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Expiation Victor Hugo

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renvoie à la description de cette bataille avec des verbes d'état comme « hurlant » « frissonnaient » ou encore « mourants » il nous fait vivre cette bataille en lui donnant une impression d’exagération.

Mais une image monstrueuse de la mort qui ici est violente avec cette citation « Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge » le lexique de la mort est présent avec le verbe égorger qui donne une image démesurée du massacre puis « les cris des mourants » qui apporte une vision d'horreur sur le champ de bataille.

L'alexandrin « La batterie anglaise écrasa nos carrés » est une personnification qui donne de l'ampleur à l'action d'arrivée car sans être face aux français les instruments que l'on entend de loin, notamment la batterie met déjà à terre les soldats français, cela nous montre la puissance de l'armée anglaise et nous fait comprendre que l'armée française n'a aucune chance et que cela est perdu d'avance.

La schématisation du récit est en partie faite avec le lieu de cette bataille qui est une plaine à la base mais qui devient un gouffre lorsque que les cadavres s'entassent, donc on a une symbolique transformée on passe du paradis avec une terre sereine et calme : la plaine. Puis un gouffre sans fond qui représente très exactement les enfers.

Grâce à une métaphore qui est la suivante : « Qu'un gouffre où les régiments comme des pans des murs » le gouffre ici est renvoyé comme la vision des enfers, on comprend que la bataille est une abîme sans fond, que les soldats français sont tout simplement condamnés, ils ne peuvent plus rien faire. De plus il y'a une comparaison qui donne une image d'un massacre de masse car dans ce vers « où se couchaient comme des épis murs » l'auteur a l'image d'une troupe qui tomba d'un seul coup, comme peut faire une faucheuse dans un champ de blé, c'est cette image qu'il veut nous transmettre. Sur cette image on peut très bien imaginer un plan large montrant l'ensemble des hommes tombant d'un seul coup.

On retrouve une héroïsation de Napoléon, car l'auteur à décider d'écrire le mot homme « L'homme inquiet ! » sans en dire son prénom car dans cette exclamation cela ne sert à rien d'évoquer son nom car il est connu de tous grâce à ces multiples notamment celle là. Ce procédé regroupe son règne, son pouvoir et toute son Histoire. Il met donc Napoléon au premier rang et malgré la défaite, l'auteur le respecte pour ce qu'il a fait.

(Où, adverbe, suffixe ? ) donne cette impression de vivre la bataille, car il ne décrit pas énormément le lieu car son objectif et que les lecteurs se sentent impliqués dans cette défaite, alors ces où répétitif suffisent.

Les enjambements rythment le texte à une vitesse rapide tout comme le massacre de l'armée française, cela donne un effet de dramatisation dans le récit. Cette effet de dramatisation, nous ouvre les portes d'un autre registre celui du tragique qui donne une dimension triste de la défaite Napoléonienne.

Pour donner cette dimension extravagante de la bataille, l'auteur utilise le registre tragique en mettant en valeur la fatalité qui est présente dés le premier vers avec un « L'espoir changea de camps, le combat changea d’âme » on peut se douter d'un retournement de situation, cela est marqué comme une fatalité car l'espoir disparaît chez l'ennemi et donc ils savent que c'est déjà la fin pour eux. Donc sachant que cela est la fin, le combat est devenu un désavantage pour eux et ils perdent de la confiance et donc sont certains que cette bataille est une défaite.

Le lexique de la mort est bien présent « mourants », « égorge » ou encore « blessures difformes ! » ce qui prouve l'horreur de la bataille et les façons dont la mort domine, elle est partout et dans diverses formes.

La présence de phrase exclamative rend le récit plus tragique, elles interviennent brusquement « Carnage affreux ! Moment fatal ! L'homme inquiet ! » nous avons une accumulation de phrases exclamatives pour insister sur la perte des soldats, on comprend ici que c'est la fin du combat. La phrase « Carnage affreux ! » a une connotation presque indéfinissable. De plus l'auteur utilise un pléonasme, car un carnage est forcément péjoratif et donc peut être affreux. Cependant la bataille a tellement une vision d'horreur que le carnage ne peut pas être imaginer et donc il peut paraître abstrait. Puis cette exclamative est suivi d'une autre « moment fatal ! » celle ci amplifie l'instant, celui de la réalité à ce moment Napoléon réalise que ces hommes sont à terre et que c'est une défaite pour lui. Ici l'adjectif « fatal » renvoi clairement à la fatalité du héros. Pour finir, l'auteur nous donne le sentiment de Napoléon « l'homme inquiet » l 'adjectif inquiet, prouve que la situation est plus que catastrophique et qu'il n'y a plus d'espoirs pour lui. Toutes ces phrases exclamatives

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