment afin d’obtenir cette abolition totale souhaitée.

Robert Badinter, par sa plaidoirie convaincra les jurés de ne pas condamner Patrick Henry à la peine capitale pour l’enlèvement et pour le meurtre qu’il a commis de l’enfant Philippe Bertrand, alors âgé de huit ans, du 30 janvier 1976 à la sortie de son école.

Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale.

a- Pays abolitionnistes

On retrouve 94 pays abolitionnistes dont l’Afrique du Sud, l’Albanie, l’Allemagne, l’Andorre, l’Angola, l’Argentine, l’Arménie, l’Australie l’Autriche, l’Azerbaïdjan, la Belgique, le Bhoutan, la Bosnie-Herzégovine la Bulgarie, le Burundi, le Cambodge, le Canada, le Cap Vert, Chypre, la Colombie, Costa Rica, la Côte d'Ivoire, la Croatie, le Danemark, Djibouti l’Equateur, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, le Gabon, la Géorgie, la Grèce, la Guinée, Bissau, Haïti, le Honduras, la Hongrie, les Iles Cook, les Iles Marshall, les Iles Salomon, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Kirghizistan, le Kiribati, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, la Macédoine, Malte, l'Ile Maurice, le Mexique, la Micronésie (Etats Fédérés de), Moldova, Monaco, Monténégro, le Mozambique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, la Norvège, la Nouvelle Zélande, l’Ouzbékistan, le Palaos, le Panama, le Paraguay, les Pays-Bas, les Philippines, la Pologne, le Portugal, la République dominicaine, le République tchèque, la Roumanie, le Royaume Uni, le Rwanda, Saint-Marin, Saint-Siège, Samoa, Sao Tomé et Principe, le Sénégal la Serbie, les Seychelles, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse, le Timor, Leste, le Togo, le Turkménistan ou encore la Turquie, le Tuvalu, l’Ukraine, l’Uruguay, le Vanuatu et le Venezuela.

b- Pays abolitionnistes pour les crimes de droit commun

9 pays abolitionnistes pour les crimes de droit commun, c'est à dire des crimes prévu par la justice militaire, ou en cas de guerre par exemple comme la Bolivie, le Brésil, le Chili, le Fidji, l’Israël, le Kazakhstan, la Lettonie, le Pérou et le Salvador.

c- Pays qui prévoient la peine de mort dans leur législation

Il y a 36 pays qui prévoient la peine de mort dans leur législation, ils conservent la peine de mort mais ne l'ont pas appliquée depuis au moins dix ans, par exemple l’Algérie, le Bénin, le Brunei, le Darussalam, le Burkina Faso, le Cameroun, le Centrafrique, le Congo, la Corée du Sud, l’ Erythrée, le Gambie, le Ghana, la Grenade, le Guatemala, le Kenya, le Laos, le Libéria, Madagascar, Malawi, Maldives, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, la Mongolie, la Birmanie, Nauru, le Niger, le Papouasie, la Nouvelle Guinée, la Russie, le Sri Lanka, le Suriname, le Swaziland, le Tadjikistan, la Tanzanie, le Tonga, la Tunisie et le Zambie.

d- Pays pratiquants

Il reste toutefois 56 pays qui pratiquent la peine de mort, comme l’Afghanistan, l’ Antigua, Barbuda, l’ Arabie Saoudite, les Bahamas, Bahreïn, le Bangladesh, les Barbade, Bélarus (Biélorussie), Bélize, le Botswana, la Chine, les Comores, la Corée du Nord, Cuba, Dominique, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, l’ Ethiopie, la Guinée, la Guinée, l’Equatoriale, la Guyana, l’Inde, l’Indonésie, l’Irak, l’Iran, la Jamaïque, le Japon, la Jordanie, le Koweit, Lesotho le Liban, la Libye, Malaisie, le Nigéria, Oman, le Ouganda, le Pakistan, la Palestine, Qatar, la République démocratique du Congo, Saint Vincent et les Grenadines, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, la Sierra Leone, Singapour, la Somalie, le Soudan, la Syrie, Taiwan, le Tchad, la Thaïlande, Trinité et Tobago, le Vietnam, le Yémen et le Zimbabwe.

