Enfance, Tolstoï
Dissertation : Enfance, Tolstoï. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar camillerou • 13 Octobre 2023 • Dissertation • 551 Mots (3 Pages) • 890 Vues
Tolstoi enfance
Léon Tolstoï a vécu en Russie au XIXème siècle. Il relate dans Enfance, comme nous l’indique le titre, une partie de la sienne (seulement entre dix et douze ans). Enfance est cependant un roman autobiographique et est ainsi inspiré de sa propre vie, mais non exact. Issu de la grande aristocratie russe, Tolstoï mène une enfance heureuse avec sa famille. Cependant, le décès de sa mère (à l’âge de douze ans dans le roman) à laquelle il était très attaché, l’a très fortement marqué.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce roman autobiographique :
Tolstoï nous expose ses sentiments intérieurs.
Il relate son enfance à travers les yeux d’un enfant, décrivant ses incompréhensions, son impatience (par exemple d’être « grand », ses chagrins… Il est soucieux du regard des autres et s’efforce de paraitre convenable. Il nous invite ainsi à nous questionner sur l’enfance, un monde si particulier et si heureux, que tous doivent quitter.
Il décrit par ailleurs précisément les sentiments qu’il ressent : il aime profondément sa mère et peint leur tendre relation et son amour pour elle (il n’ose la regarder une dernière fois lorsqu’il déménage avec son père et son frère, de peur de ne trop pleurer). [Il affectionne aussi particulièrement son précepteur et, plein d’empathie, s’inquiète de le savoir malheureux et tente de le réconforter. ]
Il aime facilement, et aime en l’espace de deux ans la fille d’une domestique, Katenka, puis un de ses amis, qu’il admire, et enfin une jeune fille de son âge, Sonia.
L’auteur nous dévoile ainsi sa grande sensibilité il était surnommé Léon le pleurnicheur mais
Le thème de la mort est ensuite abordé.
Interrompant soudainement une enfance heureuse, la mort de sa mère est un véritable choc pour Tolstoï. Il avait alors douze ans seulement et chérissait sa mère plus que tout, ce qui rend ce décès plus terrible encore. Cette partie du récit est accompagnée de nombreuses réflexions, sur la mort, la vie après la mort.
Tolstoï, enfant, se soucis du regard des autres et malgré une très grande affliction, il feint à certains moments la tristesse. Cela est accompagné d’une réflexion sur la vanité.
Sa grand-mère, apprenant la mort de sa fille, est profondément marquée, et une semaine durant, eut des accès de folie. Cela a fortement frappé Tolstoï.
L’auteur nous amène à penser que la mort est inévitable, autant pour nous que pour les autres. Il écrit « se peut -il que la Providence m’ait uni à ces deux êtres uniquement pour me forcer éternellement ? »faisant ainsi prendre conscience au lecteur de l’immense peine qui suit la mort d’un être aimé.
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