Famille Péricand pendant la seconde guerre mondiale

Monsieur et Madame Péricand viennent d'apprendre que l'armée allemande approche de Paris. Madame Péricand veut partir, son mari préfère rester. Aucun des deux voulant céder, ils discutent longuement.

Après une dure journée de labeur, Mme Péricand rentre chez elle tout agitée.

Mme Pericand fait irruption dans le salon où se trouve son mari, en pleine lecture du journal.

Mme Pericand s'écrie :

« As tu vu les nouvelles ? Les Allemands ont passés la frontière, ils marchent sur Paris !

Il faut fuir au plus vite ! »

Son mari, serein, réplique :

-« Et bien, qu'ils fassent ! Que veux-tu que ça me fasse ? 

Veux tu que je prenne un balai pour leurs botter les fesses ?

Je ne suis pas un soldat, je suis un citoyen et je tiens à ma vie ! »

-« Est-tu fou ? Il faut nous défendre ! Nous devons nous battre !

Vas-tu lâchement abandonner la France au mains des Boches ?

Où est ta fierté, ton honneur ? »

- « Tu parlais il y à 30 secondes de fuir et maintenant de nous battre ?

Sais-tu ce que tu veux ? » Soupira, las, son mari.

-« Si je sais ce que je veux ? Et bien moi je n'ai pas peur ! Comme tu l'as si bien dit, il ne sert à rien de se battre avec un balai. Alors battons en retraite pour mieux attaquer par la suite.

Sinon tu finiras avec une balle dans la tête sans même avoir eu l'occasion d'être utile. »

s’empourpra sa femme irritée.

-« Bah que tu dis, ces Allemands ne sont pas si mauvais que ça. Ce sont de bons travailleurs

qui ont de la discipline. Au moins, eux, ils ont de l'ordre. Ce pourrait être une bonne chose pour la France d'avoir enfin un gouvernement organisé !! » Mr Pericand commence à s'emporter

- « Ha ! Et tu n'as pas entendu les bruits qui courent ? Avec leurs camps on seraient maltraitées de nombreuses personnes. On dit que c'est un enfer, une horreur sans nom. »

- « Bah ce sont des rumeurs, de simples balivernes pour nous faire peur !

Des foutaises montées de toutes pièces. »

- « Tu parles comme un collabo ! Serais-tu d'accord avec