Est-il possible et humain de haïr sa propre famille ?
Dissertation : Est-il possible et humain de haïr sa propre famille ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Koolsniper56 • 7 Mai 2023 • Dissertation • 965 Mots (4 Pages) • 407 Vues
Dissertation Français
Introduction
Haïr : sentiment de mépris face à quelqu’un ou à quelque chose d’encore plus fort que le terme détester.
Famille : groupe de personnes liées et unies par des liens de parenté ou d’alliance. C’est un ensemble de générations successives descendantes des mêmes ancêtres.
Le mot « haïr » est négatif et le mot « famille » positif pourtant l’écrivain André Gide a écrit « Famille je vous hais ». Est-il possible et humain de haïr sa propre famille ?
Notre avis sur la question est le suivant : nous sommes partagées puisqu’en effet certaines personnes ont de très bonnes raisons de haïr leurs parents ou leur famille mais beaucoup de familles gardent une bonne relation et se soutiennent.
Développement
Pour commencer, la famille nous offre un amour inconditionnel. En effet, la famille nous aime tel qu'on est, même si, par moment, notre conduite laisse à désirer et surtout elle nous aime sans condition. C’est-à-dire qu’elle ne nous impose pas une façon d’être et qu’elle nous aime en toutes circonstances. Chaque membre de la famille est libre d'avoir ses propres opinions, ses centres d'intérêt, ses choix de vie. Les différences d’une personne n’influencent pas l’amour qu’on lui porte. Par exemple dans le film « Il a déjà tes yeux » un couple de personne noir adopte un bébé blanc et l’aime comme leur propre fils sans se préoccuper de sa différence de couleur de peaux. Mais ce n’est pas le seul bienfait que peut nous apporter la famille.
Ensuite, la famille nous offre un soutien inconditionnel. En effet, le plus souvent ce sont les premières personnes vers qui l’on va se tourner lorsque nous sommes confrontés à un problème de taille pour qu’ils nous apportent l’aide dont nous avons besoin. Ça fonctionne dans le sens : « Je l’aime donc je me dois de l’aider ». Chaque membre de la famille s’intéresse aux problèmes des autres. Le souci d’un devient le souci de tous. Ils s’efforcent à y trouver les meilleures solutions possibles. Certains sont même prêts à tout pour le bien-être de leurs proches. Comme par exemple, dans « Un sac de Billes » de Joseph Joffo, les parents Joffo sauvent leurs enfants en les faisant partir à l’autre bout de la France en s’infligeant à eux-mêmes une souffrance intense. Prenons encore l’exemple d’« Un sac de Billes » de Joseph Joffo, au moment où les parents Joffo se font arrêter par les S.S., Henri, un de leurs enfants, se met en danger pour essayer de les sauver. Ou encore lorsque quelqu’un a besoin d’un organe en urgence la plus part du temps c’est un membre de la famille qui est à l’origine de ce don. Comme dans le film John Q, où un enfant a besoin d’un nouveau cœur en urgence et cela ne peut pas être fait dans la légalité donc le père de cet enfant prend en otage le personnel des urgences, et ce jusqu'à ce que les médecins décident d'opérer son enfant où le père est le donneur. Le père sacrifie donc sa vie pour sauver celle de son fils.
Ainsi, haïr sa famille n’est pas envisageable, à condition, bien sûr, que certains membres de la famille n’aient pas un comportement mortifère. Effectivement, certaines personnes expriment mal leur amour envers leurs proches en adoptant un comportement hostile. Certains utilisent la violence physique ou verbale comme dans « Vipère au poing » où la mère inflige à ses enfants des souffrances et des humiliations de toutes sortes. Dans certaines familles, il y a de la moquerie, du harcèlement et du rabaissement quotidiennement. Notamment dans le roman Poil de Carotte, l’enfant mal-aimé, doit lutter contre les humiliations quotidiennes de sa sœur Ernestine et de son frère Félix et contre la haine maternelle.
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