3. Religion, influence sur l’application de la peine de mort

Le Bouddhisme

Le bouddhisme est totalement étranger à l’idée de vengeance, haine, désir matériel. Dans la société bouddhiste, les punitions seront prises seulement pour éviter des crimes. Le châtiment préfère donner une seconde chance, et améliorer le criminel. La peine de mort est donc répugnante pour tout bouddhiste. Cependant, les sociétés bouddhistes ont eu des codes de punitions pour éviter les activités criminelles. Les compassions dominent alors. Le criminel peut racheter son acte par de bonnes actions. Les châtiments ont un caractère réformateur et non punitif.

L’islam

La loi islamique prescrit la peine de mort comme l’une des nombreuses punitions possibles notamment pour punir les meurtres, apostasies et adultère, mais n’a pas un caractère automatique, il y a donc un débat qui existe à ce sujet. Quiconque se reconverti en une autre religion pourrait être favorable à la peine de mort. La peine de mort reste cependant un châtiment exceptionnel qui aura besoin de témoin pour être appliquée.

Le protestantisme

Pour les protestants la société est responsable de la criminalité. Pour eux, le but de la punition est de rétablir la victime dans ses droits. La peine de mort doit donc être exclue sauf en cas extrême.

Le christianisme

La peine de mort est dite opposée à la tradition chrétienne. Elle peut-être cependant utilisée dans des cas d’extrême gravité mais également dans certains pays.

Le judaïsme

Bien que les 10 commandements qui formèrent la loi juive contiennent le fameux « ne tuera point », la Torah avait prescrit la peine capitale pour certains actes dont les meurtres, sacrilège, idolâtrie, débauche, et adultère qui seront punis de mort. Ces exécutions étaient des exécutions publiques, on brûlait, lapidait, décapitait et rouait de coups. Mais cette peine n’est pas favorable et donc effacée des statuts judaïques. Aujourd’hui des organisations juives sont en faveur de l’abolition.

L’hindouisme

Les hindouistes croient en un être qui se trouve en tout, en soi-même également dans chaque créature. Pour eux le plus important est le comportement qu’ils adoptent, en respectant la loi « dharma », chacun devant accomplir ses devoirs. Celui qui refuse le « dharma » est passible de peine de mort. Le châtiment hindouiste est basé sur la protection de l’innocent sans causer une injustice. S’ajoute à cela un travail de réforme destiner au coupable repentir et non à récidiver.

II) Exécution et justice

1. Les différentes méthodes d’exécution

L’exécution était le résultat de la peine capitale prise par une décision juridique. Les méthodes d’exécutions sont très nombreuses et variables selon les pays. Toutes n’étaient ni rapides ni indolores.

Méthodes anciennes

* La cage à marée : On enferme le criminel dans une cage fermée pour ensuite le placer au bord d’une eau sujet à la marée. La montée des eaux va petit à petit noyer le condamné.

* Le crucifiement : On clou l’accusé sur une croix en T, on peut dans certain cas le fouetter. Le crucifié doit pour respirer relever son corps. Cette alternance entre blocage et détente respiratoire finit par créer des crampes conduisant à l’asphyxie. Ses jambes sont brisées grâce à une barre de fer. Le condamné ne peut se redresser et s’épuise rapidement.

* La décapitation : La décapitation consiste à séparer la tête du corps. Elle peut être pratiquée à l’aide d’un couteau, d’une épée, d’un sabre ou d’une guillotine.

* Le sciage : Consiste à scier le corps du criminel en partant de l’aine.

* L’écrasement : Le condamné recevra une intense pression sur l’une ou la totalité des parties du corps.

* L’emmurement : Le supplicié est placé dans une chambre hermétique close c’est-à-dire qu’il sera privé de nourriture, de boisson et d’air.

* L’enfouissement vivant : La victime est alors enterrée dans le sol vivant.

* L’éventration : Consiste à pousser le condamné au suicide.

* La fusillade par peloton d’exécution : Le condamné est placé à distance des tireurs, équipés de fusils. Il a les yeux bandés, parfois attaché à un poteau. Une marque est faite sur sa poitrine pour désigner son cœur qui permet au peloton de mieux viser. Un signal est donné afin que tous les tireurs tirent en même temps. Un coup est tiré dans la tête du condamné qui conclut

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