Etude linéaire notre dame de Paris, Victor Hugo
Fiche de lecture : Etude linéaire notre dame de Paris, Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar kimcrts • 24 Juin 2023 • Fiche de lecture • 868 Mots (4 Pages) • 4 960 Vues
Parcours : Personnage en marge et plaisirs du romanesque
Lecture linéaire : Victor Hugo, Notre Dame de Paris (1831-1832)
Introduction : Au début du XIX e s. l’écrivain GB Walter Scott célèbre pour ses romans historiques apparait comme modèle pour la génération romantique.
V.Hugo veut rivaliser avec l’auteur mais la perspective historique dans Notre Dame de Paris est dépassé par un souffle épique et poétique. Le romancier crée un cadre médiéval, des personnages singuliers tels Quasimodo , un bossu généreux et Esméralda , une bohémienne qui séduit les hommes et suscite le rejet du peuple de Paris.
Dans ce passage , alors que Esméralda est sur le point d’être exécutée pour un meurtre qu’elle n’a pas commis , Quasimodo l’enlève et trouve refuge dans la cathédrale lieu sacré , inviolable par les forces de l’ordre.
Problématique : En quoi la marginalité de Quasimodo fait-elle sa grandeur ?
Plan :
l.1à5 : la difformité du bossu
l.5à15 : une étreinte entre 2 êtres que tout oppose
l.15à23 : l’héroisme de Quasimodo
l.24à28 : la glorification des personnages.
Explication :
1.Dès la l.1 le narrateur procède à une description de Q.selon une progression qui fait ressortir sa laideur. En effet in s’attarde sur des parties du corps auxquelles il associe un adj. Dévalorisant « larges pieds, grosse tête » ou il utilise une négation « pas de cou » on voit apparaître un physique imposant et disgracieux.
Les comparaisons des pieds et de la tête l.2 à 4 soulignent la bestialité de Q. mais aussi sa puissance « piliers, crinière ( lion) ».
2.Q et E s’opposent aussi bien par leurs actions que leurs apparences.
Il agit de manière héroïque « il tenait, il la portait » elle est réduita à la passivité . Il est rustre « mains calleuses » elle est fragile « draperie blanche, chose délicate , exquise et précieuse ». L’emploi du terme « chose » traduit le caractère exceptionnel d’E aux yeux de Q. l.5.
A la l. 12 les comparaisons « bien , trésor » prêtent implicitement à Q. un désir de possession. Les termes « poitrine anguleuse , souffle » connote un désir physique mais contenu car on a une évocation de crainte à la l. 10 « n’osait la toucher » on a une forme de délicatesse qui émane.
Les gestes et le regard de Q. sont comparés à « une mère » l.11 à 13 « serrait, œil ». La maladresse et la laideur sont transfigurés par un amour épuré de tout désir physique.
Le verbe « inondait » l.14 est utilise de manière hyperbolique et complète les 3 groupes « de tendresse, de douleur et de pitié » soulignant ainsi le bonté de Q.
Cependant les termes « éclairs, plein » l.15 signalent la colère de Q. à l’égard de ceux qui veulent du mal à E.
3.Q suscite l’admiration de tous ceux qui étaient venus assistés à l’exécution de E.l.15 « les femmes, la foule » on a ici l’ardeur du peuple qui a tout de même un caractère paradoxal.
C’est par le biais du regard de la foule proche du délire que la beauté de Q. est mise en valeur. L.17 . L’emploi du déterminant « sa » signale cette beauté particulière. Le narrateur déploie ensuite des antithèses l.17 à 20 « cet orphelin , cet enfant trouvé, ce rebut » et « auguste et fort » .Si Q. est « infirme » il tire sa beauté de sa grandeur qui s’impose « de la force de Dieu ». l.23.
Q. est un homme mis à l’écart « rebu, banni » mais ceci depuis son enfance , il l’assume . Il défie la société en la regardant en face l.19 . Il « s’attaque à la justice humaine » en lui « arrachant sa proie » l.21.Il surpasse « la force du roi » en la « brisant » l.22.
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