Etude de La Mer et L'alcool dans le livre Moderato Cantabile
Étude de cas : Etude de La Mer et L'alcool dans le livre Moderato Cantabile. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar leawyy • 18 Septembre 2018 • Étude de cas • 1 155 Mots (5 Pages) • 749 Vues
La mer et l'alcool
Page 15 « Le crépuscule commença à balayer la mer. Et le ciel, lentement, se décolora. » La mer est un paysage, un beau paysage, Marguerite Duras la met en valeur, et nous la montre de façon douce et calme tout comme à la page 34 « le soleil se coucher dans la mer, le ciel qui flambait (...) » elle prend le temps de d'écrire ne serait ce que 2 lignes sur ce magnifique paysage, comme si rien ne pressait, tout était tranquille et calme. C'est une jolie image que nous voyons tous, on se sent transporter le temps de ses passages là bas, devant la mer et le couché de soleil, puis lorsque la phrase se termine c'est le retour à la réalité.
Page 39 Anne promène son fils le long de la mer, d'autre passage montre qu'ils se promènent souvent le long de la mer, étant donner qu'ils habite en face, mais l 'enfant est toujours content d'y aller, comme tout les enfants, la mer c'est si grand si beau qu'on veut l'explorer et surtout lorsque nous sommes enfants. Ces passages avec l'enfant et la mer me rappellent beaucoup mon enfance, ce sont des images très familière, je me vois marcher le long de la mer avec mes parents, tout est calme, regarder la mer et toute ses couleurs, sa grandeur on est presque paralysé en face d'elle, c'est ce que j'ai ressentit aussi à la page 73 « Il resta ainsi, de biais, à regarder la moire sur le mur, du soleil reflétée par la mer. Seule sa mère pouvait voir ses yeux. » ce passage est très beau, une mère admirant son enfant admirant se reflet. C'est un des seule passage ou marguerite Duras ne la nome pas « Anne » mais « mère » car c'est l'image d'une mère que nous avons là, de plus il y a une homonymie « mer » et « mère » qui rend la phrase encore plus poétique.
A la page 77 nous retrouvons une fois de plus un passage avec la mer et l'enfant « Le soleil commença à s'incliner de telle façon que la mer, d'un seul coup, obliquement, s'illumina. Un grand calme s'empara de Mademoiselle Giraud. » se passage ou nous assistons au 2e cours de piano de l'enfant, Mademoiselle Giraud est une fois de plus prise de colère face à cet enfant têtu mais celle ci se calme une fois avoir vu ce paysage, cette mer que voit l'enfant avec tranquillité et émerveillement, Mademoiselle Giraud la vu aussi de cette même façon. Nous nous sentons emporter et apaisé après ce passage, j'arrive à parfaitement identifier cette image la voir et la ressentir, les passages de la mer sont vraiment mes passages préféré du livre, ils me font voyager.
La mer est aussi très liée avec Anne, page 93 « La mer est assez forte ce soir-là, se fit entendre contre le quais, à travers des chansons. » pendant ce passage Anne boit, et même un peu trop, on a l'impression que le mouvement de la mer, qui est fort, est en lien avec le fait qu'Anne boit, comme si à l’intérieur d'Anne il se passait ce même mouvement, le vin qu'elle boit de plus en plus et qui descend vite dans son estomac. On peut ressentir de la folie et de la solitude pour Anne.
Cette solitude nous la retrouvons dans d'autres passages comme à la page 106 « un homme seul regarde tantôt la mer, tantôt le parc. Puis la mer, le parc(...) » il y a aussi la folie, il y a un coté paranoïaque que produit l'alcool, et la mer donne envie à regarder car elle nous hypnotise avec ses mouvement de va et vient. Puis dans le passage de la page 117 « Pour échapper à la suffocante simplicité de cet aveu, elle se tourna vers la porte du café, la mer. » Anne quelque peu mal à l'aise et pour s'en échapper elle regarde la mer, comme je l'ai dit précédemment la mer nous fait voyager, nous transporte ailleurs, c'est ce qu'Anne à fait pendant ces quelques lignes, elle s'est évadée en regardant la mer. Marguerite Duras fait beaucoup de lien avec la mer, avec l'enfant, Anne, l'alcool… mais aussi elle en parle pour nous sortir de l'histoire, comme font certain personnages, elle glisse quelques lignes pour nous transporter ailleurs quelque temps, juste comme ça. En tout cas je le vois comme ça et je trouve que ça marche très bien, ça nous fait une petite pause dans le livre, une pause agréable.
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