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Expression linéaire : Le barbier de Séville – Beaumarchais

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Par   •  8 Janvier 2023  •  Analyse sectorielle  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  336 Vues

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Expression linéaire : Le barbier de Séville – Beaumarchais

Texte 5 (Acte I, scène 3)

        Beaumarchais est l’un des plus grands écrivain et dramaturge du XVIIIème siècle des Lumières. Représenté la première fois en 1775, le Barbier de Séville est une comédie qui raconte l’histoire d’une jeune femme, Rosine, détenue par son tuteur, Bartholo, qui désir en faire sa femme. La scène étudiée, l’acte IV, scène 3 est la scène dans laquelle ….

        (Lecture de l’extrait)

        Nous nous questionnerons sur comment

        Cette scène se partage en … mouvements, d’abord….

Développement 

1er Mouvement : Rosine et Béline parlent ensemble

  • Les didascalies nous indiquent les éléments du décor

  • La première réplique de Rosine est de tonalité lyrique et pathétique
  • Elle exprime ses sentiments, sa souffrance
  • « s’ouvre si rarement ! » le « si » est un adverbe d’intensité qui souligne le « rarement », pour elle la jalousie s’ouvre trop rarement

C’est une exclamation, elle exprime un soulagement, de la joie

Les points de suspension montre aussi qu’elle se sent enfermée, on comprend que c’est Bartholo qui l’enferme

  • L’élément perturbateur de cette scène est le papier qui est un message pour le compte
  • Bartholo souhaite contrôler ce qu’elle lit « Quel papier tenez-vous la »

  • Dans cette pièce la précaution inutile est la chanson écrite sur le papier
  • La réplique de Rosine est comique, la précaution inutile est la chanson mais aussi tou ce que fait Bartholo pour se réserver Rosine sauf qu’elle aime déjà le compte d’où le « inutile »
  • Bartholo ne veut pas que Rosine tombe amoureuse de quelqu’un d’autre que lui, cependant elle l’est déjà du compte.
  • La réplique de Bartholo « quel drame encore ! quelque sottise d’un nouveau genre »
  • Il ne cède pas si vite puisqu’il lui demande des explications.
  • Bartholo est ridicule, il s’amuse de lui-même, il confond la comédie à la tragédie
  • Rosine reste prudente lorsqu’elle dit « je n’en sait rien »
  • Elle ne veut pas contredire Bartholo afin qu’il ne s’y intéresse pas davantage
  • La réplique qui suit permet de montrer le caractère de Bartholo
  • Il est allergique au changement, pour lui il ne peut apporter que des ennuis.
  • Beaumarchais s’amuse avec ce que Bartholo considère comme nouveauté
  • « pardon de la liberté « 

Est une antiphrase qui est précisé par la question oratoire « qu’a-t-il produit pour qu’on le loue ? » qui sous-entend alors que rien n’a été produit

  • Il développe ensuite une accumulation de sottise qui n’en sont pas en réalité
  • Il mêle de opinions philosophiques avec des opinions scientifiques et médicales faisant référence aux Lumières
  • Bartholo n’aime rien du XVIIème siècle, le sujet devient trio sérieux, donc l’accumulation et le désordre rend cette réplique comique

2ème mouvement : Bartholo qui part chercher le papier qui à échappé des mains de Rosine

  • Les didascalies « le papier lui échappe » fait le comique de geste

Elle lâche volontairement le papier

  • Elle surjoue son désespoir

  • Les points de suspensions montrent que Rosine coupe Bartholo et qu’elle est exaspérée par son attitude.
  • Tout ce qui la préoccupe est que le compte reçoive sa lettre

 

  • Rosine donne l’impression que c’est une catastrophe avec l’accumulation des points d’exclamations, les interjections « ma chanson »
  • « ma chanson est tombée en vous écoutant »

Le gérondif renvoi toujours au sujet, cette phrase est donc grammaticalement impossible

  • Rosine fait croire à Bartholo qu’il est important

 

  • L’emploi de l’impératif et le vocabulaire négatif « sans » avec « vous » fait de Bartholo le sauveur de Rosine

  • « que diable aussi, l’on tient ce que l’on tient »

Il lui reproche sa maladresse et sa négligence

Bartholo est dupe de la ruse de Rosine, il réagit instantanément

Nous pourrions penser que Bartholo est courtois, mais non, il ne veut juste pas qu’elle sorte.

  • Le présent de vérité général ne s’adapte pas à la situation c’est donc comique, cela montre que Bartholo ne comprend rien.

 

  • La didascalie est une indication cynique

« le compte ne fait qu’un saut, ramasse le papier et rentre »

On peut comprendre que le compte rentre dans la maison, ce jeu de scène est alors un comique de situation

  • Le compte n’est pas un personnage annoncé car il ne parle pas

 

  • Lorsque Rosine dit « je n’ai vu personne » nous pouvons voir son aisance à mentir

Négation partielle

...

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