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Electre, Jean Giraudoux

Commentaire d'oeuvre : Electre, Jean Giraudoux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Septembre 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  953 Mots (4 Pages)  •  2 503 Vues

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Le commentaire : Electre, Jean Giraudoux ( 1937)

I / Le récit dramatisé du meurtre d'Agamemnon

II/Renouvèlement du genre de la tragédie

Introduction : Entre les deux guerres mondiales la tragédie, rejetée  par les dramaturges du XIXs connait un nouvel essors  avant Antigone d'Anouille  ( 1944 ) dans le contexte de la guerre, propose une réflexion sur le pouvoir, Giraudoux s'inspire de la famille des Atribe pour proposer La guerre de Troie n'aura pas lieu (1934) puis Electre (1937). Cette dernière tragédie s'inspirant de celle d'Echyle , de Sophocle ou d'Euripide se noue autour de la vengeance du personnage éponyme. A son retour de la guerre de Troie Agamemnon victorieux, est assassiné par Clytemnestre et Egiste qui prennent ainsi le pouvoir. Dans l'œuvre de Giraudoux , Electre et le mendiant comprennent peu à peu ce qui c'est passé et à la fin , juste avant Oreste poussait pas sa sœur vers la vengeance pour son père. Le mystérieux mendiant raconte le meurtre du "roi des rois". La violence du récit est à la mesure de l'acte lui même , à la mesure aussi d'un genre théâtral cathartique. Après avoir montré que la force des mots suggère l'assassinat, nous examinerons comment cette violence caractérise la tragédie que renouvelle Giraudoux en 1937.

           

             Deux coupables agissent Clytemnestre et Egiste, ils sont les sujets des verbes d'action ou de mouvement ("il plongea", "elle tourna", "il le retournait") le pronom représenté par Agamemnon est COD du verbe comme du crime, le pronom "ils" représente les deux criminels amants. Notons la résistance et la ténacité qui "ne le lâchait pas", "se crispait" l'imparfait de ces verbes souligne encore la cruauté. Elle semble ignorer Agamemnon ("muette", "ne crachait pas") comme ci elle se repliait sur elle même et sur son acte et même au dessus de sa proie agonisante.. Par une forme de kiasme son attitude suggère la folie ("la tête muette sursautée")

Quand à Egistre sont attitude évoque la folie égalemen " des grands états de rire en contradiction avec son visage" l'adjectif "rigide" ne rappelle t-il pas la rigidité d'Agamemnon la force "il hurla trop fortement" démentis à la fin du texte par la douleur montre qu'il agit "sans y penser" ou pour se protéger de la violence du meurtre ("pour couvrir la voix" ). Les adverbes d'intensités sont doublés [...] En tournant dans sa robe rouge dont on ne saurait commenter la couleur [...] Mais c'est Egistre et Clytemnestre qui frappe Agamemnon .. De même qu'Oreste va servir à venger Electre sa soeur.  

  L'expression " Le Roi des Rois" suggère une raison d'état [..?] Le pouvoir fragile "n'étant pas en bloque d'erin" ou de fer" appartient à celui qui le prend ,  non sans violence.

          En 1937 , Giraudoux renouvelle le genre de la tragédie qui est caractérisé par la violence, dans son texte Electre. Giraudoux modernise la tragédie de par les personnages ,  la désacralisation du "roi des rois" Agamemnon , et enfin par la fatalité.

         Le mendiant est le personnage majeur de cette scène et il joue un rôle important dans la modernisation de cette tragédie. Ce mendiant joue le même rôle que Hermes mis à par le " deus absconditus " , c'est-à-dire que c'est lui qui va délivrer le message au public ainsi qu'à Electre. Il est là pour faire référence aux tragédies grecques qui étaient bien souvent accompagnée d'un vieillards  intervenant dans le rôle d'un prophète aux moments forts pour commenter la situation et e concentrer sur l'évènement ("Agamemnon voulait bien mourir") Il propose ainsi dans son discours des phrases pleines de bon sens et construites autour d'un présent de vérité générale avec un vocabulaire moral (" les assassins ont tort de blesser le marbre") ou d'un argument philosophique (" La mot a ceci de bon qu'on ne peut se confier à elle"). Mais contrairement aux fonctions traditionnelles de la tragédie, Giraudoux impose ce personnages comme étant à mi chemin entre le pauvre et le Dieu. Il prédit le futur de façn affirmative ("Oreste , pour le remercier de le venger un jour, puis la fille, Electre pour la remercier de prêter  ainsi pour une minute son visage et ses mains à la mort.") Giraudoux apporte de la fantaisie à ce personnage qui s'apparente à de la folie , un mélange d'humain , de divin , de détective  (" c'est à cette entaille que moi j'ai deviné le crime." ) et même de poète , la personnification de "marbre" et sa "rancune". Nous pouvons voir aussi cette modernisation dans les personnages avec l'évolution de la femme "Clytemnestre" qui "ne le lâchait pas" et se rebelle contre son roi et son mari et "Electre" qui enverra Oreste son frère pour se venger. Il y a comme une affirmation de la femme sur l'homme.

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