Etude lineaire la bruyere
Commentaire de texte : Etude lineaire la bruyere. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Roman Cascales • 26 Mars 2020 • Commentaire de texte • 639 Mots (3 Pages) • 7 895 Vues
Intro
Jean de La Bruyère, moraliste du XVI siècle appartient au courant du classicisme. Les caractères ou les mœurs de ce siècle est l’unique œuvre de l’auteur. Ecrite en 1688, elle met en place une succession de portraits d’Hommes. L’objectif de cet ouvrage est de plaire et d’instruire. Il ne se caractérise dans aucun genre littéraire spécifique. Publié anonymement, son ouvrage devient connu très rapidement. Le texte à étudier est tiré du chapitre XI, nommé « De l'Homme ». Ce serait une critique de la maitresse de Louis XIV, madame de Montespan. Le texte nous introduit à deux personnages et a un lieu : Irène, Esculape et l’Epidaure.
Comment La Bruyère critique-t-il ses contemporains à travers son œuvre ?
Nous analyserons tout d’abord la satire d’une société, puis l’agacement de l’auteur envers ses contemporains.
Conclu
Au terme de cette étude, nous avons vu que La Bruyère met en place une satire d’une société hypocondriaque qui ne fait que se plaindre. Les Hommes ne cherchent pas de solutions mais la simplicité dans la déresponsabilisation. Laisser les autres résoudre leurs problèmes.
Nous pourrions faire une analogie de ce texte avec De la Cour, œuvre du même auteur, qui critique les classes et la population.
Irène se transporte à grands frais en Epidaure, voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux. Hyperbole, champ lexical de l’absolu : « grands frais », « tous ses maux » Volonté de l’auteur d’exagérer et de parodier le caractère hypocondriaque des contemporains,
Absence de maux véritables
Elle se plaint qu’elle est lasse et recrue de fatigue (…) qu’elle fasse diète. Parallélisme de construction :
Plainte d’Irène, réponse d’Esculape
Ironie de la simplicité des réponses
Changement d’appellatif : Esculape est « dieu » et « oracle »
Discours direct=action réelle Les gens se plaignent sans cesse sans même chercher de solution. Critique de la simplicité de la plainte. Irene représente le peuple pour qui tout est source de problème (sans réelle raison) : être fatigué après une marche, ressentir de l’ivresse après avoir bu
Rythme ternaire
Ma vue s'affaiblit, dit Irène ; prenez des lunettes, dit Esculape Parallélisme de construction
Rejet de l’appellatif pour souligner l’exaspération de l’oracle. Dialogue rapide et bref. Irene et l’oracle échangent des répliques brèves,
L’oracle veut achever cette discussion le plus vite possible
Je m'affaiblis moi-même, continue-t-elle, et je ne suis ni si forte ni si saine que j'ai été
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